Experts « indépendants » financés par le gouvernement et Big Pharma : la trahison de CBC/Radio-Canada

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Durant son témoignage à la Commission d’enquête nationale citoyenne à Ottawa le 18 mai dernier, l’ancien journaliste de CBC Rodney Palmer a réclamé une enquête après avoir démontré que la société d’État faisait appel à des « experts indépendants » payés par le gouvernement Trudeau pour promouvoir le message gouvernemental sur la covid et la vaccination, et ce sans divulguer leurs conflits d’intérêts.

Rodney Palmer, ancien journaliste de CBC, durant son témoignage à la Commission d’enquête nationale citoyenne à Ottawa le 18 mai 2023.

Rodney Palmer a montré comment ces experts étaient invités à différentes émissions pour promouvoir le discours gouvernemental pro-mesures et pro-vax, tout en discréditant les propos des véritables experts indépendants qui favorisaient les traitements précoces et une protection ciblée des personnes vulnérables, et se montraient critiques envers les injections, particulièrement chez les enfants.

Le témoignage intégral de Rodney Palmer est ici (cliquer sur la photo).

« Toute déclaration selon laquelle les vaccins causent ou pourraient causer quelque chose est un signal d’alarme. Nous n’avons aucune preuve que les vaccins causent quoi que ce soit d’autre que l’immunité contre la COVID-19. » Tara Moriarty, ScienceUpFirst

Ces « experts indépendants », comme Tara Moriarty, sont affiliés à l’« initiative nationale » ScienceUpFirst, qui prétend lutter contre la désinformation en faisant de fausses affirmations comme dans l’exemple ci-dessus. Non seulement les effets secondaires de cette injection atteignent des records, mais elle n’immunise aucunement contre la covid.

L’organisme a reçu 2 590 682 dollars du Fond de partenariat d’immunisation du gouvernement du Canada, dont la mission est de « soutenir les efforts de vaccination partout au Canada » et d’« accroître la confiance de la population à l’égard des vaccins contre la COVID-19 » et des vaccins en général, afin que les Canadiens « puissent prendre des décisions éclairées ». Ces objectifs sont contradictoires, puisqu’une décision éclairée ne peut être prise que si l’on est informé de manière objective et non biaisée en faveur de la vaccination.

En français, ScienceUpFirst, c’est LaSciencedAbord.

Parmi les organisations fondatrices de LaSciencedAbord, on trouve Covid-19 Resources Canada, qui a reçu 500 000 dollars du Fonds de partenariat d’immunisation, ce qu’elle ne mentionne pas sur son site, sauf erreur.

La première personne figurant sur le comité consultatif de la haute direction de cet organisme est nulle autre que Marie-Ève Carignan, professeure agrégée à l’Université de Sherbrooke et directrice du Pôle Médias de la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violents (Chaire UNESCO-PREV).

Attardons-nous un moment sur ses travaux et ses collaborateurs.

Marie-Ève Carignan a reçu énormément de financement des deux paliers gouvernementaux pour lutter contre la « désinformation ».

Pourtant, la professeure de l’Université de Sherbrooke excelle elle-même dans la désinformation et constitue une pièce maîtresse de la propagande mensongère contre les dissidents québécois, comme en font foi son « rapport de recherche » Le mouvement conspirationniste au Québec – Leaders, discours et adhésion. Comprendre pour mieux agir et son livre Mon frère est complotiste : comment rétablir le lien et le dialogue social, co-écrits avec son collègue David Morin de l’Université de Sherbrooke, lui aussi largement financé par les gouvernements fédéral et provincial, incluant la Sécurité Publique et Protection Civile du Canada, ainsi que le ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec.

(Voir «Conspirationnisme»: l’arme psychologique des fascistes intellectuels au service de l’élite (Partie 1) pour l’analyse du rapport de recherche.)

Lorsqu’elle est interviewée à Radio-Canada, nulle mention de LaSciencedAbord dans la présentation de Mme Carignan, ni de son financement gouvernemental. Tous les articles et entrevues n’ont pas été vérifiés, mais une recherche précise montre que l’on ne trouve pas d’articles mentionnant à la fois « Marie-Ève Carignan » et « LaSciencedAbord » ni « La science d’abord ».

L’organisme a produit une série de directs sur la lutte à la désinformation en 2021, mettant en vedette la prolifique professeure, le scientifique en chef du Québec Rémi Quirion, le Dr Alain Vadeboncoeur et le journaliste « scientifique » du Soleil Jean-François Cliche, connu pour ses vérifications de faits discréditant tout ce qui s’oppose au dogme covidien.

Marie-Ève Carignan et Jean-François Cliche sont aussi co-auteurs du rapport Lignes de faille, publié en janvier dernier. Il s’agit d’un autre rapport portant sur les « théories du complot » et la « mésinformation » sur la covid, lesquelles auraient coûté la vie à 2 800 personnes et 299 millions de dollars au système de santé :

Capture d’écran des principales constatations du rapport.

Sachant que les statistiques sur la covid ne sont pas fiables, on peut difficilement croire de telles affirmations. Pour comprendre à quel point ces statistiques ont été manipulées, voir la présentation de Pierre Chaillot (à 3:54:30) à la Commission d’enquête nationale citoyenne le 11 mai dernier (cliquez sur la photo).

Fait intéressant, les modélisateurs qui ont participé au rapport Lignes de faille sont tous de l’Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill, l’université où travaille Ralph Baric, impliqué dans la fabrication d’un virus chimère basé sur le SRAS avec Shi Zhengli, la « femme chauve-souris » du laboratoire de Wuhan, d’où se serait échappé le SRAS-CoV-2 selon un rapport confidentiel du département américain de l’Énergie et un rapport exhaustif du Sénat américain, « The Origins of Covid-19 » :

Il convient de souligner que dans un courriel du 29 avril 2020 à Ralph Baric, Shi Zhengli affirme que les travaux de gain de fonction sur le SRAS ont été effectués à Chapel Hill, et non à Wuhan :

L’Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill est largement financée par la Fondation Bill & Melinda Gates.

La principale modélisatrice du rapport Lignes de faille est Sachiko Ozawa, dont les « recherches sur le rendement du capital investi provenant de la vaccination des enfants ont été utilisées par la Fondation Bill et Melinda Gates, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et Gavi (l’Alliance pour les vaccins) pour promouvoir la vaccination dans les pays à revenu faible et intermédiaire », peut-on lire dans sa biographie sur le site du Conseil des académies canadiennes, qui a financé ce rapport. (Soulignements ajoutés)

Or, les recherches de Sachiko Ozawa n’ont pas seulement été utilisées par la Fondation Gates. L’étude en question, « Return On Investment From Childhood Immunization In Low- And Middle-Income Countries, 2011–20 », a été menée avec deux chercheurs de la Fondation Gates et financée par celle-ci :

L’étude a été publiée dans la revue de Project HOPE, Health Affairs. Project HOPE est un organisme de bienfaisance financé, entre autres, par la Fondation Gates, McKinsey, plusieurs pharmaceutiques, des grandes banques et des compagnies d’assurances :

Une autre étude de Sachiko Ozawa sur l’impact économique de la vaccination publiée par le Bulletin de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), « Estimated economic impact of vaccinations in 73 low- and middleincome countries, 2001–2020 », a été entièrement financée par la Fondation Gates et co-écrite avec des gens de la Fondation et de GAVI, l’Alliance pour les vaccins fondée et financée par la Fondation Gates.

Le rapport Lignes de faille a été financé par le gouvernement fédéral et le Conseil des académies canadiennes, établi en 2005 grâce à une subvention de 30 millions de dollars du gouvernement canadien et soutenu par des subventions supplémentaires par la suite.

Les travaux de la professeure Carignan sont donc abondamment financés par le gouvernement fédéral et au moins une collaboratrice a reçu du financement de la Fondation Gates pour faire la promotion de la vaccination.

Il ne s’agit pas de travaux indépendants.

Dans son témoignage, Rodney Palmer s’est limité au financement gouvernemental de ScienceUpFirst et de ses liens avec la CBC.

Toutefois, même si ScienceUpFirst/LaSciencedAbord reçoit du financement du fédéral, il s’agit moins d’un organe de propagande gouvernemental que d’un front pour Big Pharma.

Rappelant les sociétés-écrans « servant à dissimuler des activités frauduleuses », LaSciencedAbord fait partie d’un vaste réseau d’organismes « indépendants à but non lucratif » spécialisés dans la propagande vaccinale et servant de façade à l’industrie pharmaceutique, au Forum économique mondial et aux grandes fondations comme la Fondation Gates, lesquels ont tous un objectif commun : promouvoir la vaccination et discréditer ses critiques en qualifiant leurs propos de « désinformation » et de « théories du complot ».

Si cela n’est pas évident à première vue, il suffit de jeter un œil sur les partenaires de LaSciencedAbord pour le constater.

L’organisme dit ceci à propos de ses partenaires :

« Nos partenaires nous aident à identifier les besoins de la communauté, à orienter nos efforts et à amplifier notre impact. En retour, nous amplifions leurs messages, mettons en lumière leur travail et facilitons l’accès aux meilleures données scientifiques disponibles grâce à notre coalition d’expert.e.s. » (Soulignements ajoutés)

Afin d’avoir une bonne idée du réseau auquel LaSciencedAbord appartient et de comprendre quels messages l’organisme « amplifie » et quel travail il « met en lumière », nous nous pencherons sur son premier partenaire dit « communautaire », 19 to Zero, et nous explorerons quelques-uns de ses partenaires et de ses bailleurs de fonds.

19 to Zero : organisme à but non lucratif ou société-écran pour Big Pharma?

Lorsqu’on arrive sur la page de 19 to Zero, un pop up s’affiche immédiatement sur toute la page et pose la question : « Curieux d’en savoir plus sur les vaccins bivalents? ». Cet accueil est pour le moins révélateur.

19 to Zero, se décrit comme suit :

« 19 To Zero est une coalition à but non lucratif d’experts en santé publique, d’universitaires, d’organisations de la société civile, de spécialistes du marketing et de spécialistes du comportement visant à améliorer la santé des personnes par le changement de comportement. Son travail couvre divers domaines, notamment la promotion de la vaccination, l’amélioration des taux de dépistage du cancer et la gestion et la prévention des maladies chroniques. » (Soulignements ajoutés)

Dans son portail de ressources sur les vaccins pour les employeurs, 19 to Zero écrit :

« À l’origine, 19 To Zero était centré sur les comportements de santé publique plus sécuritaires pendant la pandémie de COVID-19, y compris l’augmentation de la vaccination. Depuis lors, nous avons continué à renforcer la confiance dans les vaccins et à combler les lacunes en matière de soins dans toute une gamme de problèmes liés à la santé, tels que l’augmentation de l’adoption et de la compréhension des vaccinations de routine, du dépistage du cancer et des maladies chroniques. » (Soulignements ajoutés)

Le but affiché de cette coalition est donc, principalement, d’accroître les taux de vaccination en « renfor[çant] la confiance dans les vaccins ».

Autrement dit, 19 to Zero est, en quelque sorte, une firme d’ingénierie sociale pour l’industrie pharmaceutique, puisqu’elle a pour objectif de « changer les comportements sociaux » en faveur de la vaccination.

Pour ce faire, 19 to Zero a lancé une série de campagnes de peur, « conçues pour cibler des attitudes et des comportements spécifiques ». Les publicités « encouragent les comportements sécuritaires », c’est-à-dire les mesures covid draconiennes, inefficaces et délétères, ainsi que « la vaccination ». (Soulignements ajoutés)

L’une de ces campagnes comparait la covid à un ours (traduction Google) :

Une autre campagne publicitaire de peur visait littéralement à « accroître les inquiétudes concernant la COVID-19 et à promouvoir l’autoprotection pour lutter contre l’hésitation à la vaccination ». (Soulignements ajoutés)

Ces deux campagnes constituent de la désinformation puisque le taux de mortalité de la covid pour les personnes de moins de 70 ans est reconnu par Santé publique Ontario comme étant de 0,05 %.

Une autre campagne prétend faussement que les injections covid offrent une « protection suprême », alors qu’il a été démontré que l’immunité naturelle était supérieure aux injections. (Voir l’article du Devoir « Les personnes infectées par la COVID-19 auraient acquis une protection plus robuste que celle conférée par deux doses » et l’étude du Lancet « Past SARS-CoV-2 infection protection against re-infection: a systematic review and meta-analysis ».)

L’objectif de 19 to Zero d’augmenter les taux de vaccination ne pouvant être atteint sans discréditer les critiques de la vaccination, l’organisme, qui propage lui-même de la désinformation en instrumentalisant la peur, offre des guides pour lutter contre la « désinformation », les « théories du complot » et « l’hésitation vaccinale ».

Voici un exemple de guide pour dialoguer avec les « adeptes des théories du complot » : Un guide de dialogue sur les vaccins contre la COVID-19 : des ressources pour discuter du vaccin avec vos amis et votre famille.

Ce guide cite, entre autres, les travaux de Marie-Ève Carignan (Beliefs in Conspiracy Theories and Misinformation About COVID-19: Comparative Perspectives on the Role of Anxiety, Depression and Exposure to and Trust in Information Sources) et Timothy Caulfield (Does Debunking Work? Correcting COVID-19 Misinformation on Social Media), tous deux membres du comité consultatif de la haute direction de LaSciencedAbord.

On y présente l’aspect lucratif des vaccins pour l’industrie pharmaceutique comme un mythe complotiste, et les intérêts de Bill Gates dans les vaccins sont passés sous silence.

Même discours dans la présentation de 19 to Zero Four Effects to Promote Behaviour Change (Quatre effets pour promouvoir le changement de comportement) : le but lucratif des pharmaceutiques et les intérêts de Bill Gates sont considérés comme des moteurs complotistes de l’hésitation vaccinale.

Pourtant, Bill Gates a lui-même déclaré en entrevue à CNBC qu’il avait investi 10 milliards de dollars dans les vaccins et que le « retour sur investissement est de plus de 20 pour 1 » :

Sur le site de GAVI, on peut lire ceci :

« La Fondation Gates a fait une contribution financière de 750 millions de dollars pour fonder Gavi en 1999. La Fondation est un partenaire clé de Gavi dans la formation de marchés pour les vaccins. » (Soulignements ajoutés)

« Notre meilleur investissement. »

La Fondation Gates et GAVI financent l’Organisation mondiale de la Santé, à qui, incidemment, il incombe de déclarer des pandémies qui entraînent des campagnes de vaccination très lucratives. « C’est le plus gros conflit d’intérêts au monde », a déclaré le professeur Didier Raoult à la Commission d’enquête citoyenne à Québec (début du témoignage à 1:30:59).

Mais pour 19 to Zero, souligner ces conflits d’intérêts équivaut à une théorie du complot.

Maintenant, la question primordiale : qui finance 19 to Zero?

La coalition demeure assez vague quant à ses parrains et bailleurs de fonds :

« 19 to Zero est une organisation indépendante à but non lucratif qui reçoit un appui non financier, du financement et des subventions d’un vaste réseau multisectoriel.

Pour soutenir certaines de ses activités, 19 to Zero a obtenu des subventions de recherche provenant de sociétés pharmaceutiques canadiennes. Ces entreprises ne contribuent pas à la coalition et n’exercent aucune influence que ce soit sur elle et ses activités. » (Soulignements ajoutés)

19 to Zero est donc financé par l’industrie pharmaceutique.

La seule société à s’afficher est Moderna Canada Inc., qui a financé le portail de 19 to Zero :

Moderna, une société à but très lucratif avec 19,3 milliards de revenus en 2022, a tout intérêt à ce que la promotion de ses produits et le dénigrement de ses détracteurs proviennent d’organismes dits indépendants afin de conférer aux propos une plus grande crédibilité que s’ils venaient de l’entreprise.

Ce financement représente un conflit d’intérêts flagrant et la coalition ne peut pas prétendre à l’indépendance ni à l’absence d’influence, ne serait-ce qu’en raison du biais de financement.

19 to Zero n’est pas transparente sur son financement, ne publie pas de liste de donateurs ni des personnes impliquées dans l’organisation. C’est seulement dans leurs présentations de recherche et sur la page dédiée à leur présence dans les médias que l’on trouve qui sont ses experts et ses gestionnaires.

Une des membres de 19 to Zero très médiatisée est la Dre Cora Constantinescu. Il s’avère qu’elle est une experte « indépendante » de LaSciencedAbord. Dans la présentation ci-dessous de 19 to Zero faite par Dre Constantinescu, elle déclare des conflits d’intérêts avec Merck et Pfizer :

Aucune mention toutefois de ces conflits ni de 19 to Zero dans l’article de CBC, « As COVID-19 vaccines for kids get closer, experts weigh up how to reassure parents » (À l’approche des vaccins contre la COVID-19 destinés aux enfants, les experts évaluent la façon de rassurer les parents).

19 to Zero est également mentionné dans quelques articles de Radio-Canada, dont un où on le présente comme « une coalition d’experts de la santé », toujours sans mentionner les conflits d’intérêts.

Enfin, 19 to Zero a également reçu 480 000 dollars du gouvernement fédéral.

La direction de 19 to Zero : un degré de séparation avec le Forum économique mondial, McKinsey et Pfizer

Dre Jennifer Potter

La présidente de 19 to Zero est la Dre Jennifer (Jen) Potter, membre du Collège des médecins de famille du Canada. Elle siège également sur le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI), un comité d’experts externes qui fait des recommandations sur la vaccination au gouvernement fédéral.

Elle écrit dans sa déclaration de conflits d’intérêts exigée des membres du CCNI :

« En tant que PDG/présidente de 19 To Zero, je dirige de nombreux travaux liés à l’adoption des vaccins, en particulier pour la COVID-19. Ces subventions sont largement axées sur l’augmentation de l’utilisation du vaccin contre la COVID-19, bien que certaines des subventions de l’ASPC [Agence de santé publique du Canada] se concentrent également sur d’autres vaccinations de routine. » (Soulignements ajoutés)

Dre Potter ne mentionne pas dans sa déclaration que 19 to Zero est financé par des pharmaceutiques, dont Moderna, alors qu’il s’agit clairement d’un conflit d’intérêts pouvant influencer ses recommandations au gouvernement sur la vaccination.

On peut la voir ici dans une séance d’information où elle ne mentionne aucun conflit d’intérêts lorsqu’elle se présente comme médecin de famille faisant de la « recherche en communication sur les vaccins » :

Dr Jia Hu

Le PDG et cofondateur de 19 to Zero est le Dr Jia Hu, « médecin spécialiste de la santé publique et de la médecine préventive ». On peut lire ce qui suit dans sa biographie sur le site d’ACCT, Action! Chinese Canadians Together :

« Il a été impliqué dans tous les aspects de la réponse au COVID-19, y compris l’intensification des tests, les vaccinations, les communications et l’élaboration de politiques. Il est également médecin à la Cleveland Clinic Canada et directeur médical de l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada. Il conseille un certain nombre de grandes entreprises et plusieurs paliers de gouvernement sur des questions liées à la santé. Auparavant, il était consultant en gestion chez McKinsey and Co et a travaillé sur la politique pharmaceutique pour le Conseil d’État chinois. » (Soulignements ajoutés)

Dr Hu est par ailleurs médecin hygiéniste pour Alberta Health Services, il travaille donc pour le ministère de la Santé albertain. Il est cité dans de nombreux articles comme un expert de 19 to Zero, sans un mot sur le financement de la coalition par des pharmaceutiques et le gouvernement fédéral.

Son C.V. ci-dessous, qui, sauf erreur, ne se trouve pas sur le site de 19 to Zero, nous donne de plus amples informations sur 19 to Zero et sur la provenance du financement pour la recherche du Dr Hu :

  • 19 to Zero compte plus 500 personnes, dont les noms ne figurent nulle part sur le site
  • Dr Hu est à la tête de CONVINCE, un projet de Vaccine Confidence Project, partenaire de 19 to Zero
  • En 2020 seulement, Dr Hu a déclaré le financement suivant pour ses recherches :
    • 529 638 dollars d’Alberta Innovates et de Pfizer Alberta Collaboration in Health Fund
    • 215 000 dollars de GlaxoSmithKline Canada
    • 40 000 dollars de Sanofi
    • 40 000 dollars de Merck Canada Inc.
    • 200 000 de Moderna
    • 200 000 de Loblaw/Shoppers Drugmart
  • Pour la période 2019-2022, il a reçu en financement de recherche 787 004 dollars de Pfizer
  • Dr Hu reçoit aussi de larges sommes du gouvernement fédéral.

Dans les médias, on présente généralement le Dr Hu et 19 to Zero de la même manière, sans aucune mention de leurs conflits d’intérêts réels ou apparents.

Voici à titre d’exemple un article de La Presse Canadienne paru le 2 mai 2022 à la fois dans The Gazette, « COVID updates, May 2: As pandemic eases, Quebec set to decide if mask mandate will fall May 14 » (Mises à jour sur la COVID-19, le 2 mai : À mesure que la pandémie s’atténue, le Québec est prêt à décider si l’obligation de porter le masque tombera le 14 mai), et sur CBC, « Younger Canadians slow to get COVID boosters, but experts still ‘strongly’ recommend the shot » (Les jeunes Canadiens tardent à recevoir des vaccins contre la COVID-19, mais les experts recommandent toujours fortement la vaccination)  :

« Dr Hu est le PDG de 19 to Zero, composé de médecins, d’infirmières, d’économistes et d’autres experts, qui visent à aider les gouvernements, les entreprises et les communautés à travers le Canada à renforcer la confiance dans les vaccins. » (Soulignements ajoutés)

Cette présentation porte à croire que 19 to Zero n’est qu’un groupe d’experts indépendants qui veulent aider à « renforcer la confiance dans les vaccins », de manière tout à fait désintéressée.

Theresa Tang

Co-fondatrice de 19 to Zero, Theresa Tang est interviewée dans cet article de CBC ave le Dr Hu, « The vaccine procrastinators: Why some 20- to 29-year-olds aren’t in a rush to get the jab » (Les procrastinateurs de la vaccination : pourquoi les jeunes de 20 à 29 ans ne sont pas pressés de recevoir la piqûre), toujours sans mentionner les conflits d’intérêts.

« 19 to Zero, une coalition d’experts dédiés à l’instauration de la confiance dans les vaccins, a commencé à utiliser des campagnes de marketing sur les réseaux sociaux pour lutter contre la désinformation. » (Soulignements ajoutés)

Encore une fois, cette présentation est une forme de mensonge par omission. Le lecteur devrait être informé que 19 to Zero a été financé par Moderna et le gouvernement fédéral. Il y a là soit un manque de rigueur et d’exactitude, soit un manque d’honnêteté.

Notons que Mme Tang a été curatrice et « façonneuse mondiale » (global shaper) pour le Forum économique mondial (FEM) entre juin 2017 et juillet 2020.

Le chapitre de Calgary des Global Shapers du FEM a appuyé 19 to Zero en organisant des séances d’informations pour « changer les perceptions sur la vaccination contre la COVID-19 ».

Rappelons que très tôt en 2020, alors qu’on ne savait presque rien sur la létalité de la covid, le FEM, en partenariat avec la London School of Hygiene and Tropical Medicine, parlait de la « nécessité » d’être vacciné contre la covid pour « protéger la santé publique et permettre aux gens de retourner confortablement au travail et à l’école ».

La London School of Hygiene and Tropical Medicine, où le Dr Hu a obtenu sa maîtrise, est comme tant d’autres institutions du « savoir » abondamment financée par la Fondations Gates. Son premier don en l’an 2000 était de 40 millions de dollars :

L’université a reçu un autre don de près de 40 millions en 2007 pour lutter contre la malaria et, depuis 2008, près de 42 millions de dollars pour la préparation aux pandémies et aux pneumonies. Ces centaines de millions de dollars ne sont qu’une partie du financement de la Fondation Gates à cette université.

Les partenaires de 19 to Zero

Parmi les partenaires de 19 to Zero, on trouve des organisations autant célèbres que méconnues, lesquelles ont souvent les mêmes partenaires, dont plusieurs pharmaceutiques, la Fondation Rockefeller, la Fondation Bill & Melinda Gates et le Forum économique mondial pour ne citer qu’eux.

Les partenaires suivants de 19 to Zero méritent une attention particulière :

Firme de relations publiques tristement célèbre pour son œuvre propagandiste ayant galvanisé l’opinion publique en faveur de la guerre du Golfe en 1991, mettant en vedette Nayirah, une jeune Koweïtienne qui s’est avérée plus tard être la fille de l’ambassadeur du Koweït aux États-Unis. Nayirah avait fait un faux témoignage selon lequel des soldats irakiens avaient sorti des bébés de leurs incubateurs pour les jeter sur le sol dans un hôpital du Koweït.

Hill + Knowlton a été engagée en 2020 par l’Organisation mondiale de la Santé pour redorer son image et combattre « l’infodémie » avec l’aide des influenceurs. 

Emergence se décrit comme « une agence créative mondiale dédiée à l’impact social ». Elle se spécialise dans la modification des comportements, soit l’ingénierie sociale, et « aide une grande variété d’organisations à impact social à engager le public et à influencer les comportements. » (Soulignements ajoutés)

Cette firme de communication a un impressionnant réseau de partenaires incluant des sociétés pharmaceutiques, la Fondation Rockefeller, le Forum économique mondial, le média Vice, ainsi que le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’Organisation des Nation Unies :

  • Vaccine Confidence Project

Il s’agit d’un groupe de recherche sur le « scepticisme grandissant envers la vaccination à travers le monde ». Tel que mentionné plus tôt, Dr Jia Hu en fait partie.

Parmi les partenaires de recherche de Vaccine Confidence Project, on trouve des entités qui reviennent fréquemment comme partenaires ou bénéficiaires des grandes Fondations et organisations :

  • l‘Université Johns Hopkins, organisatrice de la simulation de pandémie Event 201 avec la Fondation Bill & Melinda Gates et le Forum économique mondial. L’exercice recommandait l’union des médias, des médias sociaux et des gouvernements pour la promotion d’un discours unique et la lutte à la « désinformation », c’est-à-dire aux discours critiques;

« La professeure Larson dirigeait auparavant la Communication mondiale sur l’immunisation à l’UNICEF, elle a présidé le groupe de travail sur la promotion de GAVI et a siégé au groupe de travail SAGE de l’OMS sur la réticence à la vaccination. » (Soulignements ajoutés)

  • Inclen Trust International, un projet lancé en 1980 par la Fondation Rockefeller « avec un objectif primordial de promouvoir l’épidémiologie clinique en tant que discipline passerelle entre la médecine clinique et la santé publique ».

Inclen Trust International est, entre autres, financé par :

  • la Fondation Bill & Melinda Gates
  • la Fondation Rockefeller
  • l’Organisation mondiale de la Santé (financée aussi par les Fondations Gates et Rockefeller, ainsi que GAVI)

L’institut compte parmi ses collaborateurs :

Vaccine Confidence Project est largement financé par l’industrie pharmaceutique, ainsi que par Big Tech (Meta, YouTube), le Forum économique mondial et la Fondation Bill & Melinda Gates :

On voit déjà le topo : des organismes à but non lucratifs et des groupes de recherche imbriqués servent d’écrans à des organisations, des fondations et des sociétés intéressées pour faire circuler leur propagande sur les vaccins.

Il ne s’agit que d’un clin d’œil sur un vaste réseau international de propagande vaccinale au sein duquel on retrouve trop souvent les mêmes joueurs.

Mais comment expliquer la nécessité d’un tel réseau tentaculaire?

Il semble que cette propagande planétaire soit motivée par une confiance en la vaccination bien plus faible que ce que l’on veut nous faire croire.

La méfiance envers les vaccins plus répandue qu’on le prétend

Si l’on nous répète continuellement – et faussement – que « les vaccins sont sûrs et efficaces », c’est possiblement parce que les gens n’y croient pas vraiment.

C’est-ce qu’a révélé un rapport effectué par Vaccine Confidence Project, State of Vaccine Confidence in the EU & UK.

En moyenne, seulement 48,75 % des Européens sont « tout à fait d’accord que les vaccins sont sûrs ».

Soulignons que la méthodologie de ce sondage est largement inadéquate, puisque pour chaque catégorie, on indique que « “Ni l’un ni l’autre” » comprend “Ne sait pas”, “Pas de réponse”, “Plutôt d’accord” et “Plutôt pas d’accord” ».

Comment “Plutôt d’accord” et “Plutôt pas d’accord” » peuvent-ils se retrouver dans la même catégorie? Cette façon de faire brouille énormément les cartes et ce manque de transparence donne l’impression que le portrait réel est largement défavorable à l’industrie. Sinon, pourquoi manipuler ainsi les données?

On peut voir les données pour chaque catégorie en téléchargeant la feuille Excel, comme celle-ci-dessous portant sur la question de l’innocuité des vaccins contre la grippe. La catégorie « Ni l’un ni l’autre » comprend le plus gros pourcentage, ce qui fausse complètement les résultats déjà peu reluisants :

Voici les données partielles pour les questions

  • sur l’innocuité (sûreté) des vaccins en général :

  • sur l’efficacité des vaccins en général :

  • sur l’importance des vaccins contre la grippe

  • sur l’innocuité des vaccins contre la grippe

Le rapport conclut étrangement :

« Une grande majorité de la population de l’UE et du Royaume-Uni estime que les vaccins sont importants (92 %), sûrs (87 %), et efficaces (90 %). »

Cette conclusion ne reflète pas les données présentées ci-dessus, lesquelles démontrent plutôt qu’environ de la moitié de la population européenne est tout à fait d’accord avec ces affirmations.

Maintenant, si la moitié des Européens ne sont pas tout à fait d’accord que les vaccins sont importants, sûrs et efficaces, qu’en est-il des Canadiens?

Une étude de 2016 publiée dans la revue gouvernementale Relevé des maladies transmissibles au Canada (RMTC), « Acceptation, refus et hésitation à la vaccination au Canada : défis et approches proposées », a montré que « 70 % des parents interrogés ont dit être préoccupés par les effets secondaires potentiels des vaccins et 37 % ont dit croire que le vaccin pouvait causer la maladie qu’il devait prévenir ».

Cette idée est loin d’être farfelue puisque le 3e effet secondaire des injections Pfizer contre la covid est… la covid. Cette information est tirée de leurs propres données (ci-dessous), décortiquées par des experts véritablement indépendants dans le livre Pfizer Documents Analysis Reports (p.229).

Une autre étude menée chez des pédiatres en 2015 a révélé « qu’au cours des 12 mois précédents, 89 % des répondants ont rencontré des parents qui se disaient préoccupés par les vaccins pour enfants ».

Selon une étude de 2022 de l’Agence de santé publique du Canada, l’hésitation à la vaccination au Québec est largement supérieure à celle des autres provinces, soit 23,9 %, alors que ce taux oscille autour de 15 % dans les autres provinces, sauf dans les régions du Nord, où il se situe à 21,9 %.

En ce qui concerne la vaccination contre la grippe saisonnière, la couverture au Canada pour la saison 2019-2020 était de 41,8 % pour les 18 ans et plus, toujours selon l’Agence de la santé publique du Canada.

Dans une autre étude de 2020 du RMTC intitulée « Acceptation de la vaccination : comment instaurer et préserver la confiance dans la vaccination », on peut lire :

« Les études révèlent que de nombreux parents canadiens se disent préoccupés par la vaccination, et que tous les parents ne sont pas convaincus de l’exactitude ou de l’impartialité de la recherche scientifique (4,5). Dans une enquête réalisée par le Réseau canadien de recherche sur l’immunisation en 2015, 70 % des personnes interrogées estimaient qu’il était de leur devoir, en tant que parents, de remettre en question la vaccination, et 19 % se considéraient comme l’hésitation à la vaccination (sic) (4). Les sondages menés au Canada montrent qu’une grande partie de la population a une image négative des vaccins, environ 20 % croyant toujours que les vaccins sont liés à l’autisme (6–10). » (Soulignements ajoutés)

Les auteurs ajoutent que « la recherche a démontré que le fait de présenter la vaccination comme une norme sociale pouvait susciter et renforcer le soutien à son égard », puisque « [l]es normes sociales sont de puissants catalyseurs du comportement humain ». (Soulignements ajoutés)

Il est bon de rappeler à quel point on a martelé durant la crise covid que les mesures sanitaires draconiennes, incluant la vaccination de masse, étaient désormais la « nouvelle normalité » :

Les études sur l’hésitation vaccinale ci-dessus démontrent qu’un nombre significatif de Canadiens, dont près du quart des Québécois, ont des préoccupations légitimes face à la vaccination en général, particulièrement en ce qui concerne les effets secondaires.

Et c’est le rôle de Radio-Canada d’informer les Canadiens sur ce sujet et d’aborder leurs préoccupations de manière impartiale et ouverte, et non pas en les dénigrants, en participant à l’ingénierie sociale financée par les pharmaceutiques, en faisant abstraction des conflits d’intérêts d’organismes comme LaSciencedAbord et 19 to Zero, mais surtout de ceux de l’OMS et des universités, et en se joignant au cartel de désinformation et de censure Trusted News Initiative (TNI), profitant principalement à l’industrie pharmaceutique.

Le premier témoignage du journaliste Rodney Palmer devant la Commission d’enquête nationale citoyenne portait justement sur TNI.

Voir le témoignage intégral ci-dessous (cliquer sur la vidéo) :

Voici les partenaires de Trusted News Initiative en Europe et en Amérique du Nord :

Radio-Canada a failli à sa mission et a trahi les Canadiens

Une autre journaliste de Radio-Canada, Marianne Klowak, a livré un témoignage choc devant la Commission d’enquête nationale citoyenne à Ottawa le 18 mai dernier. Mme Klowak a raconté comment elle était humiliée de la couverture médiatique de la société pour laquelle elle travaillait depuis 34 ans.

Voir le témoignage intégral ci-dessous (cliquer sur la photo) :

À Winnipeg, où elle était située, les manifestations de 2000 personnes étaient réduites à « plus de 250 » personnes dans les reportages. Ses enquêtes sur les effets secondaires des injections étaient systématiquement rejetées. Elle voyait la confiance du public s’éroder.

À l’interne, pendant qu’on traitait les dissidents de covidiots sur les plateaux, le syndicat recevait de nombreuses plaintes d’employés concernant le non-respect de l’éthique journalistique dans leur milieu de travail, a raconté Mme Klowak.

Face à ce manque d’éthique provoquant la frustration et la perte de confiance du public, incapable de vivre avec la culpabilité de ne pas avoir pu rendre publics les témoignages d’effets secondaires qu’elle avait récoltés, Marianne Klowak a quitté CBC.

La mission de CBC-Radio-Canada est d’informer les Canadiens avec équité et exactitude :

« La mission de Radio-Canada dans les émissions d’information est donc d’informer les Canadiens sur les questions qui les préoccupent afin qu’ils puissent décider librement de leur avenir. Pour ce faire, il faut identifier et explorer à fond, dans un souci d’équité, d’intégralité et d’exactitude, les questions auxquelles ils sont confrontés, et leur faire connaître, honnêtement et équitablement, les courants d’opinion actuels sur ces questions, compte tenu de la représentativité de ceux-ci.

Les émissions d’information doivent refléter le Canada comme pays et évoquer les dimensions sociales, économiques, politiques, culturelles et linguistiques de l’appartenance à la communauté canadienne. Ces émissions couvrent donc les questions qui préoccupent les Canadiens et elles présentent la diversité des opinions qui ont cours sur ces sujets d’intérêt public. » (Soulignements ajoutés)

La société d’État et ses Décrypteurs n’ont pas rempli cette mission. Ils ont ignoré ou ridiculisé les Canadiens qui avaient des opinions contraires au dogme covidien et des préoccupations légitimes sur la vaccination.

Ces préoccupations ne font que grandir, ici comme ailleurs.

Selon l’article du Lancet en pré-impression paru le 8 mai dernier « Global declines in vaccine confidence from 2015 to 2022: a largescale retrospective analysis » :

« Les dernières estimations de l’OMS/UNICEF sur la couverture vaccinale nationale des enfants ont révélé les plus fortes baisses de la vaccination systématique dans le monde depuis trois décennies. Bien que la pandémie de COVID-19 ait contribué à ces baisses via des perturbations du côté de l’offre qui ont eu un impact sur la disponibilité des vaccins, la mesure dans laquelle la pandémie de COVID-19 a eu un impact sur les obstacles du côté de la demande, tels que la confiance dans les vaccins, n’est pas encore bien comprise. » (Soulignements ajoutés)

Cette incompréhension s’explique par le désir de ne pas comprendre.

Nous n’avons toujours pas eu de débat public au sujet des injections covid malgré les innombrables demandes. L’étude citée ci-dessus souligne que depuis la pandémie, « la perception de l’importance des vaccins pour les enfants a connu des baisses significatives dans 46 des 55 pays étudiés ».

Radio-Canada a lamentablement échoué à sa mission depuis 3 ans. Depuis 2020, la société d’État s’est alliée indirectement à Big Pharma et directement à Big Tech pour censurer et calomnier des Canadiens, et maintenir le peuple entier dans l’ignorance en prétextant lutter contre la désinformation.

Les Décrypteurs ont agi durant la crise à titre de média de vérification pour Facebook, contribuant à censurer des informations vérifiées, vérifiables et cruciales pour les Canadiens « sur les questions qui les préoccupent afin qu’ils puissent décider librement de leur avenir » :

Le diffuseur public a suivi la recommandation no. 7 du Forum économique mondial et de la Fondation Bill & Melinda Gates, clairement évoquée au terme de la simulation de pandémie Event 201 :

« Les gouvernements devront s’associer aux entreprises de médias traditionnels et sociaux pour rechercher et développer des approches agiles pour lutter contre la désinformation. » (Soulignements ajoutés)

L’alliance des médias avec les gouvernements, Big Pharma et Big Tech est la pierre angulaire d’un ordre mondial totalitaire. Cette alliance forme une police mondiale de la pensée, empêchant tout débat et toute dissidence.

Depuis 2020, les piliers de la démocratie, censés servir de contre-poids les uns envers les autres, participent conjointement à une guerre cognitive contre le peuple. Cette guerre, la Défense nationale la décrivait comme une « menace invisible » dans le cadre du Défi innovation de l’OTAN à l’automne 2021 :

« Les tentatives de l’adversaire de manipuler le comportement humain constitueront un défi permanent pour la défense et la sécurité des pays alliés. Cette menace émergente de la guerre moderne va au-delà du contrôle du flux d’informations. La guerre cognitive cherche à modifier non seulement ce que les gens pensent, mais aussi leur façon d’agir. Les attaques contre le domaine cognitif impliquent l’intégration de capacités de cybernétique, de désinformation, de psychologie et d’ingénierie sociale […]

La guerre cognitive positionne l’esprit comme un espace de combat et un domaine contesté. Son objectif est de semer la dissonance, de susciter des récits contradictoires, de polariser l’opinion et de radicaliser les groupes. La guerre cognitive peut inciter les gens à agir d’une manière qui peut perturber ou fragmenter une société autrement cohésive. Le désordre qui en résulte peut influencer la prise de décision, modifier les idéologies et susciter la méfiance des alliés. » (Soulignements ajoutés)

Radio-Canada, comme la très grande majorité des grands médias, a contribué à mener une guerre cognitive contre le peuple, selon cette définition.

La société d’État a, selon deux de ses journalistes de carrière, trahi la population qu’elle a pour mandat de servir.  

Et cette trahison profite à l’industrie pharmaceutique et à de puissantes organisations qui n’ont pas à cœur l’intérêt des peuples.

2 commentaires sur “Experts « indépendants » financés par le gouvernement et Big Pharma : la trahison de CBC/Radio-Canada

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  1. Bonjour,

    J’ai participé à une manifestation contre le couvre-feu et les mesures sanitaires à Sherbrooke en janvier 2022 et je viens juste de recevoir ma date d’audience… À votre connaissance, est-ce que quelqu’un a réussi à contester avec succès ces amendes vraiment exagérées de plus de mille dollars ? Si oui, est-ce que je pourrais avoir des pistes pour y arriver moi aussi ?

    Merci beaucoup et continuez votre excellent travail !

    J’aime

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