AUDIO : Le vif du sujet – L’expérience rebelle des «antivax» du 19e siècle

Image : Gravure datant possiblement de 1805. Voir les explications à la fin du texte.

Voici la première de ma toute nouvelle émission de radio Le vif du sujet! En onde les jeudis à 13 :00 sur Radio Réveil, en rediffusion dimanche à 9h!

Voici ma page d’émission.

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L’expérience rebelle des « antivax » du 19e siècle, émission du 27 octobre 2022

Pour cette émission intitulée Le vif du sujet, je me suis inspirée de l’émission de Jacques Languirand, Par 4 chemins, que j’écoutais religieusement. Je vous propose donc une heure de lecture d’extraits d’un livre, agrémentée de mes commentaires et parsemée de pauses musicales propices à la lecture, c’est-à-dire des pièces instrumentales.

L’émission du jeudi 27 octobre porte sur l’« expérience rebelle » de Leicester au Royaume-Uni et est tirée du livre Vaccination, la grande ­désillusion !, de Dre Suzanne Humphries et Roman Bystrianyk.

Vers la fin du 19^e siècle, la population de Leicester s’est révoltée contre l’obligation d’être vaccinée contre la variole, puisqu’elle avait constaté que la vaccination avait l’effet contraire de ce que l’on prétendait : elle provoquait des flambées épidémiques! On qualifiait les enfants non vaccinés de « sacs de poudre à canon » qui pouvaient faire exploser les cas de variole dans les écoles, alors que dans les faits, ces enfants étaient infectés par les adultes vaccinés.

Ça vous rappelle une expérience pas si lointaine?

En 2021-2022 nous avons battu les records de « cas » et de décès, malgré la « vaccination » de masse qui devait mettre un terme à la « pandémie ». Au lieu de remettre en question les injections et d’examiner ce qui s’est produit il y a une centaine d’année, on nous répète que « la vaccination, c’est la solution »!  

Je vous propose d’écouter ce qui s’est produit à Leicester sur des décennies : la non-vaccination, « l’expérience rebelle », a diminué drastiquement le nombre de décès comparativement aux populations vaccinées.

Il est donc FAUX d’affirmer que la variole a été éradiquée grâce à la vaccination. Le livre de Dre Humphries démontre à partir de statistiques officielles et de nombreux documents de l’époque que les conditions sanitaires sont à l’origine de la disparition de nombreuses maladies.

Écoutez l’émission sur Radio Réveil :

Audios ”Le vif du sujet” Julie Lévesque le 27 oct 22

Gravure Vaccination

Description du British Museum :

« Un monstre symbolise le nouveau traitement. Son corps, ses cornes, ses pattes postérieures et sa queue ressemblent à ceux d’une vache. Ses mâchoires béantes ressemblent à celles d’un crocodile à défenses, ses pattes antérieures sont félines, ses oreilles sont dentelées ; son corps est couvert de plaies courantes inscrites : “Pestilence”, “Peste”, “Ulcères fétides”, “Lèpre”, “Boîte de Pandore”. Trois médecins (à gauche), avec des cornes et des queues de vaches jettent le contenu de paniers remplis de minuscules nourrissons nus dans les mâchoires avides du monstre (à gauche). Un document dépasse de la poche du médecin le plus proéminent : “£10,00[0] ”, montrant qu’il est Jenner, à qui une subvention parlementaire de 10 000 £ a été octroyée en juin 1802. D’autres enfants, qui ont acquis des cornes et des queues, sont excrétés de l’animal; un quatrième médecin cornu (à droite), un pied posé sur un volume de “Lectures sur la botanique”, pellette les enfants dans une charrette à fumier. »

Explications du curateur :

« Les forces anti-vaccination, cinq hommes armés de boucliers et d’épées, avancent à mi-distance, après avoir descendu une montagne sur laquelle se trouve le “Temple de la Renommée”; sur un obélisque adjacent, leurs noms sont inscrits : “Mosley”, “Squirrill”, “Rowley”, “Birch”, “Lipscomb”. Leurs épées portent l’inscription “Vérité”. Sur chaque bouclier se trouve une lettre, le premier “M”, les autres “S”, “R”, “L” et “B”.

Le leader, Benjamin Mosely, MD (1742-1819), médecin du Royal Hospital de Chelsea, a publié de nombreux tracts et lettres controversés sur la variole des vaches, en plus d’interpoler une longue dissertation contre la vaccination dans “A Treatise on Sugar” (Traité sur le sucre), 1799. Robert Squirrell a écrit ‘Observations. . . sur la variole des vaches. […] Le médecin pro-vaccination avec la pelle doit être William Woodville (1752-1805), botaniste et médecin de l’hôpital de la variole et de l’inoculation à St. Pancras (voir BMSat 9924), un partisan enthousiaste de Jenner. Il n’y a aucune tentative de caractérisation. Pour la controverse sur la vaccination, voir Crookshank, “History and Pathology of Vaccination” (Histoire et pathologie de la vaccination), 1889. »