Le 9 mai 2023, lors des audiences dans son dossier disciplinaire, Me Myriam Bohémier a demandé aux membres du Conseil de discipline du Barreau de divulguer leur statut vaccinal.
Le dossier disciplinaire devant eux était lié au dossier d’un client de Me Bohémier refusant que son enfant soit vacciné.
Cette question était « fondamentale à l’équité du procès », puisque la « dissonance cognitive » pouvait affecter le jugement des membres du Conseil si ces derniers étaient vaccinés, a plaidé l’avocate.
Si la question du statut vaccinal est devenue une banalité quotidienne lorsque le passeport vaccinal était en vigueur, de septembre 2021 à mars 2022, elle l’était moins un an plus tard, encore moins devant la Cour et adressée à des membres du Conseil de discipline du Barreau.
La présidente, Lyne Lavergne, a refusé d’ordonner aux membres du Conseil de répondre, en expliquant que « la question du statut vaccinal est très sensible » et qu’« au niveau légal, il s’agit d’un soin de santé et que cet acte posé fait partie du dossier médical confidentiel d’une personne » (voir photo, p.6 ci-dessous).
Cette réponse est à la fois banale et étonnante.
Banale, parce que c’est la loi depuis longtemps : sauf exceptions, le dossier médical est confidentiel.
Étonnante, puisque les tribunaux n’ont pas respecté cette loi pour monsieur et madame Tout-le-Monde.
Des citoyens ordinaires, comme l’auteure de ces lignes, ont fait valoir exactement la même chose lorsqu’on leur a demandé de montrer leur dossier confidentiel parce qu’ils refusaient de porter un masque en raison de conditions médicales. Ils ont pourtant reçu des contraventions salées et ont perdu leur contestation devant les tribunaux, qui n’ont pas reconnu ce droit à la confidentialité.
Les membres du Conseil n’ont donc pas eu à divulguer leur statut vaccinal, ce à quoi Me Bohémier a répondu que « toutes les personnes qu’elle représente et qui ont perdu leur emploi, n’ont pas eu le bénéfice de garder leur dossier médical confidentiel ».
Si vous êtes de ceux qui ont entamé des procédures judiciaires ou ont été condamnés pour avoir refusé de montrer votre dossier médical confidentiel, ce document pourrait vous être utile devant les tribunaux.
Voici les pages pertinentes.



Me Bohémier est la fondatrice de l’organisme à but non lucratif La main des enfants, dont le gala (soirée de financement) se tiendra le 18 novembre 2023. Tous les détails ici.
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WOW !!!! Merci beaucoup !!!
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Ça me fait tellement plaisir!
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Je vous adore tellement.
Bravo
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Oh merci! Ça me touche beaucoup 🙂
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Bravo !!!! J’adoooore.
Merci d’être là Julie et Myriam, vous êtes nos héroïnes de ces temps loufoques,
Amitiés,
robert & Chantal xxxxxx
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Merci à vous deux!!! Évidemment je vous retourne le compliment et les remerciements 🙂
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Il y a deux type de justice,le premier type très efficace sert à protéger les élites de notre société et le deuxième sert supposément à protéger le citoyen.À condition de savoir écrire un article soixante-sept et le présenter devant un juge et être très très très convainquant dans la perte de nos droit et liberté. Il y a aucune loi pour nous protéger contre l’élite qui ont créer cette fausse pandémie pour mieux nous contrôlé.Il ont le pouvoir pour en abuser point final.
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Comme Chargé de cours en marketing, j’avoue que j’aurais aimé connaître l’argumentaire de l’Intimée par rapport à la dissonance cognitive. Celle-ci se défini comme une inquiétude naissant au moment où le consommateur/client s’interroge sur la valeur réelle de son achat/expérience (ici, la vaccination). Bref, est-ce que les membres du conseil (supposons vaccinés) auraient été en faveur ou en défaveur de Mme Bohémier ? Je me questionne sur son raisonnement et l’objectif de sa demande. Ceci étant dit, c’est fou de constater à quel point la notion de confidentialité change avec le temps et les acteurs. Pourtant, la confidentialité ne devrait pas faire partie d’une » zone grise ». Lorsque les valeurs et l’éthique prennent le bord, je présume que tout est possible, hélas.
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Selon elle, si les membres du Conseil étaient vaccinés, cela pouvait biaiser leur jugement en sa défaveur puisqu’elle défend des clients non vaccinés ou qui n’ont pas voulu faire vacciner leurs enfants. Le fait d’entendre des experts qui parlent des effets secondaires des vaccins peut amener une personne à porter un jugement négatif sur ces experts parce que les croire implique qu’elles ou leurs enfants ou leurs petits-enfants pourraient être victimes de ces effets secondaires, et, par conséquent, qu’elles ont fait une erreur en se faisant injecter. Il est plus facile de discréditer les experts que de s’avouer qu’on s’est trompé et qu’on risque d’avoir des conséquences très graves. Pour justifier leur décision, se convaincre qu’ils ont pris la bonne décision, les vaccinés peuvent simplement rejeter toute critique envers les vaccins de « complotiste », « antiscience », etc. C’est comme ça que je le comprend.
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