Données britanniques saisissantes sur les injections covid : Dangereuses, inefficaces et extrêmement coûteuses

Illustration : Anthony Freda

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Le 17 mars dernier, le député de Leicestershire, Andrew Bridgen, a fait le procès des doses de rappel covid au parlement britannique devant une chambre vide.

Dans son allocution, M. Bridgen aborde les impacts des doses de rappel covid, d’une part sur la santé des Britanniques et, de l’autre, sur les finances du pays.

En se basant sur des statistiques officielles, il démontre habilement que les injections contre la covid ne sont ni sûres ni efficaces, en plus de coûter très cher aux contribuables, tout en rapportant d’énormes profits à l’industrie, laquelle est totalement immunisée contre toute poursuite liée aux effets secondaires de ses produits.

Impacts sur la santé

M. Bridgen compare le nombre de doses de rappel requises pour prévenir une seule hospitalisation covid avec le nombre d’effets secondaires graves que ces doses entraînent.

Les effets secondaires considérés comme graves sont les suivants :

• mort
• danger de mort
• hospitalisation ou prolongation d’une hospitalisation existante
• incapacité ou invalidité persistante ou importante
• anomalie congénitale
• tout problème considéré comme important sur le plan médical en fonction d’un jugement médical

Andrew Bridgen mentionne d’abord une étude de septembre 2022, publiée dans la revue médicale Vaccine. Cette étude de Dr Joseph Fraiman et al. se base sur les données des essais cliniques de phase III des injections à ARNm identifiées par la Brighton Collaboration, un organisme à but non lucratif (OBNL) dédié à la recherche sur l’innocuité des vaccins.

Notons que cet OBNL est financé par la Coalition for Epidemic Preparedness Innovation (CEPI) et qu’il compte parmi ses partenaires l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Food and Drug Administration (FDA). Il ne s’agit donc pas d’un organisme « antivax ».

L’étude du Dr Fraiman détaille la fréquence des événements indésirables graves suivant les injections à ARNm de Pfizer et de Moderna.

Bridgen présente ainsi les conclusions de l’étude en les rapportant aux doses de rappel  :

• Pfizer : 10,1 effets secondaires graves pour chaque 10 000 injections;
  • 1 personne sur 990 à qui l’on administre une dose de rappel aura un effet secondaire grave;
• Moderna : 15,1 effets secondaires graves pour 10 000 injections;
  • 1 personne sur 662 à qui l’on administre une dose de rappel aura un effet secondaire grave;
• Données combinées :
  • 1250 effets secondaires graves pour chaque million de doses de rappel;
  • 1 chance sur 800 d’être victime d’un effet secondaire lors de l’administration d’une dose de rappel.

Le député de Leicestershire basera le reste de son intervention sur les données officielles du gouvernement du Royaume-Uni.

Doses de rappel nécessaires pour éviter une seule hospitalisation covid proportionnellement au nombre d’effets secondaires graves

a) Hors soins intensifs

Dans le Tableau 1 ci-dessous, on voit combien de personnes en santé doivent recevoir une dose de rappel afin de prévenir l’hospitalisation covid d’une seule personne, hors soins intensifs.

Pour chaque groupe d’âge, Bridgen donne le nombre d’effets secondaires graves proportionnel au nombre de doses :

GROUPE D’ÂGE	DOSES DE RAPPEL NÉCESSAIRES POUR ÉVITER UNE SEULE HOSPITALISATION HORS SOINS INTENSIFS	NOMBRE D’EFFETS SECONDAIRES GRAVES
50-59	43 600	55
40-49	92 000	116
30-39	210 400	263

C’est donc dire que pour les 30-39 ans, 263 personnes auront des effets secondaires graves, incluant la mort, pour prévenir une seule hospitalisation covid hors soins intensifs.

Les risques l’emportent clairement sur les bienfaits, et ce pour tous les groupes d’âge.

b) Soins intensifs

Dans le Tableau 2, on voit combien de personnes en santé doivent recevoir une dose de rappel afin de prévenir l’hospitalisation covid d’une seule personne aux soins intensifs :

GROUPE D’ÂGE	DOSES DE RAPPEL NÉCESSAIRES POUR ÉVITER UNE SEULE HOSPITALISATION AUX SOINS INTENSIFS	NOMBRE D’EFFETS SECONDAIRES GRAVES
50-59	256 400	321
40-49	932 500	1165
30-39	?	?

Il y aurait donc, chez les 40-49 ans, 1165 victimes d’effets secondaires graves, incluant la mort, pour chaque hospitalisation covid aux soins intensifs évitée.

Pour la catégorie 30-39 ans, il est impossible de savoir combien de doses sont nécessaires pour éviter une hospitalisation aux soins intensifs, puisque, selon les données gouvernementales, pas une seule personne de ce groupe d’âge n’a été admise aux soins intensifs pour la covid.

Par conséquent, il est également impossible de savoir quelle serait la proportion d’effets secondaires liée à une admission aux soins intensifs pour ce groupe d’âge.

Chez les 70 ans et plus, le groupe le plus vulnérable, 800 doses de rappel sont nécessaires pour prévenir 1 hospitalisation covid. C’est donc dire qu’en se faisant injecter une 3^e dose, les 70 ans et plus troquent le risque d’une hospitalisation covid contre le risque d’une hospitalisation en raison d’un effet secondaire grave de l’injection, incluant la mort.

La différence, selon Bridgen, c’est que Big Pharma engrange d’énormes profits avec les doses de rappel.

Les coûts pour les contribuables

Le programme d’injection covid a coûté 8,3 milliards de livres sterling au Royaume-Uni (environ 13,8 milliards de dollars canadiens). Les médecins et pharmaciens étaient payés 24 livres sterling par injection, mais dans les centres de vaccination ce paiement était de 34 livres par dose, selon GPonline, le site web des professionnels de la santé du Royaume-Uni.

Bridgen ajoute à cela le coût du traitement lui-même, qu’il arrondit à 20 livres sterling, et calcule uniquement le montant le plus bas offert aux vaccinateurs, soit 24 livres, pour un montant total de 44 livres pour chaque dose injectée (environ 73 dollars canadiens).

Selon ce calcul, voici les coûts associés à l’administration de doses de rappel pour prévenir une seule hospitalisation hors soins intensifs et aux soins intensifs selon le groupe d’âge :

GROUPE D’ÂGE	COÛTS POUR ÉVITER UNE SEULE HOSPITALISATION HORS SOINS INTENSIFS (EN LIVRES STERLING)	COÛTS POUR ÉVITER UNE SEULE HOSPITALISATION AUX SOINS INTENSIFS (EN LIVRES STERLING)
50-59	1,9 MILLIONS	PLUS DE 11 MILLIONS
40-49	PLUS DE 4 MILLIONS	(Pas de données)
30-39	PLUS DE 9 MILLIONS	(Pas de données)

Les coûts humains et financiers sont énormes, affirme Bridgen, et les données sont claires :

« [P]our toutes les personnes en bonne santé et toutes les personnes de moins de 70 ans considérées à risque, les risques associés aux vaccins expérimentaux et aux doses de rappel l’emportent sur la probabilité d’être gravement touchées par la COVID-19. Même pour le groupe le plus vulnérable — les 70 ans et plus avec des problèmes de santé — les risques sont absolument identiques. »

Malgré cela, ajoute Bridgen, le NHS (National Health Service) continue de prétendre sur son site web que les injections covid sont « sûres et importantes » et que les effets secondaires sont « rares ».

Il termine en disant :

« Une [victime d’effet secondaire] sur 800, ce n’est pas rare, surtout lorsqu’on s’attend à ce que le public prenne de multiples doses, ce qui l’expose de nouveau au même risque.

Le gouvernement doit être honnête à ce sujet, tout comme il doit l’être au sujet du financement de la MHRA (Medicines and Healthcare products Regulatory Agency), dont 86 % provient des grandes sociétés pharmaceutiques.

D’après les données mêmes des essais cliniques des fabricants, les vaccins expérimentaux à ARNm ne sont pas sûrs, puisqu’en moyenne une personne sur 800 risque de mourir ou de subir des blessures graves en le prenant. Malgré les assurances initiales et répétées, les vaccins expérimentaux à ARNm ne sont pas efficaces pour prévenir l’infection, la transmission ou l’hospitalisation due la COVID-19, selon les données mêmes du gouvernement.

Ces vaccins expérimentaux ne sont pas nécessaires étant donné les risques et les bienfaits du traitement, et ils coûtent une fortune au pays tout en créant une pression énorme sur le NHS en raison de leurs effets secondaires. »

Le ratio risques/bénéfices ainsi que les coûts associés à ce traitement expérimental doivent nécessairement être plus ou moins les mêmes au Canada.

Nos systèmes hautement défaillants de pharmacovigilance, combinés à l’énorme réticence, voire l’incapacité des professionnels de la santé à accepter qu’ils ont fait la promotion d’un produit nocif, nous empêchent cependant de voir l’ampleur de la dévastation causée par ces produits pourtant glorifiés et censés nous libérer du mal.

Ils nous auront toutefois démontré que la science, peut, elle aussi, n’être qu’une croyance.

Amen.