« Obama a préparé le terrain nécessaire à Trump pour une répression sans précédent de la presse. » Trevor Timm, directeur exécutif de la fondation à but non lucratif pour la liberté de la presse Freedom of the Press Foundation (If Donald Trump Targets Journalists, Thank Obama)
« Le procureur général d’Obama a maintes fois autorisé le FBI à utiliser des mesures intrusives contre les journalistes plus que jamais auparavant dans l’histoire récente. Les obstacles moraux ont été levés pour que le procureur général de Trump aille plus loin […] » Dana Priest, reporter du Washington Post et récipiendaire du prix Pulitzer (Ibid.)
« La guerre d’Obama contre les fuites et d’autres efforts pour contrôler l’information est la plus agressive que j’ai vue depuis l’administration Nixon alors que j’étais l’un des rédacteurs impliqués dans l’enquête du Washington Post sur le Watergate. » Leonard Downie Jr., professeur de journalisme à la Walter Cronkite School of Journalism de l’Arizona State University (The Obama Administration and the Press)
« Quand on voit que des policiers peuvent mettre sous écoute ou retracer les appels d’un journaliste. Quand on a les numéros de téléphones avec qui on communique, cela commence à être une atteinte importante [à la liberté de presse]. » Patrick Lagacé à propos de l’espionnage de la police de Montréal dont il a fait l’objet (Lagacé espionné: «une atteinte très inquiétante» à la liberté de presse)
Malgré les attaques sans précédent de Barack Obama contre les lanceurs d’alerte et les mesures intrusives qu’il a autorisées le FBI à utiliser contre les journalistes, vouer un culte à ce dernier et mépriser Vladimir Poutine semblent être deux critères d’embauche pour quiconque souhaite devenir chroniqueur à La Presse.
Les exemples d’adoration obscène pour l’ancien président étasunien et de mépris dégoulinant envers le président russe sont nombreux, mais nous n’examinerons que le plus récent, Le monde a besoin de plus d’Obama, un texte signé Alexandre Sirois.
Le chroniqueur s’est visiblement enivré en buvant les paroles d’Obama, lequel est, avouons-le, un puissant orateur. Cependant, le rôle d’un journaliste n’est pas de déborder d’admiration pour les hommes politiques en écoutant leurs discours exaltants, mais plutôt de vérifier si leurs paroles concordent avec leurs actes, une tâche à laquelle, vous l’aurez deviné, Alexandre Sirois a lamentablement échoué.
Ce dernier écrit :
« Et comme Barack Obama est tombé dans la marmite de l’espoir quand il était petit, il a aussi fait preuve d’optimisme. Il rappelé que l’humanité a « traversé des époques plus sombres » et s’est dit convaincu que « le bien triomphera ».
Le discours a duré plus d’une heure, mais il mérite d’être entendu (ou lu) du début à la fin. Il s’agit, comme son entourage l’avait expliqué, d’un « message de tolérance, d’inclusion et de démocratie ». Un avertissement, mais aussi un appel à la mobilisation pour la sauvegarde de valeurs et de principes universels désormais menacés […]
Entendre l’ancien président démocrate livrer ce plaidoyer pour plus de solidarité et d’humanité était inspirant. Rassurant, aussi. Mais c’était également… frustrant.
Car encore une fois, il nous rappelle – il l’avait fait ici même à Montréal en juin 2017 – à quel point il nous manque. »
Devant tant d’obséquiosité, les questions suivantes s’imposent :
De quel « nous » parle-t-on ici? Ce « nous » inclut-il les journalistes qui ont fait l’objet d’espionnage par le FBI et le ministère étasunien de la Justice? Inclut-il les victimes innocentes des sept guerres menées par Obama? Alexandre Sirois connaît-il son bilan sanglant?
Puisque l’effet capiteux des paroles d’Obama semble avoir oblitéré toutes les données factuelles qui auraient permis au chroniqueur d’éviter cette dégoûtante éjaculation de louanges, rappelons à M. Sirois l’héritage de l’homme qui, selon lui, « nous manque », et qui a su et sait toujours aveugler tant de journalistes comme lui :
- 7 guerres dans des pays à majorité musulmane;
- 10 fois plus de frappes de drones que George W. Bush;
- Guerre aux lanceurs d’alerte (whistleblowers) plus que tous les autres présidents réunis (oui oui, tous les autres RÉUNIS);
- Taux record de pauvreté chez les enfants noirs;
- Augmentation des inégalités;
- Aucune règlementation des banques, responsables de la crise financière de 2008, aucun banquier poursuivi en justice; Obama fait aujourd’hui une fortune en faisant des discours pour Wall Street;
- Autorisation de l’« Acte de protection de Monsanto ».
Examinons cet héritage de plus près.
1- Barack Obama a livré 7 guerres dans des pays à majorité musulmane.
Oui, c’est bien plus de guerres que George W. Bush dont pourtant personne ne s’ennuie. Au cours des 7 ans qui ont succédé aux espoirs de paix au Moyen-Orient qu’il nous avait offerts dans son fameux discours « Un nouveau départ » au Caire le 4 juin 2009, Obama a fait pleuvoir les bombes sur la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, le Yémen, la Somalie et le Pakistan. « Sept pays à majorité musulmane », rappelle Medea Benjamin dans un article du Guardian.

Elle ajoute :
« Alors que le candidat Obama s’engageait à mettre fin aux guerres de George W. Bush, il quitte son poste après avoir été en guerre plus longtemps que tout autre président de l’histoire américaine. Il est également le seul président à avoir servi deux mandats complets avec le pays en guerre.
Le président Obama a réduit le nombre de soldats américains combattant en Afghanistan et en Irak, mais il a considérablement augmenté les guerres aériennes et l’utilisation de forces d’opérations spéciales dans le monde entier. En 2016, on pouvait trouver les forces spéciales étasuniennes dans 70% des pays du monde, soit 138 pays – une hausse stupéfiante de 130 % depuis l’époque de l’administration Bush.
Revenant sur l’héritage du président Obama, Micah Zenko du Council on Foreign Relations a ajouté les données du département de la Défense sur les frappes aériennes et a fait une révélation surprenante : rien qu’en 2016, l’administration Obama a largué au moins 26 171 bombes. Cela signifie que chaque jour l’année dernière, l’armée des États-Unis a fait sauter des combattants ou des civils à l’étranger avec 72 bombes : c’est trois bombes toutes les heures, 24 heures par jour. »
2- Obama a ordonné 10 fois plus de frappes de drones que George W. Bush
The Bureau of Investigative Journalism, un organisme britannique indépendant à but non lucratif a publié de nombreux reportages sur la guerre des drones de Barack Obama. En janvier 2017, le Bureau écrivait :
« Il y a eu dix fois plus de frappes aériennes dans la guerre secrète au terrorisme pendant la présidence de Barack Obama que sous son prédécesseur, George W. Bush.
Obama a épousé le programme de drones étasunien, supervisant plus de frappes dans sa première année de mandat que ne l’avait fait Bush durant toute sa présidence. Un total de 563 frappes, en grande partie par des drones, ont visé le Pakistan, la Somalie et le Yémen lors des deux mandats d’Obama, contre 57 frappes sous Bush. Entre 384 et 807 civils ont été tués dans ces pays, selon des rapports enregistrés par le Bureau. »
3- Obama a fait la guerre aux lanceurs d’alerte (whistleblowers) plus que tous les autres présidents des États-Unis réunis
Plus que tous les autres présidents des États-Unis réunis. Ça vaut la peine de le répéter.
On peut lire dans l’article de James Risen, publié dans le New York Times en décembre 2016 :
« Si Donald J. Trump décidait en tant que président de jeter un lanceur d’alerte en prison pour avoir tenté de parler à un journaliste ou si le FBI espionnait un journaliste, il aurait un homme à remercier pour lui avoir légué un tel pouvoir : Barack Obama […]
Au cours des huit dernières années, l’administration a poursuivi neuf personnes pour avoir fait des dénonciations ou fait couler de l’information contre seulement trois pour toutes les administrations précédentes réunies. Il a utilisé à plusieurs reprises la Loi sur l’espionnage, une relique de l’époque de la Première Guerre mondiale, pas dans le but de poursuivre les espions, mais pour s’en prendre aux fonctionnaires qui ont parlé aux journalistes.
Sous M. Obama, le ministère de la Justice et le FBI ont espionné les journalistes en surveillant leurs enregistrements téléphoniques, qualifié un journaliste de co-conspirateur non accusé dans une affaire criminelle, simplement parce qu’il avait fait des reportages, et assigné à comparaître d’autres reporters pour tenter de les forcer à révéler leurs sources et témoigner dans des affaires pénales […]
Dans un rapport cinglant de 2013 du Comité pour la protection des journalistes, Leonard Downie, ancien rédacteur en chef du Washington Post qui enseigne maintenant à l’Arizona State University, a déclaré : “La guerre d’Obama contre les fuites et d’autres efforts pour contrôler l’information est la plus agressive que j’ai vue depuis l’administration Nixon alors que j’étais l’un des rédacteurs impliqués dans l’enquête du Washington Post sur le Watergate” […]
“Obama a préparé le terrain nécessaire à Trump pour une répression sans précédent de la presse”, a déclaré Trevor Timm, directeur exécutif de la fondation à but non lucratif pour la liberté de la presse Freedom of the Press Foundation.
Dana Priest, reporter du Washington Post et récipiendaire du prix Pulitzer, a ajouté : “Le procureur général d’Obama a maintes fois autorisé le FBI à utiliser des mesures intrusives contre les journalistes plus que jamais auparavant dans l’histoire récente. Les obstacles moraux ont été levés pour que le procureur général de Trump aille plus loin” […] »
Il est étonnant de voir à quel point un journaliste peut vouer tant d’admiration à Barack Obama, alors que cet homme a fait la guerre à l’information, et ce, plus que tous les autres présidents réunis.
4- La pauvreté des enfants noirs a atteint un record sous Barack Obama
S’il a donné de l’espoir à toute une génération de jeunes Noirs lors de son élection en 2008, Barack Obama leur a laissé en héritage un taux record de pauvreté infantile.
Le site Black Agenda Report, dirigé par des Afro-Américains, a été très critique du premier président noir tout au long de son mandat. Glen Ford y écrivait en 2015 :
« Les taux de pauvreté ont diminué pour tous les enfants sauf les Noirs – un véritable exemple de «l’exceptionnalisme» américain.
Une nouvelle étude du Pew Research Center montre que la pauvreté des enfants noirs a atteint des niveaux record au cours des dernières années. Les enfants noirs sont quatre fois plus susceptibles d’être pauvres que les enfants blancs, la pauvreté des enfants noirs atteignant maintenant 38,3 %. Seulement 10,7 % des enfants blancs vivent dans la pauvreté […]
Les conséquences de l’effondrement économique et de la réponse de l’administration Obama sont maintenant subies par les enfants noirs, lesquels commencent leur vie dans une situation historiquement pire que tout autre grand groupe et sont plus vulnérables que les enfants noirs des générations précédentes. C’est l’héritage du président Obama, qui, en tant que chef de l’exécutif, a entamé son premier mandat avec un refus total de cibler les Noirs dans les programmes fédéraux, eux qui ont le plus souffert des politiques délibérées de ses amis de Wall Street. Obama a depuis lors prétendu avoir été une panacée – sauf pour les enfants du peuple qu’il prétend être le sien.
Maintenant, laissez la chorale chanter “Amazing Grace”. »
Même son de cloche dans la revue new-yorkaise de gauche Jacobin. Dans un article intitulé Comment Obama a détruit la richesse noire, on peut lire que « le premier président afro-américain a été un désastre pour la richesse noire ».
Les auteurs font porter le blâme aux politiques de logement d’Obama, lequel n’aurait pas utilisé son pouvoir pour remédier à la crise des saisies immobilières.
5- Les inégalités se sont accrues sous la présidence d’Obama
L’article du Jacobin mentionné ci-dessus débute en abordant les inégalités au sein de la société étasunienne en général :
« La présidence d’Obama a été un désastre pour la richesse de la classe moyenne aux États-Unis. Entre 2007 et 2016, la richesse moyenne des 99 % a chuté de 4 500 $. Au cours de la même période, la richesse moyenne des 1 % a augmenté de 4,9 millions de dollars. »
Selon le World Socialist Web Site,
« les valeurs boursières – alimentées par les politiques d’assouplissement quantitatif de la Réserve fédérale étasunienne – ont plus que triplé, le 1 % devenant le principal bénéficiaire de cette nouvelle orgie de spéculation. Les bénéfices trimestriels totaux des sociétés sont passés de 671 milliards de dollars à la fin de 2008 à 1,636 billion de dollars en 2016, et la richesse des 400 Étasuniens les plus riches est passée de 1,57 billion de dollars à 2,4 billions de dollars.
À l’autre bout du spectre, huit années d’administration Obama ont entraîné une baisse des salaires, une hausse du coût de la vie et un endettement croissant. »
Mother Jones écrivait peu après la fin du mandat d’Obama :
« Le problème flagrant – et croissant – des inégalités au États-Unis n’est pas un secret. La grande récession a aggravé les choses et la reprise économique récente demeure inégale et inégalement répartie. Selon une récente analyse des données fiscales réalisée par l’économiste de l’Université de Californie à Berkeley, Emmanuel Saez, les familles de 99 % des ménages au bas de la pyramide n’ont récupéré que 60 % de leurs pertes de revenus dues la récession économique.
Pendant ce temps, les super riches continuent de s’enrichir : la famille moyenne au sein des 1 % les plus riches gagne 40 fois plus que celle des 90 % les moins riches. En se basant sur les données de son collègue Thomas Piketty, l’économiste Emmanuel Saez affirme que les familles du 0,01 pour cent – le 1 pour cent du 1 pour cent – gagne une somme exorbitante, soit en moyenne, 198 fois plus que ceux du 90 pour cent en bas de l’échelle. »
Faut-il maintenant s’étonner du point suivant?
6- Barack Obama fait une fortune en faisant des discours pour Wall Street
Obama, qui n’a apporté aucun changement significatif au système bancaire ayant mené à l’une des pires crises économique de l’histoire et n’a poursuivi aucun de ses responsables, ne s’est pas gêné pour empocher 400 000 dollars pour chaque discours donné devant de grandes institutions financières comme Northern Trust et Carlyle Group. Rappelons au passage que le défunt propriétaire de La Presse, Paul Desmarais, était membre du comité consultatif de Carlyle Group.
Bloomberg notait en septembre 2017 que « le département de la Justice de Barack Obama n’a poursuivi aucun grand banquier pour leurs rôles dans la crise financière et il a résisté aux demandes de démantèlement des plus grandes banques en signant une refonte réglementaire dont les règles, agaçantes, n’ont pas empêché ces mêmes banquiers de réaliser des profits records ».
7- Barack Obama a autorisé l’« Acte de protection de Monsanto »
En mai 2012, la France reconnaissait officiellement le lien entre la maladie de Parkinson et les pesticides. En février de la même année, l’agriculteur français Paul François avait gagné un procès intenté contre Monsanto. Le géant de l’agro-industrie a été reconnu coupable de l’intoxication de l’agriculteur par les vapeurs d’un de ses herbicides, le Lasso – retiré du marché en 2007 en France, alors que sa dangerosité était connue depuis plus de vingt ans ».
Un an plus tard, Barack Obama autorisait le HR 933: Consolidated and Further Continuing Appropriations Act 2013 mieux connu sous le nom de « Monsanto Protection Act ».
The Guardian a publié ce texte de John Vidal à l’époque :
« Les phrases clés sont d’un jargon juridique alambiqué, mais nombreux sont ceux qui croient qu’elles ont été ajoutées au projet de loi par le sénateur républicain du Missouri, Roy Blunt, le principal bénéficiaire des contributions politiques de Monsanto […]
Selon un éventail de groupes de consommateurs, de protection des aliments, d’agriculteurs biologiques, de liberté civile, de syndicats et d’autres, cela détourne la Constitution, établit un précédent juridique et met Monsanto et d’autres sociétés de biotechnologie au-dessus des tribunaux fédéraux. Cela signifie, disent-ils, que même le gouvernement des États-Unis ne peut plus arrêter la vente, la plantation, la récolte ou la distribution de semences génétiquement modifiées, même si elles sont liées à des maladies ou à des problèmes environnementaux. »
Ces jours-ci, Monsanto est à nouveau devant les tribunaux. Le gardien de l’entretien d’une école, Dewayne Johnson, accuse la firme d’avoir ruiné sa vie avec son produit RoundUp, qui contient du glyphosate, substance classée « cancérogène probable » en 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer, une agence de l’OMS. M. Johnson est atteint d’un lymphome non-hodgkinien qu’il croit avoir été causé par le RoundUp.
En octobre 2017, le Parlement européen a voté en faveur de l’interdiction progressive du glyphosate :
Le Parlement européen, représentant 28 pays et plus de 500 millions de personnes, a voté mardi en faveur de l’élimination du glyphosate au cours des cinq prochaines années et de son interdiction immédiate dans les ménages.
« Le Parlement européen a correctement reconnu l’ampleur des risques du glyphosate », a déclaré Nathan Donley, chercheur principal au Centre for Biological Diversity. « Maintenant, les régulateurs européens chargés de protéger la santé humaine et l’environnement doivent suivre le leadership courageux du parlement et éliminer la surexploitation abusive du glyphosate. »
Vous pouvez lire ici un article du Monde au sujet de ce vote.
En janvier 2018, 18 pays de l’UE, dont l’Allemagne, ont voté pour autoriser à nouveau le glyphosate au sein de l’Union européenne. Ce vote, expliquait La Terre de chez nous, est survenu « alors que le groupe allemand Bayer [était] en passe d’acheter Monsanto, le créateur de l’herbicide au glyphosate ». L’Allemagne, qui s’était jusqu’alors abstenue de voter, a joué un rôle significatif dans la réautorisation de l’herbicide controversé.
La France souhaite pour sa part maintenir l’interdiction et bannir le produit d’ici trois ans.

Conclusion
Après avoir lu ce qui précède, comment peut-on imaginer avoir besoin de plus de Barack Obama?
A-t-on réellement besoin de plus de guerre, plus d’inégalités sociales, plus de surveillance des journalistes et de procès contre les lanceurs d’alerte, plus de contrôle des multinationales sur les décisions politiques et plus d’herbicides controversés et potentiellement cancérogènes?
Non.
A-t-on cependant besoin de plus de journalistes mieux informés, neutres et intègres?
Je vous laisse le soin de répondre.
À l’époque où les médias dominants déifiaient pratiquement ce jeune possible futur premier noir au poste de Big Boss des États-Terroristes-Unis d’Amérique, je le qualifiais d’imposteur et le décrivais comme un pantin noir avec une main blanche de Wall Street dans le cul.
Je dois faire preuve d’un peu d’humilité et admettre que j’avais tord puisqu’il s’agissait en fait d’un pantin noir avec une main blanche de Wall Street ET du Pentagone dans le cul. J’me console à l’idée que Wall Street, Pentagone, complexe militaro-industriel (l’état profond) c’toute du pareil au même de toute façon.
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Bravo,bravo Madame.
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Merci, merci monsieur 🙂
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