La pseudoscience des vaccins sécuritaires avec «le parrain des vaccins», Dr Stanley Plotkin

« Les essais cliniques réalisés par l’industrie (soumis pour évaluation aux autorités sanitaires) sont biaisés, manipulés de manière frauduleuse, mensongers, occultent les dangers et amplifient les effets positifs […] » Pr Philippe Even et Pr Bernard Debré, Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux, cités dans Germán Velásquez, Vers une recherche sans brevets, Le Monde diplomatique, avril 2013, p.11.

« L’industrie pharmaceutique a corrompu la pratique de la médecine par son influence sur le développement des médicaments et la façon dont ils sont testés, ainsi que sur la création des connaissances médicales. » Donald W. Light, Joel Lexchin et Jonathan J. Darrow, Institutional corruption of pharmaceuticals and the myth of safe and effective drugs, The Journal of Law Medicine & Ethics, Automne 2013, vol. 41, p. 590-600.

« Les conflits d’intérêts n’affectent pas seulement la recherche. Ils façonnent directement la pratique de la médecine par leur influence sur les directives médicales publiées par les organismes professionnels et gouvernementaux […] » Marcia Angell, ancienne rédactrice du New England Journal of Medicine, Drug Companies & Doctors: A Story of Corruption, The New York Review of Books, 15 janvier 2009.

« Les vaccins sont sécuritaires », nous répète-t-on.

Pourtant, le droit de la responsabilité étasunien classe les vaccins parmi les « produits inévitablement dangereux » (Voir Restatement (Second) of Torts, § 402A comment k (1965), Unavoidably unsafe products).

Comment un produit peut-il être à la fois considéré comme « inévitablement dangereux » et « sécuritaire »? Pas besoin d’un doctorat en immunologie pour voir la contradiction.

Les fabricants de vaccins, les premiers à vanter l’innocuité de leurs produits, utilisent eux-mêmes ce concept de « produit inévitablement dangereux » pour se déresponsabiliser dans des poursuites intentées contre eux par des victimes de la vaccination, comme dans Allison v. Merck and Co., Inc. (1994).

Jo Ann Allison a poursuivi Merck et une agence de santé publique du Nevada, affirmant que le vaccin RRO avait provoqué une encéphalite chez son garçon Thomas à l’âge de 17 mois. L’encéphalite l’aurait rendu aveugle, sourd et déficient.

La Cour suprême a renversé la décision favorable à Merck, considérant que la mise en garde du fabricant concernant les dangers encourus par l’administration du vaccin était inadéquate :

« Le commentaire k [sur les produits inévitablement dangereux] suggère qu’un fabricant de médicaments ne devrait pas être tenu responsable des “conséquences fâcheuses suivant” l’utilisation de ses médicaments si : (1) le fabricant fournit “au public un produit apparemment utile et souhaitable, comportant un risque connu mais apparemment raisonnable” (2) le médicament est “préparé et commercialisé adéquatement” et (3) “la mise en garde est appropriée” […]

Même si Merck n’admet pas que ce vaccin peut causer des troubles du système nerveux central désastreux, il avise dans le feuillet d’information de son MMR II [RRO] (qui n’est pas distribué aux personnes vaccinées) que “dans les 30 jours suivant la vaccination, on a observé des effets significatifs sur le système nerveux central, comme des encéphalites et des encéphalopathies, dans environ un cas sur un million de doses administrées”. Ces effets ont été temporellement associés au vaccin contre la rougeole […]

[A]ucune des personnes potentiellement vaccinées n’a été avertie de la possibilité réelle de lésions cérébrales permanentes. »

Que des pharmaceutiques cachent des effets indésirables désastreux vous paraît malhonnête?

Vous n’avez encore rien vu.

Stanley Plotkin, le « parrain des vaccins », et la pseudoscience de Big Pharma

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« Preuves scientifiques » que « les Chesterfield sont meilleures pour vous » selon un « médecin spécialiste ».

« Les vaccins sont sécuritaires. » Ce slogan de l’industrie pharmaceutique répété par les autorités sanitaires et les ardents défenseurs de la vaccination s’appuie-t-il sur des connaissances scientifiques solides, de simples croyances, ou de la pseudoscience rappelant les vieilles pubs de cigarettes?

Qui de mieux pour répondre à cette question que le médecin Stanley Plotkin, expert en vaccinologie de renommée mondiale, consultant pour Merck, Sanofi Pasteur, Pfizer et Glaxo Smith Klein, et auteur de la bible des vaccins, Plotkin’s Vaccines.

Le Dr Plotkin, surnommé « le parrain des vaccins », a été appelé à témoigner en faveur d’un père dans une poursuite concernant la garde d’une enfant. Le père voulait faire vacciner l’enfant, ce que la mère refusait pour des motifs religieux.

Au cours de son long témoignage sous serment de 9 heures, le Dr Plotkin a affirmé qu’il ne connaissait aucune étude comparant l’état de santé global des enfants vaccinés à celui des enfants non vaccinés et ne s’était « jamais demandé comment on pourrait effectuer » une telle étude.

Or, seule une étude du genre pourrait établir la preuve que les vaccins pédiatriques sont sécuritaires et que les programmes d’immunisation sont bénéfiques et ne causent pas de problèmes de santé.

Lors de son témoignage, le Dr Plotkin a confirmé qu’en l’absence d’une étude randomisée, contrôlée par placébo, c’est-à-dire une étude faite avec un échantillon choisi au hasard et comparant un groupe vacciné à un groupe non vacciné, il est impossible de déterminer si un problème de santé quelconque est dû ou non à la vaccination.

Il a confirmé par la suite que plusieurs vaccins pédiatriques recommandés par les autorités sanitaires n’ont pas fait l’objet d’une telle étude avant d’être homologués et qu’une fois le vaccin homologué et sur la liste des vaccins recommandés, une étude randomisée, contrôlée par placébo est considérée contraire à l’éthique.

Il n’existe pas non plus selon lui d’étude randomisée, contrôlée par placébo comparant l’état de santé global des enfants vaccinés et des enfants non vaccinés.

Non seulement cela, mais le Dr Plotkin, l’un des plus grands experts en vaccination de notre époque, n’a lui-même jamais « pris le temps de [s’]asseoir pour réfléchir à la façon de faire une telle étude » et ne sait pas « si une telle étude est réalisable ».

En résumé :

  • plusieurs vaccins pédiatriques ont été homologués sans avoir été comparés à un placébo, ce qui nous laisse dans le doute sur leurs effets indésirables;
  • il n’a jamais été prouvé scientifiquement, par des études randomisées, à double insu et contrôlées par placébo que les programmes d’immunisation sont sécuritaires et plus bénéfiques pour la santé que l’absence de vaccination;
  • l’industrie pharmaceutique, ayant plus que n’importe qui les moyens de mener une telle étude, ne semble pas encline à le faire si l’on se fie à l’attitude de ce consultant pour Merck, Sanofi Pasteur, Pfizer et Glaxo Smith Klein.

Ce constat n’a pas été déniché dans les sombres profondeurs du Web et on est bien loin du « n’importe quoi sur Internet ». Il a été confirmé par Stanley Plotkin lui-même, auteur de la bible des vaccins, LA source ultime pro-vaccination.

Ce dernier répète cependant à l’avocat tout au long de son témoignage que les vaccins sont sécuritaires et bénéfiques.

Comment peut-il nous assurer qu’il est bénéfique pour la santé de suivre un programme d’immunisation si cela n’a jamais été scientifiquement prouvé?

C’est là que l’on tombe dans la pseudoscience et les croyances personnelles.

Essais cliniques sans groupes placébo

Afin de bien comprendre le témoignage du Dr Plotkin sur les essais cliniques des vaccins, il convient de résumer les standards de recherche sur les médicaments de l’Institut de recherche en santé du Canada :

Essais cliniques : « Dans les essais de phase III, le médicament est administré à un grand nombre de personnes atteintes de la maladie à traiter. Cette phase prend habituellement la forme d’essais contrôlés randomisés pour voir dans quelle mesure le nouveau produit est supérieur à l’absence de traitement (placébo) ou au meilleur traitement existant (comparateur). Les effets indésirables sont notés et étudiés. Si les essais de phase III se révèlent fructueux, le médicament peut être approuvé par Santé Canada et rendu accessible au public. »

Placébo : « Dans un essai clinique, un placébo est habituellement un comprimé ou une capsule sans ingrédients actifs, ou un traitement fictif destiné à simuler un acte médical. Les placébos sont utilisés pour que les sujets dans le groupe témoin (et souvent aussi les chercheurs participant à la réalisation ou à l’évaluation de l’essai) soient incapables de dire qui reçoit le médicament ou le traitement actif. L’utilisation de placébos empêche les biais lorsque les effets de l’intervention à l’étude sont jugés. »

Comparateur : « Lorsqu’un traitement pour une maladie particulière existe déjà, il ne serait pas éthique de procéder à un essai contrôlé randomisé où certains participants devraient recevoir un substitut inefficace. Dans ces cas, les nouveaux traitements sont comparés au meilleur traitement existant, appelé “étalon de référence”. Le traitement existant est considéré comme un comparateur, et l’essai mesurera le nouveau traitement par rapport à celui-ci. » 

Le Dr Plotkin confirme que pour la majorité des vaccins pédiatriques, les essais cliniques effectués avant l’homologation n’avaient pas de groupes placébo. Dans le cas du vaccin RRO (rougeole-rubéole-oreillons), il n’y a même pas eu d’essais cliniques si l’on se fie à la notice du produit, fait valoir l’avocat.

Comment a-t-on pu vérifier l’innocuité d’un vaccin sans essais cliniques?

Le Dr Plotkin assure que des essais cliniques sur le RRO ont eu lieu, mais il n’est même pas en mesure de trouver l’information dans sa bible des vaccins. Il se base uniquement sur ses croyances pour affirmer que de tels essais ont eu lieu et sur le fait que « le vaccin a été abondamment étudié sur une période de 50 ans ».

L’avocat de la mère, Aaron Siri lui répond alors :

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Aaron Siri

« Je comprends que vous voulez que l’on vous croie sur parole, mais je préfère me fier à la science, à des revues à comité de lecture et à des essais cliniques. »

Voici ce que disent Physicians for Informed Constent (Médecins pour un consentement éclairé) sur l’innocuité du vaccin RRO dans leur fiche d’information MMR Vaccine Is It Safer Than Measles? (Le vaccin RRO est-il plus sûr que la rougeole?) :

mmr-safe-measles.jpg« Les convulsions dues au vaccin RRO sont 5 fois plus fréquentes que celles provoquées par la rougeole […] Il n’a pas été prouvé que le vaccin RRO est plus sûr que la rougeole […] Une étude menée pour la Cochrane Library ayant examiné plus de 60 études sur le vaccin RRO stipule que “la façon de concevoir les études sur le vaccin RRO et de rapporter les résultats relatifs à l’innocuité, tant avant qu’après la commercialisation, est largement inadéquate.” Puisque les séquelles permanentes de la rougeole, sont si rares, en particulier chez les personnes ayant un taux normal de vitamine A, le niveau de précision des études disponibles est insuffisant pour prouver que le vaccin provoque moins de décès ou de blessures permanentes que la rougeole. » (C’est l’auteure qui souligne dans toutes les citations)

On cite par ailleurs une étude danoise sur les vaccins et l’autisme à laquelle font souvent référence les défenseurs de la vaccination : A Population-Based Study of Measles, Mumps, and Rubella Vaccination and Autism. Cette étude, selon Physicians for Informed Constent, « n’écarte pas la possibilité que le vaccin RRO augmente de 77 % les risques de dommages permanents causés par un effet indésirable ».

Selon eux toujours, c’est en raison du « manque d’essais cliniques adéquats » que le feuillet d’information du vaccin RRO ne comprend pas d’essais cliniques.

En ce qui concerne les vaccins HB (hépatite B), VPI (poliomyélite), RRO, Hib (Haemophilus influenzae de type b), les essais cliniques ne comprenaient pas de groupes placébo, a admis le Dr Plotkin. Au mieux, ils ont comparé les effets de deux ou plusieurs vaccins.

Si l’on n’utilise pas de groupe placébo, c’est pour des raisons éthiques, selon le Dr Plotkin. De telles études auraient pour effet de « priver des enfants de vaccins qui sont nécessaires », dit-il.

Pourtant, a fait valoir l’avocat, il existe des bases de données sur les enfants non vaccinés, lesquelles pourraient être utilisées pour mener des études rétrospectives, soit le manuel Professional Edition for Physicians, où sont répertoriés les cas de non vaccination pour des raisons religieuses, et le Vaccine Safety Datalink, contenant des rapports gouvernementaux incluant des données sur des milliers d’enfants non vaccinés.

Pourquoi n’utilise-t-on pas ces données pour mener des études rétrospectives, a demandé maître Siri au Dr Plotkin. « Je ne sais pas comment on pourrait réaliser de telles études », a-t-il répondu.

Vaccinés par rapport à non vaccinés : quels enfants sont en meilleure santé? Résultats de deux études pilotes

Depuis au moins 30 ans, de nombreux groupes critiques de la vaccination demandent une étude comparant l’état de santé des enfants vaccinés à celui des enfants non vaccinés. Le Dr Plotkin a déclaré ne pas être au courant de cette demande.

Or, le Centers for Disease Control and Prevention (CDC), l’institut national de santé publique des États-Unis, a publié un rapport complet afin de répondre aux demandes pour une telle étude, rapport que le Dr Plotkin ignorait, même s’il affirme lire les rapports du CDC.

Il ignorait également que deux études pilotes comparant des enfants vaccinés à des enfants non vaccinés ont été menées par des professeurs du Département d’épidémiologie et de biostatistiques de Jackson State University : Pilot Comparative Study of the Health of Vaccinated and Unvaccinated 6- to 12-Year-Old United States Children et Preterm birth, vaccination and neurodevelopmental disorders: a cross-sectional study of 6- to 12-year-old vaccinated and unvaccinated children.

En voyant la première étude, publiée en 2017 dans le Journal of Translational Science, le Dr Plotkin a immédiatement tenté de la discréditer. Voici l’échange qui a suivi :

Plotkin : Je vois qu’elle a été publiée dans le Journal of Translational Science, qui ne fait pas partie des revues que je lis et qui est probablement l’une de ces multiples revues soi-disant prédatoires auxquelles nous tentons de faire face […] Certaines revues vont publier n’importe quoi pour faire de l’argent.

[…]

Siri :  Est-ce que l’argent influence le jugement?

P : Possiblement.

S : Le comportement?

P : Possiblement […] Je ne peux pas le savoir tant que je n’ai pas lu l’étude.

Donc, selon sa propre logique, les millions de dollars que le Dr Plotkin a admis avoir reçus de l’industrie pharmaceutique ont possiblement eu une influence sur son jugement et son comportement.

Cela dit, la première étude pilote de Mawson et al., Pilot comparative study on the health of vaccinated and unvaccinated 6- to 12-year-old U.S. children, a comparé l’état de santé de 666 enfants vaccinés et non vaccinés, tous scolarisés à la maison. Le groupe était divisé en trois : un groupe de 197 (30 %) enfants ayant reçu tous les vaccins recommandés, un groupe de 208 (31 %) enfants partiellement vaccinés et un groupe de 261 (39 %) enfants non vaccinés.

Les auteurs affirment dès la première phrase : « Les vaccins figurent parmi les plus grandes réussites de la science biomédicale et constituent l’une des mesures de santé publique les plus efficaces du 20e siècle. » On ne peut donc pas discréditer les auteurs en les qualifiant d’antivaccins.

Plus loin, les auteurs confirment que « les effets à long terme des vaccins pris individuellement et du programme de vaccination en soi demeurent inconnus ».

On ajoute :

« En ce qui a trait à la morbidité et à la mortalité, il existe très peu d’essais randomisés sur les vaccins recommandés pour les enfants. Cela est dû en partie à des considérations éthiques, selon lesquelles les enfants assignés à un groupe témoin seraient privés de vaccination. Une exception existe, le vaccin à titre élevé contre la rougeole, lequel a été retiré après que plusieurs essais randomisés en Afrique de l’Ouest eurent démontré qu’il interagissait avec le vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche, entraînant une hausse significative de 33 % des cas de mortalité.

Ces données semant le doute sur le mantra « les vaccins sauvent des vies » proviennent d’une étude de Peter Aaby, un chercheur respecté par le Dr Plotkin. Ce dernier a cependant critiqué la méthodologie de Peter Aaby lorsque l’avocat lui a parlé d’une autre de ses études publiée en 2017.

« Le travail de Peter Aaby n’est pas effectué avec un groupe placébo, ses études sont observationnelles […] Il n’y a pas d’enfants sélectionnés au hasard qui reçoivent le vaccin […] et d’autres qui ne le reçoivent pas. »

Il semble pourtant que c’est exactement de cette façon que procède l’industrie pharmaceutique.

Par ailleurs, lui a fait remarquer l’avocat, l’étude de 2017 dont il parlait, était randomisée, elle.

Les auteurs de l’étude pilote ajoutent :

« Les preuves d’innocuité provenant d’études fondées sur des observations comprennent un nombre limité de vaccins […] mais ne comprennent pas le programme de vaccination en soi. Les connaissances sont limitées même pour les vaccins ayant un long bilan d’innocuité et de protection contre les maladies infectieuses. Les niveaux sécuritaires et les effets à long terme des ingrédients inclus dans les vaccins comme les adjuvants et les agents de conservation sont également inconnus. »

L’étude a tiré des conclusions inattendues :

« Cette étude […] a conclu comme prévu que les enfants vaccinés avaient moins de chance d’avoir la varicelle et la coqueluche, mais étonnamment plus de chances de souffrir de nombreux problèmes de santé diagnostiqués par des médecins. La structure transversale de l’étude limite les interprétations causales. Toutefois, la solidité et l’uniformité des conclusions, la relation dose-effet apparente entre le statut d’immunisation et diverses formes de maladies chroniques, et l’association significative entre la vaccination et les troubles neurodéveloppementaux permettent tous d’étayer l’hypothèse qu’un certain aspect du programme actuel de vaccination contribue possiblement aux risques de morbidité infantile. »

Comparativement aux enfants non vaccinés, les enfants partiellement vaccinés et complètement vaccinés ont, selon cette étude, plus de chances de souffrir des affections suivantes :

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Les cigarettes pour l’asthme du Dr Batty, bonnes pour la santé. « Traite efficacement : l’asthme, la fièvre des foins, la mauvaise haleine, les rhumes, les aphtes et l’irritation des bronches. Non recommandé aux enfants de moins de 6 ans. »
  • Otite moyenne
  • Pneumonie
  • Rhinites allergiques
  • Autres allergies
  • Trouble du déficit d’attention avec ou sans hyperactivité
  • Trouble du spectre de l’autisme
  • Eczéma
  • Difficultés d’apprentissage
  • Troubles neurodéveloppementaux
  • Conditions chroniques

Les auteurs notent que l’otite moyenne et la pneumonie sont les complications les plus courantes de la rougeole.

Les enfants vaccinés contre la rougeole auraient donc plus de chance de souffrir des complications courantes de la rougeole. Les vaccins seraient-ils un traitement aussi efficace que l’étaient les cigarettes pour l’asthme du Dr Batty dans les années 1800?

Ces conclusions ont de quoi soulever plusieurs questions.

La deuxième étude pilote sur le même groupe d’enfants porte sur les naissances prématurées: Preterm birth, vaccination and neurodevelopmental disorders: a cross-sectional study of 6- to 12-year-old vaccinated and unvaccinated children.

On peut y lire :

« Le rôle possible de la vaccination dans les troubles neurodéveloppementaux (TND) chez les nourrissons prématurés est inconnu, en partie parce que les essais cliniques pré-homologation des vaccins pédiatriques ont exclu les nourrissons prématurés […]

Aucun lien n’a été établi entre la naissance prématurée et les TND en l’absence de vaccination, mais les données ont révélé un lien significatif entre la vaccination et les TND chez les enfants nés à terme (RC 2,7, 95% IC: 1,2, 6,0). Cependant, la vaccination combinée à la naissance prématurée a été associée à des probabilités accrues de TND, celles-ci s’élevant à 5,4 (95% IC: 2,5, 11,9) comparativement aux enfants vaccinés mais non prématurés, et à 14,5 (95% IC: 5,4, 38,7) comparativement aux enfants qui n’étaient ni prématurés ni vaccinés. »

Dans les deux études, les chercheurs concluent que d’autres recherches sont nécessaires pour enquêter sur leurs conclusions.

Certes, ces deux études pilotes ont leurs limites et leur méthodologie n’est pas idéale, mais les protocoles ont été approuvés par le Comité d’examen de l’Université Jackson. Cela dit, ce sont les deux seules études du genre et il faut faire avec, car l’industrie pharmaceutique, malgré ses milliards de revenus annuels, n’a de toute évidence jamais cru bon de financer une étude incluant un véritable groupe placébo d’enfants non vaccinés pour établir de manière adéquate l’innocuité des produits à but lucratif qu’elle recommande à tous les enfants.

Il existe par ailleurs d’autres données intéressantes sur un plus grand groupe d’enfants. Il ne s’agit pas d’une étude, mais d’une évaluation des données de la clinique pédiatrique du Dr Paul Thomas, un pédiatre étasunien qui favorise un calendrier alternatif, comportant moins de vaccins ou des vaccins administrés à différents âges, dépendamment du patient.

(AJOUT: Évidemment, YouTube a supprimé la vidéo, en voici une plus récente. Le Dr Thomas a été attaqué par son ordre en raison de cette étude.)

L’évaluation a été faite récemment par un chercheur indépendant sur les 3345 patients suivis par le Dr Thomas depuis leur naissance. Ce dernier a demandé qu’on évalue ses données puisqu’il dit avoir constaté dans sa pratique que les vaccins sont une cause potentielle du trouble du spectre de l’autisme, et qu’on lui demande toujours de le prouver. Cela s’avère difficile en l’absence d’études adéquates sur le sujet.

Les conclusions de l’évaluation l’ont étonné.

Les cas d’autisme sur ses 3345 patients sont répartis de la manière suivante :

  • vaccinés selon le calendrier régulier du CDC : 1 sur 45
  • vaccinés selon le calendrier alternatif : 1 sur 440
  • non vaccinés : 1 sur 715

Le Dr Thomas est l’un des professionnels de la santé qui demande depuis longtemps la tenue d’une étude indépendante sur le TSA comparant des enfants vaccinés à des enfants non vaccinés.

À voir l’attitude des autorités sanitaires, cet appel demeurera fort probablement sans réponse.

« La méfiance à l’égard des vaccins » : une situation d’urgence sanitaire selon l’Organisation mondiale de la santé

Le témoignage de Stanley Plotkin, la fiche d’information de Physicians for Informed Consent sur le RRO, les résultats des deux études pilotes et de l’évaluation des patients du Dr Thomas, sans compter la quantité substantielle de livres et d’articles écrits par des médecins, des chercheurs et des rédacteurs de revues médicales sur le caractère inadéquat et frauduleux des études cliniques montrent, entre autres, que la méfiance à l’égard de l’innocuité des vaccins est tout à fait justifiée.

Malgré cela, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère cette méfiance comme son « ennemie ».

Faut-il se surprendre, sachant que l’industrie pharmaceutique est son amie? Nous ne nous attarderons pas sur le sujet, cependant notons que de nombreux articles ont traité de cette question, comme Quand l’OMS épouse la cause des firmes pharmaceutiques (Le Monde diplomatique), L’OMS sous influence de l’industrie pharmaceutique (Le Monde), L’OMS accusée d’avoir cédé aux pressions des laboratoires pharmaceutiques (France 24), et WHO, Pharma, Gates & Government: Who’s Calling the Shots?, un article plus récent et extrêmement bien documenté sur le site étasunien National Vaccine Information Center. Ce ne sont là que quelques exemples.

Rappelons au passage que l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a sévèrement critiqué l’OMS dans son rapport La gestion de la pandémie H1N1 : nécessité de plus de transparence. On y accuse l’OMS d’avoir « largement surestimé l’épidémie », de « gaspillage de fonds publics » et d’avoir créé des « peurs injustifiées ».

La méfiance envers l’OMS est donc elle aussi justifiée.

Les doutes sur la vaccination ne sont pas une menace, ils sont légitimes. Ignorer les problèmes qui causent les doutes et la méfiance, comme des essais cliniques douteux, voire inexistants, constituent la véritable menace pour la santé publique.

Si les autorités sanitaires considèrent cette méfiance envers la vaccination comme une grave menace pour la santé publique, pourquoi n’insistent-elles pas pour qu’une étude indépendante soit menée et qu’elle prouve ce que les grands prêtres de la vaccination comme Stanley Plotkin affirment mais sont incapables de démontrer, soit que les vaccins pédiatriques comportent plus d’avantages que de risques et que priver un enfant de vaccins revient à le priver d’une vie en santé, et fait de lui un danger public?

En terminant, notons qu’il est assez ironique de voir les défenseurs de l’industrie pharmaceutique discréditer leurs critiques en les accusant de faire usage de pseudoscience, alors que, comme vous le verrez dans ces extraits du témoignage du Dr Stanley Plotkin, la notion d’innocuité des vaccins repose davantage sur des croyances personnelles que sur des études scientifiques valides.

Voici donc des extraits de sa déclaration sous serment concernant les vaccins hépatite B, VPI (poliomyélite), RRO et Hib (Haemophilus influenza de type b) où il admet que les essais cliniques effectués avant l’homologation de tous ces vaccins ne comprenaient pas de groupes placébo.

Dans le cas du vaccin VPH (virus du papillome humain), il y avait un groupe placébo, mais les données ont été présentées de manière à camoufler les résultats chez ce groupe en ce qui concerne les maladies auto-immunes.

La transcription originale du témoignage est ici et la vidéo intégrale, meilleure qu’un thriller hollywoodien, est disponible sur YouTube. Voici la première de 9 parties :

Témoignage de Stanley A. Plotkin, MD 11 New Hope, Pennsylvanie, 11 janvier 2018, Matheson v. Schmitt.

Hépatite B

RECOMBIVAX HB

Question : […] afin d’établir s’il existe un lien causal entre le vaccin et le problème de santé, vous avez besoin d’une étude randomisée, contrôlée contre placébo?

Réponse : Oui.

Q : Mais cela n’a pas été fait pour ce vaccin contre l’hépatite B avant l’homologation, n’est-ce pas?

R : Non.

[…]

ENGERIX-B

Q : Il s’agit du feuillet d’information du fabricant pour ENGERIX-B, n’est-ce pas?

R : Oui.

[…]

Q : Donc, […] il n’y avait pas de groupe placébo, c’est exact? Dans […] l’essai en haut où l’on parle de 13 000 doses administrées?

R : Ça ne dit pas qu’il y avait un groupe témoin. Je ne sais pas. Il faudrait que je retourne voir l’étude.

Q : Et croyez-vous… alors vous croyez qu’il y a – mais vous ne faites que spéculer – qu’il pourrait y avoir eu un groupe témoin?

R : Il pourrait bien y en avoir eu un. Il n’est pas inhabituel d’inclure des groupes témoins, surtout si vous observez les réactions. Mais je ne le sais pas spécifiquement pour cette étude.

Q : Si vous affirmez qu’il pourrait y avoir eu un groupe témoin, alors veuillez s’il vous plaît fournir une preuve de cela, parce que, ce que je comprends, c’est que le fabricant… et c’était… qui fait ENGERIX-B? Glaxo? Un de vos clients. S’il y avait un groupe témoin, il fallait le divulguer. Et je suppose qu’ils ne l’ont pas divulgué parce qu’il n’y en avait pas.

VPI (poliomyélite)

Q : Et est-ce que le groupe d’intervention qui a reçu le VPI n’a reçu que le VPI ou a-t-il reçu un autre vaccin?

R : Simultanément avec le DCT.

Q : Et qu’a reçu le groupe témoin?

R : Ce n’est pas mentionné d’après ce que je vois.

Q : Si le DCT est administré avec le VPI, comment pouvez-vous savoir si une réaction a été causée par le DCT ou le VPI?

R : On ne peut pas le savoir.

RRO

Q : Il n’y a pas eu d’essai clinique avant l’homologation du RRO, n’est-ce pas?

R : Je doute vraiment que ce soit le cas.

Q : Comment se fait-il qu’il n’y a pas de données d’essais cliniques dans le feuillet d’information du fabricant?

R : La FDA aurait décidé que cela n’est pas nécessaire.

[…]

Q : Donc vous dites qu’il y a eu des essais cliniques avant que le RRO soit homologué

R : Absolument.

Q : C’est exact? Et pouvez-vous les fournir?

R : Vous pouvez les trouver dans ce livre, si vous le souhaitez.

Q : Donc vous dites que vous ne les fournirez pas?

R : Eh bien, oui, je suppose que je dis que je ne les fournirai pas. Si vous voulez vous donnez la peine, lisez le livre.

Q : […] Pouvez-vous me dire en quelle année ces essais cliniques ont eu lieu?

R : Oui. Oui. Ils ont été faits dans les années 1960 et 19… oui, principalement dans les années 1960.

Q : Donc, vous affirmez que quelque chose s’est produit, mais vous n’êtes pas prêt à fournir la preuve que c’est arrivé?

R : La preuve est dans les publications que vous pouvez lire.

Q : Pouvez-vous s’il vous plaît tourner à la page où ça se trouve?

M. Siri : J’aimerais noter, pour le dossier, que le Dr Plotkin a lu ses notes et qu’il a regardé dans un livre intitulé Plotkin’s Vaccines, septième édition.

Le témoin : Donc, aux pages… Voyons voir. Entre les pages 592 et 600, y compris les tableaux qui montrent les réponses anticorps, la proportion d’enfants avec de la fièvre et des éruptions cutanées après le vaccin contre la rougeole, et cetera, et les nombreuses références qui vont avec ce chapitre.

Q : Alors, dites-vous que c’était un essai clinique pré-homologation…

R : Oui.

Q : Que vous venez de lire?

R : Oui. Mais, encore une fois, j’insiste, pré-homologation ou post-homologation, le fait demeure que le vaccin a fait l’objet d’études approfondies sur une période de 50 ans.

Q : Je sais… je comprends que vous voulez que l’on vous croie sur parole, mais je préfère me fier à la science, aux revues à comité de lecture et aux essais cliniques.

R : C’est ce que vous trouverez là-dedans.

Q : Donc, vous savez, je comprends que vous soyez un peu contrarié parce que je vous questionne à propos de ces données, mais je tente seulement d’aller au fond de la question. La FDA exige que des essais cliniques soient dans le feuillet d’information. Ils ne sont pas là. D’accord? Donc, […] vous dites que ce tableau… et permettez-moi d’y jeter un coup d’œil. C’était post-homologation, et non pas pré-homologation. Et on n’indique pas de groupe placébo, […] à ma connaissance, ce n’est pas un essai clinique. Avez-vous un… pouvez-vous me montrer quelque chose qui avait un groupe placébo et qui a été fait pré-homologation, s’il vous plaît, Monsieur?

R : Je ne suis pas sûr pour le groupe placébo. Il faudrait que je retourne examiner les études individuelles. Mais en ce qui concerne les études pré-homologation, je suis absolument certain qu’elles ont été faites lorsque la rougeole… le vaccin contre la rubéole que j’ai développé a été incorporé dans le RRO. Des essais cliniques ont évidemment été effectués avant l’homologation. Je suis absolument certain de cela.

Q : Eh bien, peut-être qu’ils ne sont pas inclus parce qu’ils ne comprenaient pas de groupe placébo.

R : Ils ne comprenaient peut-être pas de groupe placébo, oui.

Q : Alors peut-être qu’ils n’ont pas été jugés assez valides pour être considérés comme des essais cliniques?

R : C’est absolument faux parce que vous pouvez certainement recueillir des réactions chez les personnes qui reçoivent le vaccin, par exemple, la fièvre et les convulsions et ce genre de choses qui se produisent immédiatement et s’il y a un effet sur les cellules sanguines, et cetera. Cela a définitivement été fait. Je suis absolument certain de cela parce que j’étais là.

Q : Mais il n’y avait pas de groupe témoin?

R : Je ne me souviens pas d’un groupe témoin pour les essais qui me viennent l’esprit.

Q : Donc vous n’avez pas… vous n’êtes pas au courant d’un seul essai ayant évalué l’innocuité du RRO avec un groupe témoin, c’est exact?

R : Je ne peux pas citer un tel essai de mémoire. Il faudrait que je retourne voir si des groupes témoins ont été inclus.

Q : [Nous] avons parlé plus tôt du fait que pour évaluer l’innocuité, il faut un essai randomisé, contrôlé contre placébo. Et ce que je comprends quand je regarde cette notice, c’est qu’aucun essai de ce genre n’existe. Vous m’avez dit que c’était dans ce chapitre, et vous m’avez assuré que c’était là. Mais vous ne me citez rien en ce moment.

[…]

Q : De retour à la page… il y a – dans le feuillet d’information du fabricant du RRO – il y a une liste exhaustive des effets indésirables signalés après l’homologation par les personnes ayant reçu ce vaccin, n’est-ce pas?

R : Oui.

Q : Je ne vais pas tous les lire parce que c’est une page et demi de long, mais ils sont nombreux. Et, bien sûr, nous ne saurons pas vraiment si c’est le RRO qui les provoque ou pas à moins d’avoir un essai randomisé, contrôlé par placébo, n’est-ce pas?

R : Exact.

Q : Quand je dis « les », je veux dire tous les effets indésirables énumérés dans le feuillet d’information du fabricant du RRO aux pages […]? Vous avez compris ce que je voulais dire?

A : Oui.

Hib

ActHib

Q : Maintenant, une façon d’établir si ces effets indésirables étaient ou non liés au vaccin, était d’avoir un groupe placébo, un groupe témoin recevant une substance inerte, n’est-ce pas?

R : C’est une façon de le faire.

Q : C’est vrai. Mais il n’y avait pas de groupe témoin ici recevant une substance inerte, n’est-ce pas?

R : Pas d’après ce qui est écrit, non.

Q : Oui. Et le groupe témoin a reçu d’autres vaccins, n’est-ce pas?

R : Oui.

[…]

Q : […] Donc puisqu’il n’y a pas groupe placébo recevant une substance inerte, c’est au fabricant du vaccin demandant l’homologation de déterminer si les 50… si les effets indésirables survenus sont liés ou non au vaccin, n’est-ce pas?

R : D’une manière générale, les études organisées par les fabricants des vaccins, ou toute autre personne d’ailleurs, ont un comité de sécurité attaché à l’étude. Et ils évaluent s’ils croient (sic) que la réaction est due au vaccin ou non.

[…]

Q : […] Il y a un autre vaccin Hib appelé Hiberix, […] lequel a été homologué après ActHIB, n’est-ce pas?

R : Oui.

Q : Et dans cet essai clinique, ils ont utilisé ActHIB comme placébo pour évaluer son innocuité, n’est-ce pas?

R : Si vous le dites.

VPH

Gardasil

Notice de Gardasil

Q : […] Ce tableau reflète les filles et les femmes de 9 à 29 ans qui ont signalé un problème de santé indiquant potentiellement une maladie auto-immune systémique [touchant plusieurs organes, comme le lupus] au cours de l’essai clinique, n’est-ce pas?

R : Oui.

Q : Les sujets qui reçoivent le GARDASIL affichent un taux de 2,3 %. […] Donc, cela signifie que 2,3 % des filles et des femmes au cours de l’essai clinique d’une durée de six mois ont eu un effet secondaire indiquant une maladie auto-immune systémique, n’est-ce pas?

R : Oui.

Q : D’accord. Et dans le groupe témoin avec le SHAA [sulfate d’hydroxyphosphate d’aluminium amorphe, un adjuvant vaccinal] ou le groupe placébo avec la solution saline, on indique le même taux, n’est-ce pas?

R : Oui.

Q : Savez-vous combien de personnes étaient dans le groupe placébo avec la solution saline comparativement au groupe avec le SHAA?

R : Eh bien, ça dit 9 412.

Q : Ce serait le nombre total pour les deux groupes, n’est-ce pas?

R : Non. Pour le groupe placébo.

Q : Pour le groupe placébo, c’est exact. Mais certains d’entre eux ont reçu le SHAA, et les autres ont reçu une injection saline, n’est-ce pas?

R : Exact.

Q : D’accord. Savez-vous combien de personnes ont reçu une injection saline par rapport à une injection de SHAA?

R : Sais pas.

Q : D’accord […] Je suppose que tous les participants étaient soit des filles soit des garçons. Si on additionne le groupe placébo avec la solution saline chez les filles et le groupe placébo avec la solution saline chez les garçons, obtenons-nous 594?

R: Eh bien, il faudrait que je fasse le calcul. Mais il semble qu’il y avait environ 5000 sujets, plus de 5000 dans le groupe SHAA et environ 600 dans le groupe placébo avec la solution saline.

Q : Exact. C’est à peu près 594. C’est à peu près 600. C’est vrai, non?

R : Mm-hmm.

[…]

Q : […] Que signifie SHAA?

R : Les adjuvants aluminiques.

Q : Et je vois qu’on le définit ici comme étant du sulfate d’hydro –

R : Hydroxyphosphate d’aluminium amorphe.

Q : C’est exact?

R : Oui.

Q : Merci, que nous appellerons SHAA ou adjuvant aluminique?

R : Oui.

Q : C’est bon? D’accord. Le SHAA n’est pas une substance inerte, n’est-ce pas?

R : Eh bien, ce n’est pas une solution saline, si c’est ce que vous voulez dire. Mais on l’utilise comme comparateur parce qu’ils essaient de faire… de déterminer quelles sont les réactions au vaccin VPH qui contient l’aluminium et de séparer les réactions au vaccin des réactions à l’aluminium.

Q : Permettez-moi d’essayer de comprendre cela. Êtes-vous en train de dire qu’ils tentent de déterminer le taux de réactions en comparant le groupe qui reçoit GARDASIL…

R : Oui.

Q : Avec le groupe qui reçoit l’aluminium…

R : Oui.

Q : Et le groupe qui reçoit une solution saline?

R : Oui.

Q : Donc, ils veulent comparer ces trois groupes distincts, c’est cela?

R : Oui.

[…]

Q : Il existe en fait un syndrome appelé syndrome auto-immun (auto-inflammatoire) induit par des adjuvants » (ASIA) n’est-ce pas?

R : C’est discutable. Il y a un type nommé Yehuda Shoenfeld, un Israélien, qui défend cette idée depuis plusieurs années et je crois qu’il est juste de dire qu’il n’a jamais été accepté par la grande communauté des immunologistes et des rhumatologues.

[…]

Q : D’accord. Les adjuvants aluminiques des vaccins ont soulevé des inquiétudes et l’on croit qu’ils peuvent provoquer des maladies auto-immunes.

R : Des inquiétudes ont été soulevées, oui.

Q : D’accord. Donc, si l’on s’inquiète de la possibilité que l’aluminium dans les vaccins provoque des maladies auto-immunes et qu’il y a ce texte médical [Yehuda Shoenfeld, Nancy Agmon-Levin, Lucija Tomljenovic, Vaccines in Autoimmunity] sur lequel vous avez une certaine opinion, pourquoi combiner le taux d’auto-immunité du groupe témoin avec adjuvant aluminique avec le taux d’auto-immunité du groupe placébo avec la solution saline? Pourquoi ne pas les montrer séparément?

R : Eh bien, ils l’ont fait dans une certaine mesure. Mais je pense que le raisonnement était qu’ils voulaient être certains que les réactions observées – et permettez-moi de dire entre parenthèses que le vaccin contre le VPH est douloureux – et ils voulaient être certains que les réactions qu’ils voyaient n’étaient pas causées par l’adjuvant ou qu’elles étaient spécifiques aux antigènes du VPH et non aux adjuvants. Donc je juge qu’ils ont fait ça pour cette raison.

Q : Eh bien, selon cette logique, ils auraient certainement dû séparer le groupe témoin avec l’aluminium du groupe placébo avec la solution saline et les présenter dans deux colonnes distinctes à la page 8, non?

R : Ils auraient probablement dû faire ça, oui.

Q : Afin que l’on puisse voir la différence entre le taux de réactions auto-immunes entre les individus recevant l’aluminium et ceux recevant la solution saline, n’est-ce pas?

R : Oui.

[…]

Q : Donc, pendant l’essai, dans le groupe placébo avec la solution saline, il n’y a pas eu une seule maladie auto-immune systémique rapportée, mais pourtant il y en avait 218, 2,3 pour cent, ou en réalité peut-être même plus, dans le groupe témoin avec SHAA lorsque l’on enlève le groupe placébo avec solution saline.

[…]

Étude clinique pré-homologation

Q : Voici l’étude clinique, pré-homologation, dans laquelle 2,3 % des participants du groupe GARDASIL et du groupe témoin avaient une maladie auto-immune systémique, et on a jugé que c’était sécuritaire parce que les taux étaient à peu près les mêmes, non?

R : Oui.

Q : Mais le groupe placébo avec solution saline qui n’a pas reçu l’adjuvant aluminique avait 0 pour cent, non?

R: Un petit groupe, oui.

Q : De 594?

R : Oui.

[…]

Q : Voyez-vous qu’ils mettent GARDASIL dans une colonne, ceux qui ont reçu le comparateur SHAA dans une autre colonne, et ceux qui ont reçu le placébo dans une troisième colonne?

R : Oui.

Q : Et il y a seulement 320 participants dans le groupe avec solution saline dans le tableau un, n’est pas?

R : Oui.

Q : D’accord. Et dans le tableau deux, ils les séparent aussi, n’est-ce pas, le groupe placébo du groupe témoin avec le comparateur SHAA?

R : Oui.

Q : Si vous tournez à la page 5, encore une fois, ils séparent encore les groupes GARDASIL/ témoin avec SHAA et solution saline dans les tableaux 3 et 4, n’est-ce pas?

R : Oui.

Q : Mais ils ont choisi de les combiner commodément lorsqu’il s’agissait de maladies auto-immunes systémiques, non?

R : Eh bien, dans le cas des pages 4 et 5, ils cherchaient des réactions locales. Et, bien sûr, l’aluminium provoque des réactions locales. À la page 8, si l’on regarde l’auto-immunité systémique, je suppose qu’ils croyaient que l’aluminium en soi est une substance témoin raisonnable et ne causerait pas l’auto-immunité.

Q : Donc, au début de l’étude, ils ont simplement supposé que l’aluminium ne causerait pas l’auto-immunité et c’est ainsi qu’ils ont procédé à sa conception. J’ai compris.

Sur l’absence d’essais cliniques

Q : Donc, pour déterminer un lien de causalité il faut vraiment une étude contrôlée contre placébo à double-insu, n’est-ce pas?

R : Il le faut si vous voulez être certain ou au moins déterminer une relation statistiquement significative.

Q : Qu’entendez-vous par « relation statistiquement significative »?

R : Je veux dire une situation où vous avez un groupe comparatif et vous pouvez dire que par rapport au groupe comparatif, l’association que vous regardez est statistiquement différente de celle du groupe témoin.

Q : Et à partir de cela vous croyez que vous pouvez établir un lien de causalité?

R : Eh bien, vous pouvez établir une association. Ensuite, vous devez regarder s’il y a une sorte d’explication biologique.

Q : N’est-il pas difficile d’établir une association… n’est-il pas difficile de déterminer une association entre un vaccin et un problème de santé présumé parce que tout le monde, la plupart des gens sont vaccinés?

R : C’est vrai. C’est précisément pour cela qu’il y a tant de fausses associations entre des vaccins et des maladies.

Q : N’est-ce pas là aussi la raison pour laquelle des études précliniques approfondies, utilisant un placébo, une substance inerte, doivent être effectuées avant l’homologation?

R : Ce serait idéal. Mais il faudrait aussi, il faudrait des études à très grande échelle et couvrant différents groupes d’âge. Et dans l’ensemble, ces données sortent longtemps après avoir fait l’expérience du vaccin chez des milliers ou des millions de personnes.

Q : Eh bien, en présumant bien sûr que les effets indésirables à long terme sont rares, n’est-ce pas?

R : Oui.

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