Les journalistes, les chroniqueurs et nous

Le 17 décembre 2021, La Presse publiait une chronique de Patrick Lagacé « Message pour ma gang ». C’est qui sa gang? Les « Québécois de bonne foi », « l’immense majorité des Québécois, qui ne sont pas tombés dans les sables mouvants de la désinformation ».  

Je crois être une personne de bonne foi très bien informée, donc je ne me reconnais dans cette définition. Mais pour Patrick, je suis dans l’autre gang. Son message ne s’adressait donc pas à moi.

Le lendemain, sa collègue Isabelle Hachey écrivait un « Message pour l’autre gang », celle qui « abuse de sophismes pour dénoncer le soi-disant autoritarisme du gouvernement », qui « retarde le groupe » et « met des vies en danger ».

Comme tout le monde, il arrive que j’utilise des sophismes, mais pas pour dénoncer le gouvernement qui A ÉTÉ autoritaire.

Il s’agit d’un fait facilement démontrable, pas d’une opinion. Il suffit de lire la définition du Larousse :

« autoritarisme

  1. Conception ou pratique autoritaire du pouvoir. L’autoritarisme se traduit notamment par la primauté de l’exécutif et la restriction des libertés politiques. »

De nombreuses libertés, en plus des libertés politiques, ont été restreintes dans les deux dernières années. Dire le contraire est délirant.

Comment ai-je retardé le groupe? En exigeant des débats sur la crise, en prônant la liberté d’expression et en condamnant la censure? C’est plutôt le refus de discuter qui retarde la résolution d’une crise.

Et comment ai-je mis des vies en danger? En ne respectant pas des mesures dont même l’INSPQ n’a su démontrer l’efficacité? En faisant connaître les dangers vérifiables et vérifiés des injections?

Je crois que ceux qui retardent le groupe sont ceux qui prônent la censure et nourrissent la haine et la division, comme ces deux chroniqueurs de La Presse qui s’en donnent à cœur joie depuis 2020.

Je ne fite dans aucune des deux seules gangs qui existent au Québec selon les chroniqueurs vedettes de La Presse.

Et vous savez quoi? Je n’en ai rien à cirer. 

Les gangs, j’haïs ça. Ça divise.

Je vais donc tenter d’être l’adulte dans la pièce virtuelle et d’adresser mon message aux deux « gangs », en espérant qu’il voyagera au-delà de ma chambre d’écho.

Dans le ventre de la bête médiatique

En fin de semaine passée, j’ai assisté au congrès de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), lequel avait pour thème « Ceci n’est pas de la censure ». Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, ni quoi comprendre de ce thème. Ce que je savais, c’est que j’y allais pour ENFIN faire entendre la voix des opposants aux mesures et parler aux journalistes.

Après deux ans de lutte acharnée, mais vaine, cette chance m’était offerte sur un plateau d’argent d’une valeur de 460 dollars (deux inscriptions)*.

Je suis entrée à ce congrès comme une guerrière s’aventure chez l’ennemi : en mode attaque et avec une attitude de confrontation. J’en suis ressortie désarmée avec un désir profond de faire la paix, après plusieurs discussions agréables et enrichissantes avec différents acteurs du milieu.

Michaël Nguyen, (adorable) président de la FPJQ.

J’ai même eu un gros coup de cœur pour nul autre que le président de la FPJQ, Michaël Nguyen.

Ce dernier a été tellement accueillant, ouvert à la discussion, à l’écoute, généreux de son temps et d’un calme olympien. Il m’a même accordé une entrevue vidéo de 15-20 minutes que vous pourrez voir prochainement.

Attention : vouloir faire la paix ne signifie pas oublier les dérives ni accepter l’inacceptable. Les acteurs des médias ont un sérieux examen de conscience à faire et les propagateurs de haine devront payer le prix de leurs actes.

J’entends déjà des voix hurler « faire la paix avec les médias »? JAMAIS!

Alors quelle est la solution? On reste en tabarnac les uns contre les autres jusqu’à la fin des temps? On n’essaie pas de réparer notre Belle Province tout décâlissée? On imite Denise Bombardier et on « fait la guerre à ces gens », guerre qu’elle-même mènera en toute sécurité en tapant des injures sur son laptop, confortablement assise, champagne à la main, dans son beau chalet de North Hatley?

Plein de gens se sont sentis trahis par les grands médias, à commencer par l’auteure de ces lignes. Et si je souhaite faire la paix, c’est que je suis contre la guerre, à commencer par cette guerre cognitive qui continue de décimer notre société.

Contre-attaquer, c’est permettre à cette guerre de s’enliser au profit de ceux qui divisent pour mieux régner. Que notre société s’entredéchire ne profite à personne d’autre qu’aux tireurs de ficelles, ces influenceurs de haute voltige, qui agissent en coulisse et demeurent à l’abri des regards.

Si je veux la paix, je dois commencer par changer ma propre attitude parce que nous avons besoin que les journalistes, les chroniqueurs et leurs patrons changent la leur.

Si je veux la paix, c’est que j’ai réalisé à quel point le milieu médiatique est rempli à craquer de victimes. Des victimes de la propagande qu’on les accuse, avec raison, de disséminer.

Les journalistes et les chroniqueurs ont été les principaux outils de l’atomisation sociale. Ils ont été manipulés au point de s’autodétruire, socialement et physiquement.

Ils étaient sur le respirateur artificiel et la « pandémie » les a sauvés à un point tel qu’ils lui vouent aveuglément un culte autodestructeur.

À l’instar des jeunes filles désespérées à qui des proxénètes promettent des jours meilleurs avant de les emprisonner dans un réseau de prostitution, les journalistes ont été sauvés par la « pandémie », qui les a enchaînés dans un réseau de prostitution intellectuelle, un réseau en apparence bon, crédible et prestigieux.

Cette aura de gloire conférée aux monuments médiatiques sert d’écran de fumée à un horrible système d’esclavage mental, lequel récompense les maillons obéissants de ses chaînes invisibles.

Bref, bien des journalistes souffrent en quelque sorte du syndrome de Stockholm : ce sont des otages qui ont adopté le point de vue de leurs geôliers.

Les acteurs du milieu médiatique sont nombreux à avoir cru en leurs maîtres et à s’être fait injecter le produit expérimental toxique qui devait les libérer de la geôle pandémique, dont les chaînes, contrairement à celles de l’esclavagisme mental, sont aveuglantes et omniprésentes.

À mon humble avis, les journalistes sont les premières victimes de la propagande qu’ils perpétuent. La plupart d’entre eux croient sincèrement en ce qu’ils font, et la colère que l’on ressent envers eux devrait plutôt cibler ceux qui les ont manipulés.

Même si, après deux ans d’insultes, de mépris, de censure et d’ignorance de la part des acteurs des grands médias je considère que mon attitude combative est totalement justifiée, le congrès m’a permis de réaliser qu’elle mine la communication et la réconciliation avec des acteurs qui sont eux aussi des victimes.

Et même si mon attitude est une réaction à des chroniques incendiaires, c’est la seule chose que je peux contrôler.

Je ne contrôle pas le laptop de Denise Bombardier, mais je peux tenter de toucher son cœur avant qu’il ne la lâche, si ce n’est déjà fait.

Communiquer avec « l’ennemi »

Des citoyens ont voulu m’encourager avant le congrès en me disant « Fais-leur manger un char! ».

Je comprends que c’est très tentant, mais personne n’est réceptif aux gueulards, ce n’est pas mon genre et ce serait reproduire exactement les comportements que l’on condamne chez eux.

Pas très winner, comme dirait un ministre pas très éthique.

J’ai donc troqué la hache de guerre pour le scalpel en mettant les pieds au Delta Mont Sainte-Anne samedi dernier : au lieu de couper des têtes, j’ai choisi de faire preuve d’altruisme en faisant de petites incisions chirurgicales à droite et à gauche.

Pourquoi qualifiais-je cette méthode d’altruiste?

Si la saignée n’est plus une thérapie reconnue pour améliorer le sort des malades, il est reconnu scientifiquement que les dons de sang réduisent de 88 % les infarctus du myocarde.

Je dois admettre cependant que ça m’a pris tout mon p’tit change pour abandonner ma hache, rester calme et ne pas faire une Greta de moi-même en criant :

Même si mes interventions lors des discussions ont été très respectueuses et que j’ai réussi à demeurer calme, mes questions étaient chargées et mises dans un contexte exposant clairement mes positions : les panélistes à qui je m’adressais devinaient rapidement à quelle enseigne je loge et plusieurs se sont sentis attaqués, même lorsque mes propos ne les visaient pas personnellement.

J’ai été déçue de leurs réponses.

Quand j’ai eu des réponses.

Est-ce la faute des panélistes ou de la mienne? Est-ce qu’en dévoilant ouvertement mes positions je me tirais dans le pied? Mes propos étaient-ils trop provocateurs malgré mon ton posé?

Dans un contexte où l’on sait qu’on aura droit à une question, deux tout au plus, avant de s’faire couper l’sifflète, comment s’assurer d’aller chercher de « bonnes » réponses?

Qu’est-ce qu’une bonne réponse?

J’ignore toutes les réponses à ces questions.

Chose certaine, il m’aurait été impossible de rester devant le micro destiné aux questions pour les panélistes à déblatérer pendant 15 minutes comme l’ont fait les gens du milieu, dont un grand gaillard de CTV qui a lancé une longue discussion sur les intervenants scientifiques en finissant par un classique : le problème c’est les maudits « complotistes avec leurs faux experts ».

J’ai eu l’impression qu’il parlait de moi.

J’étais passée juste avant lui et j’avais demandé aux panélistes – des journalistes scientifiques – de commenter cet extrait percutant de l’article du rédacteur en chef du British Medical Journal, Kamran Abbasi, « Covid-19 : politisation, “corruption” et suppression de la science » :

« Quand la bonne science est supprimée par le complexe médico-politique, les gens meurent

Les politiciens et les gouvernements suppriment la science. Ils le font dans l’intérêt public, disent-ils, pour accélérer la disponibilité des diagnostics et des traitements. Ils le font pour soutenir l’innovation, pour mettre des produits sur le marché à une vitesse sans précédent. Ces deux raisons sont en partie plausibles ; les plus grandes tromperies sont fondées sur un grain de vérité. Mais le comportement sous-jacent est troublant.

La science est supprimée à des fins politiques et financières. Le Covid-19 a déclenché la corruption de l’État à grande échelle et nuit à la santé publique. Les politiciens et l’industrie sont responsables de ce détournement opportuniste. Il en va de même pour les scientifiques et les experts de la santé. La pandémie a révélé comment le complexe médico-politique peut être manipulé en cas d’urgence, à un moment où il est encore plus important de protéger la science. »

Pascal Lapointe, journaliste scientifique.

Ma citation a visiblement énervé le rédacteur en chef de l’Agence Science-Presse, Pascal Lapointe, qui a refusé de commenter un texte qu’il n’avait pas lu, un « texte d’opinion » de surcroît. De plus, il aurait fallu qu’il lise les autres textes de cet inconnu avant de se faire une opinion de la citation. J’aurais pu questionner cette préséance du contenant sur le contenu, mais j’ai préféré reformuler ma question : pensez-vous qu’il y a de la corruption en science?

Marine Corniou, journaliste à Québec Science et auteure de la plainte contre Stéphan Bureau pour son entrevue avec Raoult, m’a répondu que je ne lui apprenais rien : ben oui, y a de la corruption partout.

Valérie Borde, elle aussi journaliste à Québec Science, a acquiescé. Ben oui, rien de nouveau sous le soleil : « On va passer à la prochaine question. »

J’aurais poussé ma luck en demandant s’ils croyaient qu’il y avait eu de la corruption dans le cas de la covid comme il y en a eu avec le H1N1 et ce n’était pas nécessaire. Ils savent qu’il y a de la corruption et ça ne les intéresse pas vraiment de savoir s’il y en a eu dans la présumée pire crise sanitaire de l’histoire, laquelle a permis entre autres à la multirécidiviste Pfizer d’atteindre « des sommets historiques dans plusieurs catégories financières » en 2021.

Leur je-m’en-foutisme fut plus éloquent que tout autre réponse qu’ils auraient pu fournir.

Patrick Provost

Et comme le hasard fait si bien les choses, le professeur Patrick Provost est venu prouver mon point en se présentant après le mec de CTV comme « spécialiste de l’ARN et des particules nanolipidiques, les deux ingrédients dans les vaccins covid » :

« J’ai été suspendu sans salaire pendant huit semaines pour m’être prononcé contre la vaccination des enfants et je m’attends à d’autres sanctions, incluant mon congédiement. »

KABOOM.

En allant au micro, il m’aurait également été impossible d’imiter la Décrypteuse Bouchra Ouatik avec son flux interminable de réflexions spontanées sur la vulgarisation scientifique, lequel a finalement débouché sur une question 10 minutes plus tard : comment faire comprendre la science à monsieur madame tout le monde?

La réponse? Peu importe comment les journalistes scientifiques s’y prennent, il y a toujours des gens qui ne comprennent rien, comme les antivax. Avec eux, y a rien à faire. Mais ceux qui hésitent à se faire vacciner, on peut arriver à leur faire comprendre qu’ils n’ont pas compris la science.

Des deux côtés on se dit : ils n’ont rien compris.

Et sans discussions ouvertes, « en présentiel », le règne de l’incompréhension risque d’être aussi long que celui de la reine Elizabeth.

Dogmatisme, censure et préjugés

Étant en terrain miné, j’ai tenté de louvoyer à travers les mines à l’aide de critiques justifiées, mais mal reçues, et de questions visiblement embarrassantes pour les panélistes.

En gros, ce congrès m’a permis de confirmer certaines idées que je me faisais du milieu et d’en infirmer d’autres. 

Si le milieu journalistique n’est pas un bloc monolithique, on y trouve certaines idéologies et convictions dominantes, lesquelles provoquent une fermeture envers des idées contradictoires ou, à tout le moins, un manque de curiosité envers des visions du monde qui sont étrangères aux acteurs du milieu.

Des élections américaines à la pandémie, en passant par l’Ukraine et les changements climatiques, questionnez les dogmes et l’on vous offrira illico un aller simple vers le goulag virtuel des « négationnistes » ou des « complotistes », et ce, sans même que vous aillez pu expliquer les raisons pour lesquelles vous questionnez le dogme en question.

Quand on questionne un dogme journalistique, on a tort par défaut et on est mûr pour l’asile, même si l’on est largement mieux informé sur le sujet que ceux qui nous condamnent. Or, le refus de débattre est une attitude peu glorieuse, un faux-fuyant visant à camoufler un manque d’honnêteté intellectuelle et peut-être une certaine crainte de la défaite.

Le dogmatisme médiatique rend très difficile, voire impossible, une véritable autocritique de la part de ses acteurs. Par exemple, ceux à qui j’ai parlé sont d’avis que la division dans notre société est en grande partie la faute des réseaux sociaux.

Selon ce que j’ai entendu au congrès, les journalistes ne semblent pas comprendre d’où vient le ressentiment que la population éprouve envers eux. Outre les réseaux sociaux, c’est aussi la faute des algorithmes, de Trump et de l’« extrême droite ».

C’est la faute des gens. Ils mettent tous les journalistes et les chroniqueurs dans le même paquet.

C’est la faute des gens. Ils ne font pas la différence entre une chronique et un article journalistique.

C’est la faute des gens.

Patrick Lagacé, Isabelle Hachey, Richard Martineau et Denise Bombardier n’y sont pour rien, même si certains reconnaissent les travers de l’écosystème médiatique, qui, pour générer des clics, a recours aux claques.

Toutefois, une intervenante sur le panel dédié à l’intimidation et au harcèlement visant les journalistes a cité une collègue selon laquelle le succès d’un article –pas d’une chronique – se mesure à l’aune des critiques qu’il génère :

« Plus je reçois de haine, plus ça signifie que mon article est bon. »

Ah bon?

C’est étrange, l’inverse est vrai dans mon cas.

Mes articles les plus populaires ont généré des montagnes de fleurs, non pas des hordes d’enragés avec un couteau entre les dents.

À ces journalistes victimes de harcèlement et d’intimidation, j’ai suggéré que des chroniques pleines d’insultes nourrissent la haine envers les journalistes. Je leur ai lu un passage de la chronique d’Isabelle Hachey, Les covidiots et nous, laquelle contient une litanie d’injures :

« Il y a eu les covidiots, les connarovirus et les touristatas.

Les tarés du karaoké, les crétins de la Place Rosemère et les minus du Méga Gym.

Il y a les jeunes égoïstes qui s’agglutinent dans les parcs. Les vieux inconscients qui se conglomèrent comme s’il n’y avait pas de lendemain.

Les antimasques. Les conspirationnistes. Les défenseurs de la libârté.

On les haït donc, tous ces imbéciles-là. »

N’est-ce pas un parfait exemple de harcèlement et d’intimidation?

On m’a offert un classique en guise de réponse : il faut distinguer la chronique de l’article journalistique.

Est-ce dire qu’intimider et harceler des citoyens c’est correct et éthique dans le cadre d’une chronique?

Le problème avec ce prétexte, c’est que même s’ils ne font pas de l’opinion, les journalistes emploient constamment des termes péjoratifs et ne sont pas neutres eux non plus.

Je devrais lire l’article au complet, m’a-t-on suggéré. Je n’ai pas compris qu’Isabelle voulait dire exactement le contraire de ce que j’avais compris.

Je suis coupable. Encore une fois, je n’ai rien compris.

#lesgens

Pourtant, j’ai lu cet article au complet à maintes reprises.

Et tous ceux à qui je l’ai fait lire sont unanimes : Isabelle Hachey nous méprise et nous divise.

Le paragraphe suivant se lit comme suit :

« Par devoir citoyen, on les dénonce haut et fort. On les cloue au pilori virtuel. On les humilie en masse et en meute sur Facebook. On se dit qu’ils finiront par entendre raison si on les couvre de honte.

Mais c’est tout le contraire qui risque de se produire. »

Mme Hachey insinue que les opposants aux mesures sont des êtres dépourvus de raison. Dénoncer et humilier sont perçus à juste titre comme des « devoirs citoyens », selon elle.

Elle suggère ensuite à « sa gang » que les insultes ne sont pas la solution pour faire entendre raison à « ces sombres crétins » que nous sommes, « qui n’agissent pas comme [eux], qui ne serons jamais comme [eux] ».

Ce que les « sombres crétins » comme moi comprennent de sa chronique, c’est qu’il n’y a rien de mal à insulter, mépriser et dénigrer ceux qui ne pensent pas comme nous. C’est tout simplement inefficace.

On mérite les insultes, mais elles ne règlent rien, selon elle.

Cette chronique est méprisante pour ceux qui sont dans ce qu’elle appelle « l’autre gang » et c’est ajouter l’insulte à l’injure de dire « t’as jusse pas compris ».

D’ailleurs, juste avant que je fasse mon commentaire, un des patrons de La Presse a affirmé sans gêne son mépris pour les citoyens en expliquant que le quotidien a fermé les commentaires sous tous ses articles parce que « c’est toute de la marde ».

Et si c’étaient vos publications qui étaient merdiques?

Vous êtes-vous posé la question?

Quand ça sent la merde partout où l’on va, il faut regarder en dessous de ses souliers.

Si les patrons de La Presse sont aussi méprisants, pas étonnant que leur journal publie des chroniques haineuses, voire, les encouragent.

Cela dit, à ma grande surprise, les journalistes à qui j’ai parlé par la suite dans les corridors et lors du coquetel ont fait preuve d’ouverture d’esprit et d’écoute, alors que je m’attendais exactement au contraire, car c’est le reflet que nous avons des interactions sur les réseaux sociaux, où priment la fermeture à l’autre et l’agressivité.

L’effet de groupe n’aide pas non plus à la discussion respectueuse.

Dans une salle bondée de journalistes mainstream, il est plus facile de « passer à la prochaine question » que de donner libre cours aux critiques d’une fille de « l’autre gang », seule avec son caméraman et sans défense. Isolés du groupe, face à quelqu’un qui les remet en question calmement et avec le sourire, les journalistes ont généralement une tout autre attitude et sont beaucoup plus nuancés.

Et c’est ce qui me fait dire que nous avons un besoin criant de se parler calmement, face à face, en chair et en os. Les gens sont beaucoup plus réceptifs, calmes et ouverts aux divergences d’opinions devant un être humain que devant un avatar.

Et puisque les journalistes blâment les réseaux sociaux pour la polarisation, ils ont le DEVOIR d’en sortir et d’aller à la rencontre des citoyens qui cherchent à se faire entendre depuis près de trois ans.

Qu’on le veuille ou non, les journalistes et nous avons un ennemi commun contre lequel nous aurions avantage à nous unir.

La loyauté première du journaliste doit être envers les citoyens. Pourquoi sont-ils devenus des ennemis, mais surtout, à qui ça profite?

Il est grand temps de sortir de nos chambres d’échos et de se réunir physiquement pour discuter.

Avoir du cash, j’ouvrirais un café-causerie dédié aux rencontres entre les journalistes et les citoyens pour faciliter le dialogue.

Je l’appellerais « La chambre d’écoute ».

*Un immense merci à la Fondation pour la défense des droits et libertés du peuple, au donateur anonyme de Réinfo Covid Québec et à tous les citoyens qui ont financé ma présence au congrès avec mon caméraman, Mathieu Laflamme.

37 commentaires sur “Les journalistes, les chroniqueurs et nous

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  1. Pour la preuve de l’autoritarisme Julie, la loi sur la santé publique a pour objet de supprimé le pouvoir législatif et de le mettre dans les main de l’exécutif. Alors par définition juridique, appliquer la loi sur la santé publique c’est exercer une gouvernance sous un modèle autoritarisme. C’est exactement ce que la loi permet d’un point de vue pratique pour faire face à l’urgence déclaré réel ou pas.

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    1. Oui, sauf que pour pouvoir déclarer l’état d’urgence sanitaire, le gouvernement doit démontrer qu’il existe une menace grave réelle ou imminente pour la santé de la population EN GÉNÉRAL. Les statistiques démontrent que ça n’a jamais été le cas. Même l’OMS le dit: « La plupart des personnes qui contractent la ‎COVID-19 ont des symptômes bénins ou ‎modérés et peuvent guérir grâce à un ‎traitement de soutien ». https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public/myth-busters. Donc elle est où cette menace grave pour la population en général? Quand le taux de survie est de plus de 99% pour la majorité et qu’elle affecte principalement les personnes âgées et les personnes vulnérables, comme toute autre maladie avant 2020, on se demande ce qui a justifié les mesures autoritaires. D’ailleurs, cherchez la covid ou le SRAS-CoV-2 dans les maladies à déclaration obligatoire, vous ne la trouverez pas. Par ailleurs, le gouvernement a pris de nombreuses décisions liberticides qui n’étaient basées sur aucune donnée scientifique et il a refusé et continue de refuser tout débat sur la question. François Legault a même refusé en novembre 2020 de rencontrer 700 médecins qui souhaitaient discuter du système de santé et de la crise. Si nous étions réellement dans la pire crise sanitaire de l’histoire, le refus catégorique de parler à 700 médecins pour un premier ministre est irresponsable, voire dangereux pour la santé publique. Le comportement de François Legault a été autoritaire, cela est incontestable.

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      1. Je connais tous ça, c’est pour ça j’ai précisé réel ou pas! lol. C’est le propre de la construction sociale de la réalité Julie, ça pas besoin d’être empirique , ils leur suffit de le dire et ça devient une réalité sociale. Ils ont le contrôle des définitions et des définitions opératoires. Bref, il se passe quelque chose, nous disons que c’est une pandémie , alors c’est une pandémie, car nous avons défini que c’est une pandémie. La menace n’est pas réel empiriquement et statistiquement, mais elle est réel dans l’esprit des gens. C’est aussi les principe en cause dans une guerre cognitive. La capacité de définir le réel dans l’esprit des gens. Ce qui a été définit dans l’esprit des gens c’est l’acceptation de l’autoritarisme. Durant la pandémie, le mode de gouvernance étais devenue autoritarisme et a travers les mesure sanitaire et l’effort de guerre contre le virus , ils ont créer dans l’esprit des gens l’idée que l’autoritarisme étais acceptable. On pouvais s’en accommoder et continuer à vivre normalement. Notre rôle a tous les résistant a été de refuser cette idée et de protéger l’idée que l’autoritarisme et l’atteinte aux droit et liberté n’est pas une idée qui peut être accepter au Québec à l’intérieur de cette guerre cognitive.

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    2. Alors toute déclaration d’urgence réel ou pas, bénéficie d’un droit absolu d’appliquer n’importe quelle lois qui lui semble justifiable.

      Mais combien de personnes faut-il pour donner le droit d’imposer à une population entière l’état d’urgence et qui sont ces gens ces grands décideurs d’urgence ?

      Fabulons:
      La dépopulation devient une crise humanitaire, qui décidera qui doit être éliminé sous le prétexte de l’urgence ?

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  2. Bravo pour cet article Julie, comme tout ce que tu touches. Mais surtout, merci pour ton sang-froid qui contraste avec ta chaleur naturelle. Et aussi pour ton courage d’aller dans la fosse aux lions et de rencontrer, à l’occasion, de vrais humains qui nous rappellent qu’il y a de l’espoir. L’espoir est dans la rencontre directe, chaleureuse et surtout, dans l’ouverture d’esprit, l’écoute (Thich Nhat Hanh nous exhortait : écoute bien pour mieux comprendre) et l’accueil de la différence de point de vue et de perception. Il faut que cesse la guerre et que débute la discussion (plutôt que le « débat »), l’échange dans le respect, la gratitude et la curiosité de l’autre. Merci encore pour tout ce que tu fais : libérer la pensée et la parole.

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    1. Oh merci Robert!!! Je suis consciente qu’il me reste du chemin à faire et que je suis loin d’être parfaite, mais j’ai fait des pieds et des mains pour me rendre jusqu’à eux, et malgré certaines maladresses de ma part, j’ose espérer que je les ai à tout le moins fait réfléchir et que j’ai semé des graines d’ouverture à l' »autre gang » 🙂

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  3. Formidable texte. Merci Julie de nous avoir fait part de ton expérience passablement unique.

    La voie de la conciliation et du dialogue face à face est en effet la voie royale vers la résolution des conflits.

    Diaboliser nos opposants et garrocher des insultes en croyant détenir la vérité est l’attitude dans les deux gangs qui mène à un «dialogue» de sourds — et on ne peut pas alors vraiment parler de dialogue, mais de deux perceptions des choses qui n’arrivent pas à co-exister sans chercher à écraser l’autre.

    Bref, si l’on veut bien aborder ces êtres humains (les journalistes) avec la même ouverture, douceur et compassion que nous aimerions voir témoigner à notre égard, des petits miracles peuvent se produire.

    Bravo Julie pour avoir mis en pratique une telle attitude, courageuse, intensément claire et en recherche de points de convergence, si rares soient-ils. Voilà un bel exemple que nous devrions tous et toutes chercher à émuler — que ce soit dans ce contexte ou ailleurs avec nos semblables en d’autres circonstances.

    La vie est une école et tu as offert une belle leçon à quiconque veut bien descendre de ses grands chevaux et certitudes pour comprendre, sentir et accepter l’approche conciliatrice que tu as mise en pratique.

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      1. Bienvenue Julie. Je viens de découvrir un peu plus qui tu es et ce que tu as fait à travers la lecture de ta présentation à https://tribunaldelinfaux.com/about/ que j’encourage chacun à lire. Tu es une véritable combattante de la vérité, une perle rare en ce monde où règne tant de confusion et de perceptions tronquées. Je vais explorer tes archives pour m’abreuver un peu plus de tes réflexions et de ton regard lucide sur le monde.

        Je partage largement ta vision des choses que j’ai en partie développée lors d’un parcours similaire archivé à http://www.earthrainbownetwork.com. Il nous incombe, quand on a finalement compris l’ampleur du grand Mensonge manipulateur dans lequel les puissants de ce monde cherchent à nous maintenir, d’œuvrer de notre mieux pour le démanteler afin que la vérité nue (comme le roi nu) soit enfin vue de tous. Évidemment, la «vérité» est tel un oignon, dotée de multiples couches et à géométrie variable selon le degré de pénétration auquel on est parvenu. La vérité de l’un n’est donc que très rarement la vérité de l’autre, ce qui impose le respect mutuel et la patience de laisser chacun cheminer à son rythme vers une meilleure et plus juste compréhension de ce qui Est.

        Une dernière chose. En lisant un article tout à l’heure dans lequel l’auteur reprochait aux responsables des banques centrales de chaque pays de succomber au ‘group thinking’ en adoptant uniformément la même stratégie de hausse rapide des taux d’intérêts afin de tenter de juguler l’inflation, risquant à son avis de plonger le monde dans une récession profonde alors qu’une plus grande retenue serait de mise pour laisser la vague inflationniste s’essouffler d’elle-même, je n’ai pu m’empêcher de penser à ta tentative d’ouverture de dialogue décrite dans ton texte ci-haut. Outre les mots d’ordre lancés par les manipulateurs mondialistes pour orienter selon leur plan l’évolution des efforts de lutte à l’arnaque pandémie — ça suinte le « complotisme » je sais 😉 —, le phénomène social de la pensée de groupe (équivalent psychologique des lemmings se précipitant en masse dans le vide sans pouvoir s’en empêcher – ce qui est un mythe parait-il) a assurément joué un large rôle dans la vague de pensée unique qui a uniformisé le discours politique et médiatique durant la Sainte Peur qui s’est emparé des esprits.

        J’ai pensé utile de soulever ceci ici dans notre recherche d’une meilleure compréhension des comportements étranges observés chez tant de nos semblables depuis mars 2020. Évidemment, la tactique de mass formation (https://medium.com/@dina.osman/what-is-mass-formation-d2ac63020a34) a aussi joué un rôle central. Depuis le 11 septembre 2001, (et déjà bien avant) on a vu cette méthode de contrôle des esprits déployée pour créer ce phénomène de ‘group thinking’ piégeant tout le monde, journalistes inclus, dans une vaste chambre d’écho où se répercutent et s’amplifient les miasmes nées de la peur. Comprendre cela aide à relativiser notre perception de leur degré de culpabilité dans leur rôle de courroies de transmission de la volonté des élites, elles-mêmes sous l’emprise de leur propre forme de pensée de groupe. Mais qui donc au juste est derrière tout cela very deep in the rabbit hole?

        C’est ce à quoi je me suis surtout intéressé depuis belle lurette. C’est ce que chacun devrait s’efforcer de découvrir. Et si au fond on avait tous planifié ces divers jeux de rôle, avant de renaître en un corps de chair et d’os, pour nous mettre nous-mêmes à l’épreuve?…

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  4. Lire tes articles Julie est un réconfort pour moi . Je partage cette attitude pacifiste . Favoriser le dialogue dans le calme m’apparait essentiel pour ouvrir les esprits , faire preuve d’ouverture pour comprendre l’autre …..comment en est il arrivé à des conclusions inverses des miennes . Peu de gens adopte cette façon de faire . Choisir ses mots , soigner ses pensées , y mettre la force de la bienveillance , le but étant de favoriser l’unité pour un futur humain meilleur . Ceux qui ont le talent des MOTS comme toi et ta bienveillance vont ouvrir des portes dans les esprits …. Merci pour ton magnifique travail Julie .

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  5. Excellent article merci.Je crois aussi que la réconciliation serait la direction utile a être capable d’unifier la société.

    Par contre,est ce qu’on sera capable de faire entendre la raison aux personnes qui aujourd’hui sont dans le tard.

    C’est plus facile de trompé les gens que les faires voir qu’ils se sont fait trompé.

    Il y a aussi un noyau de gens ,journalistes ou autres qui ne sont pas « juste des informer » mais malain.

    Cert tu es sur la bonne piste et demontre plus de retenue et de patience que moi…

    Bon travail…encore Merci

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  6. Pour moi, Patrick Lagacé et Isabelle Hachey, Richard Martineau et Denise Bombardier sont tellement ignobles qu’ils ne méritent même pas qu’on leur accorde la moindre attention. On pourra envoyer cette vidéo de l’avocat qui est tombé à la commission d’enquête sur les convois et l’image sera assez forte. Pauvres cons.

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    1. Ces gens-là ne sont pas cons, ce sont des criminels: ils ont fait de la propagande haineuse. Je suis prête à faire la paix avec ceux qui n’ont pas franchi cette ligne et je m’engage à faire mon possible pour que les autres répondent de leurs actes. Ça ne se fera pas demain matin, mais ça se fera.

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  7. Les journalistes des grands média ont rien compris à la demande des citoyens qui essaye simplement de comprendre en s’interrogeant sur des questions importante qui nous concerne directement.Alors pourquoi ne pas utiliser un dialogue d’ouverture et de respecte pour mieux se comprendre et apprendre tous ensemble.Il y a toujours deux côté à une médaille peux importe l’épaisseur de la médaille.Il y a toujours de bonne conversation quand le respecte et l’ouverture d’esprit est au rendez vous.Merci Julie.

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    1. Bien d’accord! Ceux qui se disent intègrent ont intérêt à s’examiner et à troquer leur préjugés pour de l’ouverture. Au lieu de traiter les gens de complotistes, pourquoi ne pas leur poser des questions afin de comprendre pourquoi ils voient le monde différemment? Eux pensent que « les complotistes » se noient dans la désinformation, mais ceux qui se font accuser de complotisme croient qu’eux sont désinformés et brainwashés. Quand on se parle, on découvre des points communs et des nuances, mais surtout, quand on est honnête intellectuellement, on apprend des choses de l’autre, on se questionne sur nos croyances et on reconnait nos préjugés.

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  8. Texte rempli de sagesse. Bravo Julie!

    « Il est plus intelligent d’allumer une toute petite lampe que de se plaindre de l’obscurité. »
    – Lao-Tseu

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  9. Vraiment une bonne idée ce café causerie. Pour en avoir fait l’expérience fréquemment, l’écoute de l’autre mène aux rapprochements pour tous (du moins à une meilleure compréhension et même compassion parfois).

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  10. Je viens de regarder « The War You Don’t See » de John Pilger, croyant qu’il s’agissait d’un récent documentaire. Je me disais, voilà l’explication du déni des journalistes placés devant les faits, lorsque ces faits contredisent le narratif du gouvernement… ils ont peur tout simplement, peur de perdre pouvoir, argent, emploi. Puis, SURPRISE, je réalise que ce documentaire date de 2010. La communauté journalistique n’aurait donc rien appris en 12 ans? Pire, est-elle descendu encore plus bas avec la COVID? En tous cas, ce vibrant article sorti du coeur de la Bête de l’Info est tout à l’honneur de l’héroïne, Julie, la Tête de l’Infaux. https://www.facebook.com/TheWarYouDontSee/

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    1. Oh merci Gérald! C’est très gentil!!! En fait je crois que rien n’est noir ou blanc. Certain sont vraiment comme ce que tu décris, mais ils sont nombreux à croire en leur discours! Ça peut paraître incroyable, mais ils ne sont pas tous « vendus ».

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  11. Salut Julie. Je donne 21$ au HighWire, j’ai pris un abonnement et donné en plus presque 100$ à Libremédia.

    Je veux que tu saches que tu es la prochaine sur la liste. Je suis fauché suite à un ticket d’abérration sanitaire, mais ça sera pas long.

    Tu opères plus que très bien, tu es Juste et de bonne Foi.

    MERCI
    Tu me donnes envie de continuer à opérer moi-même !

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      1. Oh oui, je vais te donner de l’argent parce que ta voix est entendue tôt ou tard. J’entrevois la lourde tâche que nous avons de décortiquer TOUTES leurs sources et d’en exposer tout les liens et/ou conflits d’intérêts. Nous avons aussi la responsabilité de synthétiser ces faits et de l’exposer au public. En plus d’exposer le contenu des scientifiques et médecins censurés et de montrer les liens ou conflits d’intérêts, voir les biais dogmatiques des instances qui les censurent. C’est titanesque comme tâche.

        ON VA PASSER AU CRIBLE TOUTES LEURS SOURCES. ET RESTER DE BONNE FOI.

        On aurait besoin de se faire une mappe d’intervention. Tout leur univers scientifique est construit sur le fait du virus comme seul cause. C’est pratique pour confiner les recherches et les pensées dans la direction de vendre et imposer des médicaments et vaccins coûteux. Pourtant, 95% avaient 2-3 commorbidités. Il y a un univers de variables de santé globale dans lequel les virus ne saurait en déterminer à eux seuls l’issue. Mais on doit être intelligents, car beaucoup s’interdisent cette investigation. Les autorités financières sanitaires ont besoin de cibler une seule cause pour vendre . Alors que la santé et la résilience sont multifactoriels.

        C’est 20$ par mois que je donne au Highwire. Je voudrais te donner un montant par mois à toi aussi….

        MERCI et patience et longueur de temps valent mieux que force ou que rage 🙂

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  12. Ben dis donc, tu as fait là une démonstration éclatante de ta force morale et de ta qualité d’être en frayant avec patience, sagesse et écoute – mais sans concession sur la lucidité – dans l’antre des fous du roi, ceux payés pour détourner notre regard des rouages de la machination, de façon consciente ou conditionnée. Ta démarche et ton texte inspireront notre réflexion à RéinfoCovid sur l’attitude et les meilleures actions à adopter dans la poursuite de notre travail de dissidence/résistance. Si tu n’existais pas, y faudrait t’inventer! Grand merci!

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