La secte journalistique – Introduction

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Ce soir à 17h30 à Petit Albert et les Extraordinaires, je vous parle de mon expérience au congrès annuel de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ).

Ce congrès, intitulé Le journalisme en mutation, a été très dur à digérer.

J’ai eu l’impression d’être immergée au cœur d’une secte pendant 2 jours.

J’exagère à peine.

Voici ce que j’ai constaté : pensée unique et sentiment que l’on possède la vérité, préjugés, haine à peine voilée, mépris, condescendance, paranoïa (ils sont obsédés par les complotistes/conspirationnistes), AUCUNE ouverture (sauf de très rares exceptions), endoctrinement et réponses automatiques (« y a pas de complots, y a pas de censure, personne me dit quoi écrire, je suis objective »), gaslighting (« ce que tu vis n’existe pas, tu penses que des forces occultes dirigent le monde »), mobbing (« t’es pas journaliste, tais-toi »), UN GROS ÉLÉPHANT DANS LA PIÈCE ($$$) et bien d’autres phénomènes, comme une volonté de convaincre plutôt que de s’informer sur des réalités étrangères, d’écouter, d’être curieux et de douter.

Je suis revenue samedi soir et j’ai fait de l’insomnie jusqu’à 5h du matin.

On m’a fait taire, on m’a crié après, on m’a fuie et on m’a donné des réponses qui insultent mon intelligence et qui nient la réalité, la mienne et celle d’une bonne partie de la population.

On m’a reproché mon attitude parfois agressive, que j’admets. Mais je ne suis agressive que lorsqu’on agresse ceux qui ne le méritent pas et que je suis moi-même agressée.

Et ça fait des années que ça dure.

Je n’ai eu droit qu’à quelques minutes en deux jours pour exprimer les dégâts de 4 années de harcèlement, de violence verbale et psychologique, 4 années de mensonges, de désinformation, de censure, d’ostracisme et de propagande haineuse.

Comme je ne dormais pas parce que le film de ma fin de semaine rejouait dans ma tête et que je répliquais mentalement aux énormités que j’ai entendues, j’ai choisi au hasard une série documentaire sur Netflix : Escaping Twin Flames, un documentaire portant sur… une secte!

Ça confirmait, d’une certaine manière, mon sentiment.

Je me suis réveillée à 9h30 le lendemain avec un méga mal de bloc et de cœur.

J’ai vomi.

J’ai littéralement vomi.

C’est vous dire à quel point je suis dégoûtée de ce que j’ai vu et entendu… sentiment que vous pourrez vivre pleinement vous aussi, puisque j’ai clandestinement documenté mes tentatives de dialogue.

Eh oui, aux grands maux les grands moyens : le reportage clandestin.

C’est fou ce qu’on entend derrière des portes closes quand même…

Je me suis demandé ce que je ferais avec ça.

Et j’ai pensé aux Twitter Files. À Project Veritas. Aux sectes.

J’ai décidé d’en faire une série percutante au titre provocateur : La secte journalistique.

Normand Lester a bien comparé le Convoi de la liberté au KKK, je ne vois pas pourquoi je me gênerais, surtout qu’au lieu de faire des amalgames honteux et propagandistes, je vais démontrer que l’on trouve plein de caractéristiques d’une mentalité sectaire et de l’endoctrinement dans le milieu journalistique, comme le fait qu’ils vivent, dans un sens, isolés du reste du monde et rejettent tout ce qui contredit leur doctrine en le qualifiant de satané « complotisme ».

La très grande majorité des acteurs médiatiques sont complètement déconnectés de la réalité, dans laquelle les voix dissidentes sont réprimées, psychiatrisées, judiciarisées et criminalisées, une réalité propre aux régimes totalitaires.

Mais comme les médias forment un pouvoir et sont près des autres pouvoirs, physiquement et idéologiquement (portes tournantes entre le journalisme et la politique), cette réalité leur échappe, car ils ne la vivent pas eux-mêmes et la perçoivent comme une invention farfelue des faibles d’esprit complotistes.

Quand ils connaissent cette réalité, ils la voient à travers le prisme de leur mentalité sectaire et l’approuvent : les personnes censurées et sanctionnées méritent de l’être, car ce sont des complotistes édentés sans éducation qui ont des problèmes de santé mentale et des idées dangereuses ou ce sont des scientifiques incompétents et fraudeurs qui « ont des choses à vendre », « vont à l’encontre du CONSENSUS SCIENTIFIQUE » et « désinforment » la population.

Les journalistes qui ont vécu la censure, toutefois, savent très bien ce qui se passe et connaissent le prix à payer. Ils ont compris qu’il fallait qu’ils s’autocensurent pour ne pas être exclus de la secte.

Je vous promets des extraits succulents.

À suivre 😊

P.S.: Tous les enregistrements sont en sécurité, entre plusieurs mains. Je ne suis pas suicidaire et je suis en parfaite santé. Avis aux voleurs potentiels, vous serez filmés.