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Le 14 octobre 2020, durant la campagne présidentielle opposant Donald Trump à Joe Biden, des révélations sur l’ordinateur du fils de ce dernier, Hunter Biden, ont l’effet d’une bombe : l’ordinateur contient, entre autres, des courriels prouvant la corruption du démocrate Joe Biden, selon un article du New York Post.

L’article du Post est rapidement censuré par Twitter en vertu de sa « politique de matériel piraté » : la source du matériel était « supposément non autorisée », affirme CNBC.
Cinq jours plus tard, le 19 octobre 2020, plus de 50 anciens responsables des divers services de renseignement américains affirment dans une déclaration publique qu’ils « suspectent » que « le gouvernement russe a joué un rôle significatif dans cette affaire » d’ordinateur de Hunter Biden.
Cette suspicion est rapportée par les grands médias comme une certitude : « L’histoire de Hunter Biden EST de la désinformation russe, selon des dizaines d’anciens responsables du renseignement », titrait Politico le jour de la publication de la lettre (soulignement et majuscules ajoutés) :

Lettre intégrale des anciens responsables du renseignement :
Les spécialistes du renseignement précisent toutefois dans la lettre ne pas savoir si « les courriels sont authentiques » ni avoir de « preuves de l’implication du gouvernement russe », mais que leur affirmation repose sur leur « expérience ».

Parmi les facteurs permettant de forger cette opinion, on mentionne que « cette opération concorderait avec les objectifs de la Russie » de « créer le chaos politique aux États-Unis et d’exacerber les divisions politiques, mais également de miner la candidature de l’ancien vice-président Biden et d’aider la candidature du président Trump ».
Or, il s’avère que c’est tout le contraire.
C’est plutôt cette histoire de « désinformation russe » qui avait pour but de miner la candidature de Trump et « d’aider Biden à gagner les élections ».
L’actuel secrétaire d’État, Anthony Blinken, à l’époque haut responsable de la campagne présidentielle de Joe Biden, est à l’origine de cette déclaration des services de renseignement.

C’est ce qu’a révélé cette semaine l’ancien directeur de la CIA, Michael Morell, lors d’un témoignage privé sous serment.
À la suite de la demande de M. Blinken, M. Morell a réuni une cinquantaine d’anciens responsables des services de renseignements pour pondre la lettre suggérant que cette histoire d’ordinateur était une opération de désinformation russe.
Il a ajouté que la campagne de Biden « a aidé à la stratégie pour rendre l’information publique » et admis que l’un des buts de cette lettre était « d’aider le vice-président Biden de l’époque […] à remporter les élections ».
On connait la suite de l’histoire.
Il semble que les démocrates aient la fâcheuse habitude de dénigrer leurs adversaires en qualifiant leurs affirmations de « désinformation russe » ou de les accuser de collusion avec les Russes.
Rappelons que la campagne de Hillary Clinton avait employé une tactique similaire avec le dossier Steele, selon lequel il y avait eu collusion entre Donald Trump et la Russie, collusion dont il n’existait aucune preuve, selon le rapport de Robert Mueller publié après 22 mois d’enquête.

La collusion Trump-Poutine n’était rien d’autre qu’une théorie du complot concoctée par le clan Clinton pour discréditer Donald Trump.
Cette théorie du complot a été matraquée dans les grands médias pendant quatre longues années, jusqu’à la publication du rapport Mueller. Les médias qui ont participé à cette propagande n’ont donc aucune crédibilité pour parler de désinformation.
Le témoignage de Morell apporte une deuxième preuve indéniable que les étiquettes « désinformation russe » et « collusion russe » ont été employées par les démocrates et les services de renseignement américains pour désinformer le grand public et influencer leurs choix politiques lors des deux dernières élections présidentielles.
Avec ce témoignage de l’ancien directeur de la CIA, les démocrates, les services de renseignement et les grands médias occidentaux ont peut-être perdu le peu de crédibilité qu’il leur restait.
Les signataires de cette désinformation sur la « désinformation russe » sont eux-mêmes des désinformateurs.
Retenez leurs noms.
La « désinformation russe » ailleurs dans le monde
Sachant cela, il est nécessaire de se questionner sur les nouvelles passées et actuelles dans nos grands médias concernant la désinformation et l’ingérence russe au Canada et en Europe.
Voici quelques exemples qui ont servi à préparer les cerveaux à d’imminentes accusations de « désinformation russe » en mettant en garde contre celle-ci :

« Le ministre [de la Défense Harjit Sajjan] a ajouté qu’il fallait sensibiliser davantage les citoyens à l’impact des fausses nouvelles, et que “personne ne souhaite être dupé par quiconque” », écrivait-on dans La Presse en novembre 2018. (Soulignements ajoutés)
Personne n’aime être dupé, surtout pas par ses élus.

Dans cet article de septembre 2019, Radio-Canada cite Sergey Sukhankin, professeur à l’Université de Calgary, à propos de la Russie :
« Ottawa devrait être prêt à voir une hausse des cyberattaques, de la désinformation et de la propagande contre le Canada dans un avenir rapproché. » (Soulignements ajoutés)
« La Russie utilise la désinformation, les cyberattaques et des méthodes plus traditionnelles d’espionnage pour tenter activement de miner la démocratie européenne, ont prévenu lundi les patrons de grandes agences du renseignement », nous apprenait La Presse en mai 2018.

« Fausses nouvelles », « cyberattaques » et propagande russes pour « miner la démocratie ».
Le même message répété partout en Occident, souvent par les services de renseignement, pourrait bien servir à ancrer cette notion de désinformation russe dans la tête des gens et, ainsi, faciliter la croyance envers de futures nouvelles sur la « désinformation russe ».
En psychologie, c’est ce que l’on appelle « l’effet d’ancrage », définit comme suit par le site web de professionnels de la santé mentale et des relations sociales Nos Pensées :
« L’effet d’ ancrage est également connu comme effet de focalisation. Ce biais cognitif est un phénomène psychologique qui affirme que la première information que nous recevons sur un sujet spécifique sera celle que nous prendrons comme base pour mémoriser. Ce sera également celle qui influencera les décisions ultérieures. »
À force de répéter ces affirmations sur la désinformation russe, cette notion devient vérité et est ancrée dans la tête du citoyen moyen, lequel répétera sans hésitation « désinformation russe », sans se poser de question, lors de la diffusion d’une nouvelle sur le sujet.
Il est tout à fait légitime, sachant ce que vient de révéler Mike Morell, que les citoyens des autres pays occidentaux doutent des affirmations de leurs autorités, de leurs services de renseignement et de leurs médias quant à la soi-disant « désinformation russe ».
Le 3 avril dernier, La Presse publiait l’article « Le Canada doit rehausser l’éducation aux médias, selon un responsable de l’UE » :

Extrait :
« Lutz Guellner, qui dirige les travaux du ministère des Affaires étrangères de l’UE sur les communications stratégiques, était en visite à Ottawa la semaine dernière dans le cadre d’une collaboration avec un groupe de travail du G7 qui tente de contrer les menaces à la démocratie […]
Dans le cas de la Russie, l’objectif est de désavouer les gens de la notion de vérité objective, de semer le chaos et la méfiance envers les institutions telles que les médias.
“La désinformation ne consiste pas seulement à véhiculer de fausses nouvelles… elle peut aussi avoir pour effets d’induire en erreur, de détourner l’attention et d’ébranler la confiance”, a indiqué M. Guellner.
Il explique que les Européens ont relevé le défi grâce à trois méthodes principales. D’abord en renforçant la résilience, notamment par le financement des médias, des organisations de vérification des faits et des initiatives d’éducation, en particulier sur la façon de repérer les tactiques communes dans la façon dont ces récits sont amplifiés. » (Soulignements ajoutés)
Repérez-vous les « tactiques communes dans la façon dont ces récits sont amplifiés » par les autorités et les médias en Occident?
Les pays occidentaux financent de plus en plus les médias et les soi-disant vérificateurs de faits pour « véhiculer de fausses nouvelles », « induire en erreur« , « détourner l’attention » et « ébranler la confiance” envers les politiciens, les médias indépendants, les lanceurs d’alerte et les activistes occidentaux qui s’opposent aux autorités et aux médias dans leurs propres pays.
Et trop souvent, ils le font en les accusant de véhiculer de la désinformation russe.
Que l’ancien ministre de la Défense, Harjit Sajjan soit rassuré : bien des gens ne sont pas dupes de cette propagande d’origine occidentale.
Vous trouverez l’intégralité du tristement célèbre « ordinateur de l’enfer » de Hunter Biden sur le site Marco Polo.

Et c’est ainsi que Biden, en tenant au secret le laptop of hell de son fils Hunter, a réussi à voler les élections. Soulignons l’aide, au passage, du FBI qui s’est honteusement politisé depuis. En outre, au Québec, trop de gens ridiculisent Fox News alors qu’en bout de ligne, ce réseau de nouvelle indépendant avait raison sur toute la ligne, en parlant du »impeachment of the month club » contre Trump. J’étais un fan de CNN auparavant, il s’agit d’écouter les deux réseaux pour savoir lequel est financé par l’État, et lequel se spécialiste dans le Trump bashing en lieu et place de donner des informations. Et dire que notre Richard Latendresse national s’abreuve de CNN… non mais quel pouvoir d’influence il a, à lui seul, sur la perception des québécois.
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