Et si Bernard Lachance était bel et bien mort empoisonné?

Il y a un an aujourd’hui, le 11 mai 2021, la résistance québécoise perdait un de ses guerriers pacifiques.

Bernard Lachance, l’homme qui a piégé Denis Lévesque et son recherchiste pour faire un coup d’éclat et exposer ce qu’il appelait « l’imposture du VIH=SIDA » serait « bel et bien mort du sida » selon le rapport du coroner, apprenait-on le 6 janvier 2022 dans tous les médias.

On est loin du scoop, puisque le Journal de Montréal le savait déjà le jour de sa mort.

Sans aucune preuve.

Mais depuis quand le Journal de Montréal a besoin de preuves? C’est une institution qui peut se permettre de dire pas mal n’importe quoi, sans conséquences.

Selon le titre et le sous-titre de Radio-Canada : « Le chanteur Bernard Lachance est bel et bien mort du sida, confirme le coroner. Adepte de “théories conspirationnistes”, l’artiste “avait cessé de prendre sa médication” ».

Article de Radio Canada, le 6 janvier 2022 :

Article de La Presse, le 6 janvier 2022 :

Journal de Montréal, le 11 mai 2021 :

Le Devoir, le lendemain :

On voit bien la chambre d’écho : Bernard Lachance, un complotiste qui niait l’existence du sida, est bel et bien mort du sida.

Paradoxalement, on affirme que « [c]elui qui niait l’existence du sida se tournait vers des produits naturels pour se guérir »… selon sa famille.

Le Devoir écrivait le 12 mai 2021 :

« Le complotiste Bernard Lachance serait mort des suites du sida, maladie dont il niait l’existence. Sa famille, qui a confirmé son décès, laisse entendre que les produits naturels dont il raffolait pourraient avoir joué un rôle […]

Dernièrement, l’homme avait attiré l’attention en relayant sur sa chaîne Youtube des propos niant l’existence du sida, maladie dont il était atteint. »

Il avait même réussi à être invité sur le plateau de Denis Lévesque, sur le réseau LCN, où il avait tenté de discréditer la pandémie de COVID-19. Pour lui, ces deux pandémies étaient “frauduleuses, criminelles” et “scénarisées par les mêmes acteurs et les mêmes institutions”.

Ses théories sans fondements lui avaient valu le soutien d’autres prêcheurs de désinformation québécois. » (Soulignements ajoutés)

Théories sans fondement? Désinformation? Il faut ignorer ce que Bernard Lachance nous a légué comme information sur le sujet pour en venir à cette conclusion, laquelle semble basée sur une absence totale de connaissances des scientifiques dissidents sur la question et de leurs arguments, sur lesquels nous reviendrons ultérieurement.

L’article du Devoir est bourré de toutes sortes d’allégations sur les produits naturels :

« Alors qu’il refusait une médication reconnue par la science et remboursée en partie par le gouvernement, il payait des milliers de dollars à d’obscures compagnies de produits naturels. “C’est pathétique dans le fond, parce qu’il dénonçait le fait que “Big Pharma” voulait s’enrichir sur le dos des malades en leur prescrivant des faux médicaments. Mais, ces médicaments-là ont subi tout un protocole de mise en marché stricte, tandis que les produits naturels ne sont aucunement standardisés” », nous explique la sœur de Bernard, Marie-Claude Lachance. (Soulignements ajoutés)

D’abord, de quelles compagnies parle-t-on? Pourquoi ne pas en nommer au moins une?

Tristan Péloquin

En avril, l’auteure a posé la question à Tristan Péloquin, qui a écrit dans son œuvre propagandiste Faire ses recherches, en s’inspirant visiblement des suspicions de la famille de Bernard :

« […] le chanteur Bernard Lachance est subitement décédé à l’âge de 46 ans des suites de complications graves liées aux traitements de médecines naturelles qu’il s’administrait pour lutter contre le sida, maladie implacable dont il était atteint depuis une dizaine d’années. » (Soulignements ajoutés)

Bernard a nié avoir le sida jusqu’à sa mort. Pourquoi se serait-il traité « pour lutter contre le sida »? Ça ne fait aucun sens. Et puisque sa mort est liée à des traitements de médecine naturelle, pourquoi ces médicaments ne sont-ils pas nommés, pourquoi n’y a-t-il pas enquête et surtout, pourquoi sont-ils toujours en vente un an plus tard?

L’auteure a également demandé à Tristan Péloquin si ces conclusions étaient celles du coroner.

Ces questions sont demeurées sans réponses. Le « journaliste d’enquête » de La Presse, que l’auteure connait depuis longtemps, a pourtant l’habitude de répondre.  

Pour ce qui est du rapport du coroner, la réponse est dans un article qu’il a lui-même écrit le 6 janvier 2022 et où il cite textuellement le coroner Pierre Bélisle :

« M. Bernard Lachance est décédé d’une septicémie bactérienne en lien à une infection au VIH. Il s’agit d’un décès naturel ».

Voici le rapport du coroner :

Notez que le coroner n’a pas écrit « Bernard Lachance est bel et bien mort du sida », comme l’affirment tous les médias ni « des suites de complications graves liées aux traitements de médecines naturelles qu’il s’administrait pour lutter contre le sida » comme l’affirme le « journaliste d’enquête » de La Presse.

VIH, sida et empoisonnement

Le VIH et le sida sont deux choses différentes.

Comme le SRAS-CoV-2 et la covid. L’un est un virus, l’autre la maladie qu’on développe – ou pas – lorsqu’on est infecté.

On peut d’ailleurs lire sur le site de l’Actuel, la clinique de l’ancien médecin de Bernard, Dr Réjean Thomas (qui, au passage, faisait en janvier 2021 la promotion de l’autodépistage du VIH au Canada et est financé par la tristement célèbre pharmaceutique Gilead) :

« Quelle est la différence entre le VIH et le Sida?

Souvent écrits ou nommés ensemble, ces deux mots (VIH et SIDA) ne veulent pas dire la même chose […]

Le SIDA, c’est donc lorsque le VIH a, avec le temps, affaibli le système immunitaire et qu’une personne commence à développer des signes de l’infection.

Une personne qui a le SIDA a donc nécessairement le VIH, puisque c’est le VIH qui cause le SIDA. Par contre, ce n’est pas parce que vous avez le VIH que vous avez nécessairement le SIDA (vous n’êtes peut-être pas parvenu au stade avancé de l’infection). » (Soulignements ajoutés)

Le sida, selon l’Actuel, c’est la phase 4 :

« À ce moment, le système immunitaire est rendu très faible. Les personnes sont alors à risque de développer des infections qui peuvent être dangereuses et même parfois mortelles. Ces infections sont appelées “infections opportunistes”. »

Bernard est peut-être réellement mort du sida selon cette définition.

Le coroner a cependant précisément écrit que Bernard était décédé d’une maladie liée au VIH. Pourquoi, dans ce cas-ci, le VIH et le SIDA veulent-ils dire la même chose pour les médias? Pourquoi le coroner a-t-il écrit mort d’une maladie « liée au VIH » et non « mort du sida »?

Peut-être que ces questions ne sont pas pertinentes et que ce n’est pas si grave si l’on n’emploie pas les termes exacts pour définir les choses. Pour l’auteure de ces lignes cependant, le choix des mots est crucial.

Un mauvais choix de mots, c’est comme un mauvais diagnostic.

C’est sûrement la faute du titreur, l’excuse classique pour ne pas blâmer les journalistes. Le problème, c’est que les gens lisent souvent seulement le titre.

Certains symptômes de Bernard peu de temps avant sa mort, principalement de la diarrhée et des vomissements, correspondent à ceux de la phase 3 de « l’évolution de l’infection au VIH » :

« Les personnes rendues à cette phase peuvent alors ressentir des symptômes tels que : fatigue, diarrhée constante, fièvre persistante, divers problèmes de peau, perte de poids, enflure des ganglions, etc. Ces symptômes sont dus à des infections qui sont difficiles à combattre pour les personnes dont le système immunitaire est faible. »

Si l’on emploie le principe de raisonnement du rasoir d’Occam, selon lequel il faut privilégier l’hypothèse la plus plausible, Bernard Lachance est bel et bien mort du sida ou « d’une septicémie bactérienne en lien à une infection au VIH ».

Ça, c’est si l’on se met dans la tête d’un conformiste qui ne remet pas en question les grands médias, croit que la censure des scientifiques n’existe pas (sauf quand Harper est au pouvoir) et que si certains sont censurés, c’est une bonne chose parce que ce sont de dangereux charlatans, quelqu’un qui croit que la désinformation n’existe pas dans les grands médias, que l’industrie pharmaceutique sauve des vies et n’a jamais tué personne, et cetera, et cetera.

Si au contraire, on se met dans la tête d’un gars qui a reçu un diagnostic, a fait des recherches approfondies, connaît le sujet comme le fond de sa poche (pour ne pas faire un mauvais jeu de mots) « au point d’en faire une thèse », selon une de ses amies de très longue date, et de partager ses connaissances sur un site web, dans un français impeccable, un gars qui connaît le bilan catastrophique des médicaments comme l’AZT pour traiter l’infection, a des sources hautement qualifiées pour appuyer ses dires, peut nommer des lanceurs d’alerte décédés de manière nébuleuse, veut lui-même, malgré cela, devenir un lanceur d’alerte et dénoncer la fraude pharmaceutique, a une liste de noms de gars qui ont, comme lui, cessé de prendre leurs médicaments, alors là, les lames du rasoir d’Occam ne sont pas si coupantes.

Si Tristan Péloquin peut affirmer sans équivoque que les produits naturels ont tué Bernard Lachance, nous pouvons certainement soulever la possibilité qu’il ait été empoisonné, non?

Voici les raisons pour lesquelles il est tout à fait légitime de poser la question suivante :

Est-ce possible qu’un dissident québécois ait été empoisonné au polonium ou autre « poison à Poutine », comme l’ont été des dissidents russes?

Dans l’article de Radio-Canada, Derniers jours de Bernard Lachance : de l’eau salée pour soigner l’ex-chanteur, publié le 2 juin 2021, on peut lire un message de Bernard à son ami Hugues Holleville, « un ancien médecin » :

« J’ai des problèmes de digestion, le corps ne garde rien, j’ai vomi une pomme. »

Vomissements, diarrhée, ont confirmé deux de ses amies.

On retrouve ces symptômes lors d’un empoisonnement au polonium 210, « un poison redoutable, très difficile à détecter, incolore et inodore : une dose de quelques microgrammes (un millième de gramme) dans une boisson ou un aliment est fatale », selon un article de Québec Science sur l’empoisonnement de Yasser Arafat :

« Les analyses effectuées par un laboratoire suisse sur la dépouille de Yasser Arafat laissent entendre qu’il aurait été empoisonné au polonium. Quel est ce puissant poison? »

Bonne question, mais allons voir ailleurs pour la réponse : la source de la nouvelle.

Voici le document complet des chercheurs suisses :

Voici les symptômes décrits par les Suisses, cinq chercheurs du Centre universitaire romand de médecine légale de Lausanne – Genève (CURML) et de l’Institut de radiophysique de Lausanne, mandatés par la famille d’Arafat et l’Autorité nationale palestinienne en 2012 :

« Quels étaient les premiers symptômes présentés par Yasser Arafat ?

• Le 12 octobre 2004, environ 4 heures après le dîner, Yasser Arafat a présenté d’importants troubles digestifs associant nausées, vomissements, douleurs abdominales puis diarrhées liquides […]

Quelle est la cause du décès ?

• Yasser Arafat est décédé d’une hémorragie intracérébrale en rapport avec les troubles de la coagulation qui se sont développés à la suite des premiers symptômes digestifs apparus le 12 octobre 2004.

Quels sont les symptômes d’une intoxication au polonium?

[…] Dans le cas d’une intoxication par ingestion de polonium, cet élément se distribue dans l’organisme en débutant par le système digestif puis pénètre dans le reste de l’organisme par la circulation sanguine. »

Les chercheurs suisses définissent plus en détail les symptômes d’une intoxication au polonium, en précisant qu’il « existe très peu de cas documentés d’intoxication par ingestion ou inhalation de polonium 210 » :

« Malgré ces très grandes incertitudes on estime généralement qu’une intoxication par ingestion au polonium-210 conduit, dans un premier temps, à des troubles digestifs, et dans un deuxième temps, à une atteinte de la moelle osseuse, un disfonctionnement du foie et des reins et de manière moins documentée, à la perte des cheveux et des poils. Par ailleurs, on ne peut pas exclure la possibilité d’une intoxication étalée dans le temps par ingestion répétée de plus petite dose que celle administrée en cas d’intoxication aigüe. Dans cette hypothèse, le tableau clinique rencontré dans l’intoxication aigüe peut être différent et essentiellement représenté par les symptômes digestifs tels que différentes études animales l’ont montré. »

Le coroner Bélisle écrit dans son rapport sur Bernard Lachance :

« Le cœur présente une maladie coronarienne athérosclérotique modérée. Aucun signe de thrombose ou d’infarctus n’est détecté. Le reste de l’autopsie est sans particularité. Le pathologiste note la présence de nombreux microabcès bactériens dans le cœur, le foie, la rate, les reins et les glandes surrénales, centrés sur des coccis Gram positifs. »

Quels sont maintenant les symptômes d’une septicémie?

Selon le Manuel Merck :

« Généralement, la septicémie cause une forte fièvre. Autres symptômes possibles:

Tremblements, frissons et faiblesse

Rythme cardiaque rapide

Respiration rapide

La personne peut également présenter des symptômes de l’infection à l’origine de la septicémie. Par exemple, en cas d’infection pulmonaire, la personne peut tousser et avoir des difficultés respiratoires. »

On ne parle ni de vomissements ni de diarrhée, les symptômes les plus présents chez Bernard dans les semaines qui ont précédé sa mort.

Ces symptômes sont cependant évoqués dans la description de la bactériémie, « définie par la présence de bactéries dans la circulation sanguine »  :

« Si une personne atteinte de bactériémie présente de la fièvre, une accélération du rythme cardiaque, des frissons, une tension artérielle basse, des symptômes gastro-intestinaux (tels que douleurs abdominales, nausées, vomissements et diarrhée), une respiration rapide, et/ou elle devient confuse, elle souffre probablement de septicémie ou de choc septique. »

Maintenant, comment peut-on détecter un empoisonnement au polonium selon les chercheurs suisses?

« Chez une personne ayant ingéré une activité importante de polonium-210, on peut mesurer, dans les échantillons biologiques (urines, selles, sang), les émissions alpha à l’aide d’un instrument approprié. Si la mesure n’est pas réalisée avec un détecteur adéquat, il y a très peu de chances de détecter le polonium. »

Donc, pour détecter du polonium, il faut d’abord le chercher, ce que le coroner Bélisle ne semble pas avoir fait si l’on se fie à son rapport. On ne voit pas non plus pourquoi il se serait donné la peine de vérifier, puisqu’il semble lui-même convaincu que Bernard était un adepte de théories du complot et que le VIH existe, ce que questionnent des chercheurs hautement qualifiés, comme nous le verrons plus tard.

Le but ici n’est pas de suggérer que Bernard a été empoisonné au polonium, mais de simplement poser la question suivante : est-il possible qu’on ait empoisonné Bernard Lachance parce qu’il était déterminé à exposer une fraude scientifique qu’il démontrait en étant vivant et en pleine forme?

Cette hypothèse, c’est Bernard lui-même qui l’a soulevée avant de mourir dans cette vidéo à partir de 3:50 :  

« Moi à leur place, j’éliminerais Bernard Lachance! Voyons donc! Preuve vivante, tsé, qui ne prend pas ses pilules pis qui est en pleine santé, moi à leur place je l’éliminerais. Parce que moi je m’apprête à [dénoncer la fraude du VIH] en anglais, et moi j’ai une liste de gars comme moi […] Pis si vous entendez que Bernard Lachance est mort du sida, il est mort empoisonné! C’est-ce qu’ils font! »  

C’est ce qu’ils auraient fait avec le Dr Sebi, dont Bernard parle au début de la vidéo. Pour plus de détails sur le Dr Sebi, voici un article du 1er octobre 1988 concernant sa victoire à la Cour suprême de Brooklyn : « Herbalist found not guilty in fake healing case ».

Le journal en question, New York Amsterdam News, est l’un des plus anciens journaux de la communauté afro-américaine. Ce n’est pas un blogue complotiste.

Voici un article sur son décès, le 6 août 2016, dans une prison du Honduras.

Voici le site du Dr Sebi, Dr Sebi’s Cell Food.

Pour quelqu’un qui s’intéresse à l’histoire des lanceurs d’alerte de tout acabit, il est évident qu’ils sont trop nombreux à mourir de manière souvent nébuleuse après s’être attaqué à l’establishment, lequel a énormément d’intérêts en jeu, des intérêts financiers et personnels. La très grande majorité des personnes, scientifiques renommés ou non, prix Nobel ou non, qui vantent les mérites de la nature pour soigner des maladies et critiquent les pharmaceutiques se font attaquer vicieusement par la meute médiatico-politico-scientifique.

La nature, c’est toxique. La nature c’est antiscience.

Voilà ce que l’industrie pharmaceutique a réussi à mettre dans la tête des gens depuis une centaine d’années. La solution à la maladie est toujours chimique, jamais naturelle.

La nature est trop stupide pour s’occuper d’elle-même.

Les Pharmachiens sont les sauveurs de l’humanité.

On ne sait pas comment elle a pu survivre sans eux, surtout comment les Chinois, avec leur médecine traditionnelle qui ne soigne rien, ont pu se reproduire autant.

Nos médias et les dissidents russes « empoisonnés par Poutine »

Les médias n’ont jamais suggéré en bloc que l’empoisonnement au polonium de l’ex-agent russe Alexander Litvinenko en 2006 était une théorie du complot, comme le démontre cet article de Radio-Canada de 2015. On y affirme « qu’Alexander Litvinenko avait assuré aux policiers que le président russe, Vladimir Poutine, avait personnellement ordonné qu’il soit tué ».

Litvinenko est un héros.

Bernard Lachance a suggéré qu’on voudrait probablement le tuer.

Lui aussi est mort.

Mais lui, c’est un « complotiste ».

N’importe quel dissident québécois ou canadien ferait des affirmations comme celles de Litvinenko qu’on ne perdrait pas une minute pour inviter le Dr Gilles Chamberland de l’Institut Pinel à venir suggérer qu’il souffre probablement de maladie mentale, de trouble délirant de persécution, de schizophrénie, etc.

Les médias n’ont pas non plus parlé de complotisme au sujet des empoisonnements de Sergueï Skripal et d’Alexeï Navalny dans cet article au titre accusateur : De quelle origine est le « poison à Poutine » et comment agit-il sur le corps? :

« Ce poison, qui serait à l’origine de l’empoisonnement de l’ex-agent double russe Sergueï Skripal et de l’opposant russe Alexeï Navalny, provoque de nombreux symptômes avant la mort : diarrhée, vomissements, larmoiements, sécrétions, paralysie et convulsions. » (Soulignements ajoutés)

En ce qui concerne Litvinenko, l’article précédent mentionne ceci :

« Les médecins ont indiqué qu’ils n’auraient sans doute jamais découvert la cause du décès d’Alexander Litvinenko si un médecin n’avait pas ordonné une analyse d’urine peu avant sa mort […]

Nathaniel Cary a indiqué ne connaître aucun autre cas d’empoisonnement au polonium où que ce soit dans le monde. Il estime d’ailleurs que la présence de l’isotope n’aurait jamais été décelée par les tests toxicologiques habituels. »

Pardonnez donc à l’auteure de ces lignes de suggérer qu’on n’a peut-être pas procédé à tous les tests nécessaires sur la dépouille de Bernard parce qu’on affirmait sans équivoque qu’il était « mort du sida », le jour même de sa mort.

Si les médias peuvent affirmer que les dissidents russes sont empoisonnés sur les ordres de Poutine sans se faire traiter de complotistes, il devrait en être de même lorsqu’on se demande s’il est possible qu’un dissident québécois qui s’attaque à l’une des industries les plus puissantes de la planète, peut-être la plus puissante depuis 2020, ait été empoisonné.

S’il est impossible de poser la question sans se faire traiter de complotiste, il y a clairement deux poids deux mesures chez les journalistes.

Bernard a arrêté sa trithérapie le 1er juin 2017. Il allait bien jusqu’aux fêtes de 2020-2021.  

Le coroner note dans son rapport que le médecin qui s’est rendu chez lui à la fin avril 2021 a constaté une personne « amaigrie, déshydratée, avec une élocution lente et une démarche difficile. Il ajoute : « Le 10 mai 2021, il a reçu un appel téléphonique de l’ami et associé de M. Lachance qui, désemparé, l’informait que ce dernier était pris soudainement de diarrhée et de saignement du nez ».

Parmi les produits naturels que Bernard prenait, il y avait Immunocal, un produit d’Immunotec.

Contrairement aux idées reçues de la sœur de Bernard, selon lesquelles « les produits naturels ne sont aucunement standardisés », Immunotec est titulaire d’une licence d’exploitation du gouvernement fédéral :

Et étrangement, l’article de Radio-Canada dénonce le fait que l’on ait recommandé à Bernard de l’eau salée pour soigner sa diarrhée… alors que c’est un remède recommandé par le gouvernement du Québec, qui conseille de « s’hydrater et se réhydrater pendant une gastro-entérite » :

Sidacensure.com, l’héritage de Bernard Lachance

Toute la recherche que Bernard nous a léguée a été censurée.

Heureusement, on peut toujours accéder à certaines informations sur Wayback Machine, mais à plus encore sur archive.is, où l’on peut encore voir une multitude de vidéos avec des intervenants de très grande qualité. (Vous devez descendre vers la moitié de la page).

Voici une citation de Bernard à propos de ce site :

« Toutes les informations sur ce site existaient déjà sur Internet, je ne les ai que regroupées et exposées. Vous y trouverez les arguments des journalistes, documentaristes, médecins et scientifiques lanceurs d’alerte de l’imposture du dogme VIH=Sida. Pendant des années, ces braves militants ont été censurés d’une main de maître par l’industrie pharmaceutique. Aujourd’hui, grâce à Internet, la vérité éclate et Big Pharma a perdu le contrôle de la censure. Le mensonge peut être démystifié, rien ne sert de le censurer; quand il y a censure, c’est sûrement une vérité! »

Merci, Bernard, pour toutes ces sources qui m’ont été si précieuses durant la dernière année et que je partagerai au cours d’une série d’articles sur le sida que je te dédie.

Une des sources que vous trouverez sur le site est le docteur en médecine, autrefois professeur de biologie cellulaire à l’Université Cornell et professeur émérite d’anatomopathologie à l’Université de Toronto, Étienne de Harven.

Il explique l’arnaque du sida dans la vidéo ci-dessous. Vous trouverez sous la vidéo la transcription des deux premières questions et d’autres vidéos de Bernard Lachance.

Dr de Harven est décédé en juin 2019, quelques mois avant Kary Mullis, prix Nobel, inventeur du test PCR, lequel remettait aussi en question le discours officiel sur le sida.

Etienne de Harven est l’auteur du livre Les dix plus gros mensonges sur le sida, dont voici le résumé :

« Le sida est un scandale médical totalement emblématique de notre époque, tant par le tapage médiatique dont ce syndrome est l’objet que par les conséquences dramatiques de la mauvaise interprétation des phénomènes de déficience immunitaire. Parmi les milliers de chercheurs qui travaillent sans relâche sur ce virus, aucun n’est jamais parvenu à l’isoler! Et pendant ce temps, les autorités continuent de matraquer l’opinion publique avec des statistiques alarmistes. » (Soulignements ajoutés)

En terminant, l’auteure remercie l’infirmière qui lui a parlé du polonium et inspiré cet article.

D’autres articles sur le sida suivront prochainement.

Vidéo : L’arnaque du sida – Dr Etienne de Harven :

https://odysee.com/@TheMagicWhispers:3/L’Arnaque-du-SIDA—Docteur-%C3%89tienne-DE-HARVEN:5

« Faut-il voir le sida autrement?

Quand, en médecine, on affirme qu’une maladie donnée aurait une cause virale, et puis que, pendant les 25 années qui suivent,  toute la recherche sur cette maladie est basée sur cette hypothèse, et que tous les crédits de recherche sont alloués à des programmes qui sont uniquement basés sur cette hypothèse, quand, d’autre part, 25 ans plus tard, tous ces travaux n’ont conduit à aucun traitement, n’ont conduit à aucune prédiction épidémiologique vérifiable et n’ont jamais permis de préparer un vaccin qui aurait la moindre efficacité, dans ces trois circonstances-là, ne pensez vous pas que l’hypothèse de départ était probablement fausse? C’est mon avis.

Et c’est pourquoi je réponds très affirmativement à la question : oui, il faut voir le sida autrement.

Que faut-il entendre par séropositivité?

Ce qu’il faut soigneusement effacer des pensées de tous, c’est que ce terme séropositivité reflète directement la présence du fameux rétrovirus. Il n’en est rien. La séropositivité par le test qu’on appelle Elisa est une mesure du taux d’anticorps […], des anticorps contre tout et n’importe quoi, et qui n’ont aucune spécificité contre un prétendu rétrovirus dénommé VIH. Donc une immense erreur qu’il faut corriger dans la tête du grand public, c’est que cette mesure indique la présence du virus. Il n’en est rien. Ça indique simplement la présence d’anticorps. Or, ces anticorps peuvent être la réponse à la présence de protéines étrangères extrêmement variées. Il y a un article extrêmement important qui a été publié aux États-Unis, en Californie, par Christine Johnson, en 1996, et où elle a établi une liste de près de 70 conditions médicales qui peuvent conférer ladite séropositivité. Cette liste est énorme, et tous ceux qui sont frappés par l’étiquette séropositif se doivent, en première démarche, de lire cette liste attentivement, et de voir si leur profil, si leur histoire médicale, ne s’expliquerait pas beaucoup plus simplement qu’en évoquant l’hypothèse d’une infection par un prétendu VIH.

Cette liste comprend des infections comme la tuberculose, comme la lèpre, comme la malaria, comme le virus herpès. Cette liste comprend aussi les vaccinations, un grand nombre de vaccinations, y compris la vaccination antigrippale par exemple. Mais cette liste comprend aussi les transfusions multiples. Avoir été exposé à de nombreuses transfusions, et donc avoir été exposé à des protéines étrangères, a pour résultat la fabrication d’anticorps qui sont dirigés contre ces protéines étrangères. Ça fait penser à qui, ce que je viens de dire là? Moi ça me fait très fort penser aux hémophiles. Les hémophiles sont très traditionnellement traités, et obligatoirement traités, par de très nombreuses transfusions sanguines. Or, si exposés à de très nombreuses transfusions sanguines, les hémophiles fabriquent donc des taux élevés d’anticorps qui ont rendu leur test, dit le test Elisa, positif. On en a conclu qu’ils étaient infectés par un prétendu VIH, ce qui n’a aucune justification scientifique. Plus dramatique encore, on en a non seulement conclu cette idée totalement fausse, mais on les a donc exposés à des traitements par des antirétroviraux comme l’AZT, médicament extrêmement toxique, et il ne fait dans mon esprit pas le moindre doute que de très nombreux hémophiles séropositifs sont morts non pas du VIH, mais bien de la toxicité du médicament AZT antirétroviral qui leur avait été imposé dans les années disons 1987 jusqu’à 1992 peut-être, qui leur avait été imposé à des doses affreusement toxiques, qui si je me souviens bien approchaient le gramme et demi par jour, ce qui est une dose affreusement toxique. »   

Autres vidéos de Bernard :

VIH et COVID

https://odysee.com/@quebecmedia:e/Bernard-Lachance-ce-H%C3%A9ros-de-Lumi%C3%A8re:d

Lettre à mon médecin, Réjean Thomas

https://odysee.com/@DiscreetL:6/lettre-ouverte-a-mon-medecin-dr-rejean-thomas-par-bernard-lachance:9

Denis Lévesque

https://odysee.com/@covid2020:d/Censure-%C3%80-Tva—Denis-Levesques-Coupe-L’entrevue-DeBernard-Lachance-Qui-Exposait-La-Fraude-Vih-Sida-1:5

À suivre…

32 commentaires sur “Et si Bernard Lachance était bel et bien mort empoisonné?

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  1. Wow wow et rewow, c’est ce que j’appelle du vrai journaliste. Merci Julie pour cette article digne des grands journalistes de ce monde, est-ce qu’il en reste probablement mais pas ici au Québec. J’ai hâte à la suite encore bravo pour ton travail professionnel, on constate toute la recherche que tu as effectué.

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  2. C’est un superbe hommage que tu rends à Bernard par cet article (ce dossier!) sur le sida – comme toujours rédigé avec grande rigueur et précision. Merci.

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  3. Merci Julie ! Merci de reprendre ce flambeau qui encore éclaire les côtés sombres d’un monde trop souvent abject. J’ai eu la chance de marcher à deux reprises avec Bernard, un homme sincère plein de vitalité, d’une vibrante intensité. Il était habité par le désir de connaître et de partager ses découvertes. J’aimerais préciser au sujet de cette ‘eau salée’ dont on parle, qu’ il m’a dit/écrit qu’il prenait de l’eau de Quinton dont voici un lien parmi tant d’autres : https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-sante-du-quotidien/2746027-eau-de-quinton-hypertonique-isotonique-definition-bienfaits-arthrose-contre-indication/

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  4. Y’a tellement de pointes de victimite pis de subjectivité dans l’article que d’appeler ça du journalisme c’est comme d’appeler Loft Story un film oscarisable.

    Faire des clics avec une tragédie. Ça doit aider à bien dormir.

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  5. OK! Y’a de la modération!

    Y’a de la censure dans un sens.

    Si on censure, c’est signe que y’a de la vérité, ça marche dans un seul sens ça?

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  6. Deux commentaires effacés.

    Mais comment malhonnête une démarche peut-elle être?!

    La censure c’est pas un indice de vérité?

    T’as peur des gens qui pensent pas comme toi?

    Tellement minuscule.

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    1. Je n’ai rien censuré, je n’ai simplement pas eu le temps de publier aucun commentaires, bons ou mauvais. Je n’ai peur de personne, surtout pas de ceux qui ne pensent pas comme moi. Au contraire, ça fait deux ans que je les invite à débattre et qu’ils refusent. Tu m’invites à ton show qu’on discute? Ça va me faire un plaisir immense! Je n’attends que ça 🙂

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  7. Je viens de finir de « lire » ce gribouillis de marde sorti tout droit d’un badtrip de mush dans un party de conspis…

    J’ai mal au cœur pis je suis étourdi 🤢

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    1. Pourquoi ne pas aller propager ta haine sur les sites de chroniqueurs qui ont le même manque d’arguments, d’éthique journalistique et de sources pour appuyer leurs dires (Dumont, Martineau, Hacher, Lagacé, Bombardier, etc.) et qui polluent les médias de leurs haine et propagande comme tu pollues cet espace pour les commentaires?

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  8. T’es une ostie de vidange pis j’espere que tu va souffrir longtemps toi pis ta gang de crack pot. Vous merites de mourrir sur une longue periode.

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    1. Pourquoi ne pas aller propager ta haine sur les sites de chroniqueurs qui ont le même manque d’arguments, d’éthique journalistique et de sources pour appuyer leurs dires (Dumont, Martineau, Hacher, Lagacé, Bombardier, etc.) et qui polluent les médias de leurs haine et propagande comme tu pollues cet espace pour les commentaires?

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  9. « Si Tristan Péloquin peut affirmer sans équivoque que les produits naturels ont tué Bernard Lachance, nous pouvons certainement soulever la possibilité qu’il ait été empoisonné, non? »

    Là on dirait que tu fais exprès pour ne pas comprendre. Il n’est pas mort À CAUSE des produits naturels…. mais bien parce qu’il a REMPLACÉ sa médication pour le VIH par ces ditd produits naturels.

    Manger de la poutine ça te tuera pas, mais si tu ne fais QUE manger de la poutine et que tu arrêtes de boire de l’eau, tu vas mourrir.

    Pas à cause de la poutine (produits naturels), mais bien à cause de la déshydratation (médicaments pour le VIH)

    C’est tellement évident et simple à comprendre que ce passage me fait douter de tes intentions et du reste de ton texte (qui est bien écrit et semble bien sourcé.

    J’aimerais avoir ton avis sur cette remarque

    Merci à toi

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    1. Je vous retourne le commentaire: « on dirait que tu fais exprès pour ne pas comprendre ». Tristan Péloquin dit que Bernard est mort, et je cite, « des suites de complications graves liées aux traitements de médecines naturelles qu’il s’administrait pour lutter contre le sida ». Il affirme que la mort de Bernard est liée aux produits naturels, conclusion qui n’est pas du tout celle du coroner.

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  10. La théorie des germes, bâtie sur des fondations chancelantes, est en train de s’effondrer, emportant avec elle tout le domaine de la virologie. Merci à Bernard d’avoir permis d’ouvrir bien des yeux, repose en paix l’ami.

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    1. Ah oui? Où sont les preuves de ça et pourquoi ces « meurtrières » n’ont-elles pas été poursuivies pour meurtre? D’ailleurs c’est écrit où dans le rapport du coroner? Connaissez-vous les conséquences de la diffamation? Sûrement, puisque vous utilisez un pseudonyme pour faire vos affirmations gratuites. Sinon, je vou remercie de me donner des munitions contre l’article diffamatoire de Radio-Canada qui insinue exactement ce que vous dites 🙂

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  11. Merci à vous de faire ce travail remarquable de réflexions et de recherche qui amène d’autres questionnements plutôt que de nous enfermer dans une pensée unique sans possibilité de débat. Et je salue votre courage. Merci!

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      1. Une personne vraiment intéressé et avisé comprendrait que ce qui motive les négationnistes ce n’est pas le desir que le vih sida n’existe pas ! Cest encore a ce jour, toute l’ambiguïté scientifique autour du sujet qui entretien le doute et le doute c’est pire qu’une maladie! La preuve fondamental que l’orthodoxie médicale à émis sur lexistance du vih sida est que depuis que les gens atteint prennent des arv. Ils ne meurent plus! Mais ça, ce n’est pas depuis le début de cette pandémie c’est à partir du moment ou ils ont réduit le dosage de l’azt et alléger les traitements. Recherchez « origine de l’azt et sa toxicité » et les raisons de pourquoi ils l’ont retirer du marcher pendant des décennies et sans même le retravailler ou l’améliorer ils l’ont prescrit tel quel, toujours ausi toxique et mortel! Ce sont des infos accessible facilement. A partir de la, les questionements deviennent plus legitime.

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