Docteur K, journalisme de Q

Si le titre de cet article vous paraît vulgaire, ce soupçon de vulgarité vous semblera justifié lorsque vous constaterez le niveau de médiocrité du récent article publié par La Presse sur Amir Khadir.

Malheureusement, la capacité de déceler la médiocrité journalistique n’est pas donnée à tout le monde.

C’est le cas du Pharmachien, Olivier Bernard, chien de garde de Big Pharma, qui a applaudi haut et fort « l’EXCELLENT journalisme » (ses majuscules) d’Isabelle Hachey pour son article Docteur K. La meute suit son chef et applaudit, elle aussi. De toute évidence, M. Bernard ignore les valeurs fondamentales du journalisme puisque Docteur K est un cas classique de mauvais article.

Avant de le démontrer, il convient d’examiner la réaction du Pharmachien et de sa meute, laquelle révèle que les scientifiques ne sont pas immunisés contre les biais de confirmation.

Ces derniers ne critiquent aucunement le fait qu’Isabelle Hachey n’est pas une scientifique, qu’elle n’est pas diplômée en science, qu’elle n’est pas médecin et qu’elle n’a pas de bibliographie à la fin de son texte, etc., etc. Ils ne suggèrent pas non plus qu’elle souffre de l’effet Dunning-Kruger, « un biais cognitif selon lequel les moins qualifiés dans un domaine surestiment leur compétence ».

Ces critiques, l’auteure de ces lignes les a pourtant reçues à la pelle sur la page Facebook du Pharmachien concernant un texte bien documenté sur les liens potentiels entre les vaccins et l’autisme, remettant en question le « consensus », et dans lequel elle cite de nombreux experts et de nombreuses études récentes, toutes publiées dans des revues à comité de lecture. Pratiquement personne, incluant M. Bernard – qui n’a fait aucun commentaire n’a tenté de réfuter les arguments des experts cités dans le texte. Tous se vautraient dans le dénigrement.

Or, zéro critique pour Isabelle Hachey. Aucune remise en question de ses compétences pour écrire sur une question médicale. Que des éloges. Elle fait « de l’EXCELLENT journalisme ».

Pourtant, le texte est biaisé, la journaliste cite des anecdotes et très peu de sources, elle induit le lecteur en erreur et visait de toute évidence à discréditer Amir Khadir plutôt qu’à informer le public sur la maladie de Lyme et ses traitements.

Donc pour le Pharmachien et sa clique, ce ne sont pas les compétences et les diplômes qui comptent lorsque l’on aborde un sujet scientifique, mais le discours que l’on tient. Si vous faites la promotion du discours scientifique dominant, vos compétences en sciences n’ont aucune importance. Vous méritez des éloges. Si vous vous attaquez au discours dominant et que vous n’avez pas étudié en sciences, on vous dira que vous n’êtes pas qualifié pour écrire sur le sujet et vous ferez l’objet d’attaques personnelles virulentes et acharnées dignes des petites brutes des cours d’école.

De nombreux scientifiques ne semblent pas comprendre en quoi consiste le travail d’un journaliste. S’il fallait qu’un journaliste ait fait des études dans chaque domaine sur lequel il enquête, le journalisme n’existerait pas. Un journaliste, ça rapporte des faits, des témoignages d’experts et ça fait des liens entre les événements.

Le Pharmachien semble croire cependant que le rôle d’un journaliste est de promouvoir les soi-disant consensus et de salir des réputations.

Olivier Bernard souffre-t-il de l’effet Dunning-Kruger? Surestime-t-il ses compétences en communication en qualifiant cet article d’« EXCELLENT journalisme »? Qui est-il pour pouvoir juger de la qualité d’un article journalistique? A-t-il étudié en journalisme?

Si l’on voulait se rabaisser au style d’argumentation de la clique du Pharmachien, on argumenterait avec ce genre d’attaques personnelles sans réfuter aucun argument ni démontrer que l’article d’Isabelle Hachey est nul.

Élevons le débat un peu et attaquons-nous au texte et aux arguments de la journaliste, plus principalement au passage qui semble faire rigoler, où elle tente de faire passer Amir Khadir pour un imbécile adepte des théories du complot :

« Il s’est longtemps demandé pourquoi la communauté scientifique était si réfractaire à admettre “la réalité de Lyme”. En fouillant sur le Net, il y a un mois, il a compris.

C’est un complot.

“Le Lyme, la bactérie, était une arme biologique à une certaine époque”, m’explique sérieusement le Dr Khadir. Elle a été développée pendant la guerre froide, dans un laboratoire militaire ultrasecret de Plum Island, dans l’État de New York.

Il y a eu un accident. Des tiques infectées se sont évaporées dans la nature. La maladie s’est propagée. Depuis, les autorités sanitaires font tout pour étouffer l’affaire.

“J’ai compris qu’il y avait probablement un véritable effort institutionnel pour atténuer la reconnaissance de toute forme de problème lié au Lyme parce que, plus on en reconnaissait l’ampleur, plus on reconnaissait l’ampleur du désastre lié à l’accident.”– Amir Khadir

– Vous croyez vraiment ça, Dr Khadir ?

– C’est ma petite explication. Ça ne peut pas être juste une machination des compagnies d’assurances [pour ne pas rembourser l’antibiothérapie] ou une obstination de l’IDSA [Infectious Diseases Society of America], trop orgueilleuse pour reconnaître son erreur.

C’est une explication. En voici une autre, sans doute trop simple pour le Dr Khadir : il n’y a pas de complot.

Les autorités médicales ne nous cachent rien. Aucune conspiration n’explique l’absence de données probantes pour démontrer l’existence de la forme chronique de la maladie de Lyme. » 

La meute du Pharmachien se régale :

Page Pharmachien - complot arme bactériologique

Mais la journaliste a fait quoi au juste comme recherche sur Plum Island et les armes biologiques après son entrevue avec Amir Khadir?

Visiblement pas beaucoup.

Probablement zéro.

Voici quelques questions complètement ignorées par la journaliste, qui s’est empressée de recourir au pseudo-argument complotiste au lieu de faire un véritable travail journalistique, soit vérifier si les propos d’Amir Khadir sont fantaisistes ou réalistes et factuels :

  1. Est-ce que la maladie de Lyme a déjà été considérée comme une arme biologique potentielle par les autorités sanitaires étasuniennes, comme le prétend Amir Khadir?
  2. Est-ce que les États-Unis ont déjà fabriqué, testé et employé des armes biologiques par le passé? Si oui, lesquelles, où ont-elles été employées et dans quel contexte? L’industrie pharmaceutique et les autorités médicales ont-elles joué un rôle dans ce programme?
  3. Y a -t-il des laboratoires de recherches sur les armes biologiques à Plum Island? Si oui, ces laboratoires sont-ils sécuritaires? Des accidents sont-ils possibles et existe-t-il des preuves que des accidents se sont produits? Pourquoi la maladie de Lyme est-elle associée à Plum Island? Existe-t-il des preuves que cette maladie a été fabriquée en laboratoire durant la guerre froide?
  4. Existe-t-il des témoignages de sources crédibles faisant état d’un « véritable effort institutionnel pour atténuer la reconnaissance de toute forme de problème lié au Lyme »?

Faisons l’effort que la journaliste n’a pas fait et tentons de répondre à ces questions afin de voir si Amir Khadir est un ignorant adepte des théories du complot, comme le suggère Isabelle Hachey, ou si ce qu’il dit repose sur des faits vérifiables et vérifiés.

Vous comprendrez que cet effort consistant à démontrer que l’article d’Isabelle Hachey est l’antithèse de l’excellence journalistique nécessitera plusieurs heures de recherche et d’écriture. Cette démonstration sera donc faite dans une série d’article, réduisant ainsi la longueur des textes pour le bien et du lecteur et de l’auteure.

Ce texte porte donc uniquement sur la première question.

1. Est-ce que maladie de Lyme a déjà été considérée comme une arme biologique potentielle par les autorités sanitaires étasuniennes, comme le prétend Amir Khadir?

Oui.

Un article archivé de MSNBC de 2005 le dit clairement :

« Un nouveau laboratoire de recherche sur le bioterrorisme a ouvert ses portes lundi à l’Université du Texas à San Antonio.

L’édifice de 10,6 millions de dollars nommé Margaret Batts Tobin Laboratory Building offrira une infrastructure de 22 000 pieds carrés pour étudier des maladies comme l’anthrax, la tularémie, le choléra, la maladie de Lyme, la fièvre de la vallée et d’autres maladies parasitaires et fongiques.

Le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) [le Centre de prévention et de contrôle des maladies] a identifié ces maladies comme des agents potentiels de bioterrorisme. » (C’est l’auteur qui souligne dans toutes les citations.)

Lyme disease - bioterrorism agent.png

Non seulement le CDC, mais le National Institutes of Health (NIH), l’agence gouvernementale étasunienne de recherche médicale, a également qualifié la maladie de Lyme d’agent potentiel de bioterrorisme en 2004 :

« 10. Les scientifiques du NIAID [The National Institute of Allergy and Infectious Diseases, Institut national des allergies et des maladies infectieuses] sont-ils déjà en train d’étudier de potentielles armes bioterroristes?

Même avant que l’on mette l’accent sur la biodéfense, les scientifiques du NIAID étudiaient des organismes causant diverses maladies infectieuses. Certains de ces microbes pourraient être utilisés comme armes bioterroristes. Ces agents peuvent causer des maladies comme la peste, la maladie de Lyme, la rage, l’encéphalite à tiques, le virus du Nil, l’influenza, l’anthrax, l’Ebola, le SIDA, la tuberculose […] »   

 

NIH Lyme as bioterrorism agent

Notons au passage qu’à la question suivante, « Les recherches menées dans les nouvelles installations demeureront-elles secrètes? », on répond clairement que « les règles de sécurité limiteront l’accès à certaines informations ».

Science Coalition, une organisation étasunienne à but non lucratif comptant parmi ses membres les universités Yale et Harvard, a elle aussi qualifié la maladie de Lyme d’arme bioterroriste :

« Bioterrorisme : Usage délibéré de micro-organismes ou de toxines d’organismes vivants pour causer une maladie ou la mort. Les agents chimiques et biologiques qui pourraient être utilisés comprennent l’anthrax, la variole, le virus du Nil, le choléra, l’Ebola, la dengue, le botulisme, la maladie de Lyme, la pneumonie et la tuberculose. » 

science coalition-lyme bioterrorism

Aujourd’hui, la plupart des maladies mentionnées ci-dessus figurent toujours sur la liste des armes bioterroristes du NIH et du CDC. Toutefois, ces derniers ne citent plus la maladie de Lyme parmi les armes biologiques.

Le NIH note que la liste est incomplète, mais que le VIH/SIDA est exclu.

Amir Khadir n’invente donc rien lorsqu’il dit : « Le Lyme, la bactérie, était une arme biologique à une certaine époque ».

De toute évidence, la journaliste trouve cette idée ridicule puisqu’elle écrit après cette affirmation « m’explique sérieusement le Dr Khadir ».

Espérons qu’elle n’a pas peur du ridicule, parce qu’elle a sérieusement étalé son ignorance et son manque total de rigueur dans ce court extrait.

Excellent journalisme, mon… œil.

Et ce n’est qu’un début.

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George W. Merck

Dans la deuxième partie de cet article, nous aborderons le programme clandestin d’armes biologiques des États-Unis, programme supervisé à l’origine par George Merck, de la pharmaceutique Merck & Co., peut-on découvrir « en fouillant sur le Net ».

Cette information se trouve entre autres sur le site web de Nucelar Threat Initiative, une organisation à but non lucratif fondée par l’ancien sénateur étasunien Sam Nunn et l’homme d’affaires Ted Turner, financée en partie par Warren Buffet, de grandes fondations, ainsi que le gouvernement du Canada.

Voici un aperçu de l’histoire troublante de ce programme, gracieuseté de ce site que l’on peut difficilement qualifier de complotiste :

« Le programme d’armes biologiques a été créé par le Service de recherche de guerre (SRG) en tant que comité affilié à l’Agence fédérale de sécurité. George Merck, président de la société pharmaceutique Merck & Co., a été nommé chef du SRG et a donc supervisé l’ensemble du programme […]

La recherche et le développement liés aux armes biologiques a eu lieu en grande partie à Camp Detrick (renommé Fort Detrick) au Maryland sous la direction de George Merck […]

Afin d’appuyer leurs efforts après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont utilisé des recherches tirées du tristement célèbre programme de guerre biologique du Japon, l’Unité 731. Les forces américaines ont interviewé des militaires japonais impliqués dans le programme après la guerre et ont découvert que durant la guerre, le Japon avait utilisé de manière généralisée des agents pathogènes pour propager la peste, l’anthrax, et d’autres maladies dans toute la population militaire et civile chinoise [11]. En outre, l’Unité 731 avait délibérément infecté des prisonniers de guerre avec des agents pathogènes mortels et des armes biologiques dispersés dans toute la Chine [12]. En échange des données de l’Unité 731, les États-Unis ont accordé l’immunité de poursuites à de nombreux chercheurs et médecins de l’unité [13]. »

Juste pour vous donner une idée des horreurs perpétrées par les scientifiques de l’Unité 731, quelques photos :

Unit 731-test bactériologique
Test bactériologique sur un enfant.
tests-engelures-prisonniers.jpg
Engelures forcées sur des prisonniers chinois afin de trouver des traitements pour les soldats japonais.
vivisection
Vivisection.

Isabelle Hachey trouve complètement farfelue la suggestion d’Amir Khadir voulant qu’un accident se soit produit à Plum Island, que des civils aient pu être infectés par la maladie de Lyme et que l’on taise l’affaire.

En réalité, l’armée a déjà fait bien pire : Project 112/SHAD, une série de tests du programme d’armes chimiques et biologiques de l’armée étasunienne.

Nous verrons que dans les années 1960-1970, ces tests ont été effectués secrètement aux États-Unis, au Royaume Uni et au Canada, incluant sur des populations civiles aux États-Unis et au Royaume Uni.

Dans l’un de ces tests, un militaire est mort après avoir été exposé au gaz sarin.

Les services médicaux impliqués dans le programme n’ont pas respecté les règles éthiques de l’époque ni le code de Nuremberg sur les expérimentations sur les humains, comme le révèle Ulf Schmidt dans Secret Science. A Century of  Poison Warfare and Human Experiments.

L’armée a nié l’existence de ces tests durant plus de 30 ans.

Elle a dû entre autres rembourser des fermiers après que des tests d’armes chimiques ont tué environ 6400 moutons « lorsque des gaz neurotoxiques se sont propagés au-delà du polygone d’essais » dans le désert de l’Utah, rapportait CBS News en 2002.

C’est fou ce qu’on peut trouver « en fouillant sur le Net ».

Suffit de savoir chercher.

Tout cela est solidement documenté, facilement trouvable dans les médias traditionnels et appuyé par des documents officiels : un programme secret de guerre biologique mené à l’origine par le président d’une grande société pharmaceutique, des tests sur des civils faits avec la complicité de nombreux médecins et scientifiques, le tout nié pendant 30 ans.

Comparé à Project 112, on s’entend qu’un accident à Plum Island fait pâle figure.

À la lumière de tout ce qui précède, la suggestion d’Amir Khadir parait beaucoup moins fantaisiste, tout à fait plausible et l’article d’Isabelle Hachey beaucoup moins « excellent ».

9 commentaires sur “Docteur K, journalisme de Q

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  1. Merci Julie pour ce travail patient et fouillé de déconstruction du discours médiatique sensationnaliste et mal informé ! R. A.

    Le lun. 24 juin 2019, à 10 h 04, Le Tribunal de l’infaux a écrit :

    > Tribunal de l’infaux posted: « Si le titre de cet article vous paraît > vulgaire, ce soupçon de vulgarité vous semblera justifié lorsque vous > constaterez le niveau de médiocrité du récent article publié par La Presse > sur Amir Khadir. Malheureusement, la capacité de déceler la médiocrité » >

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  2. Enfin, des faits, pas des opinions non fondées. J’aimerais donc ça que ce soit toujours comme ça. C’est la première fois que je vois du journalisme sérieux. D’habitude le journalisme fait de la propagande pour les Big Pharmas ou bien ne traite qu’en surface tous les points comme si on était incapables de réfléchir et qu’on pouvait se contenter de croire aveuglément. Je n’ai pas encore vérifié les faits que vous citez, mais au moins vous citez les sources, donc tout est vérifiable.

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    1. Merci Sylvie pour vos bons mots 🙂 Je vous garantis que je vérifie toutes les informations que je cite dans mes textes et que, sauf exceptions, mes sources sont les grands médias, les institutions gouvernementales et les organisations internationales, ainsi que des experts reconnus dans leurs domaines. Je vérifie tout, que les allégations proviennent d’un camp ou de l’autre et je mets des liens pour tout afin que les gens puissent eux-mêmes vérifier les informations. Cela dit, il m’arrive comme à tout être humain de faire des erreurs et je vous invite à les signaler si vous en trouvez.

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  3. Je ne suis pas un très grand fan de télé, je n’en ai plus depuis près de deux décennies, mais en visite chez ma mère tout à l’heure, elle écoutait l’émission Maux Mystères, épisode « Entrée par effraction », à Canal Vie. Je suggère avec insistance à la pseudo-journalisme Isabelle Hachey de La Presse Canayenne d’écouter l’infortune de Caroline et ses deux enfants dans l’une des deux rediffusions les 9 et 11 août prochain.

    https://www.canalvie.com/emissions/maux-mysteres-1.1861687?episode=1565211600

    Un petit indice, deux années d’enfer avant de finalement recevoir un diagnostic de la maladie de Lyme aux États-Terroristes-Unis d’Amérique, six ans avant de recevoir le même diagnostic au Québec. Les enfants et plus particulièrement le fils gravement atteint s’en est remis, la mère est aujourd’hui officiellement atteinte de la forme chronique de la maladie de Lyme.

    Y a des jours comme cela où il m’arrive d’avoir l’insulte facile, mais j’ai tourné mes doigts sept fois dans ma bouche avant d’écrire ce commentaire…

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  4. Merci pour vos compléments d’information. Je ne veux pas prendre parti, et effectivement Mme Hachey saute aux conclusions, mais le Dr Khadir aussi et vous aussi. Que la bactérie à l’origine de la maladie de Lyme ait été envisagée comme arme biologique, ça n’implique pas qu’elle ait été développée en laboratoire. Les tiques transportent deux types de bactérie, en Europe, et en Amérique il y a aussi deux types d’affection liés aux tiques. Tout cela est naturel. Quand on l’étudie en laboratoire, c’est pour savoir si on peut s’en servir contre nous (officiellement). Évidemment, par la bande, on va aussi savoir s’il y a une façon de s’en servir contre nos ennemis de façon efficace et invisible. Mais pour ça, il faut voir comment le virus ou la bactérie pourrait être transportée, disséminée, etc. pour en voir la pertinence tactique. Les militaires n’aiment pas les choses dont on peut perdre le contrôle, alors tout ce qui ne se contrôle pas parfaitement est rejeté. Mais pour le savoir, il faut faire des tests! Ça ne veut pas dire que c’est vraiment devenu une arme. Alors le Dr Khadir n’aurait pas dû conclure que c’était une arme biologique, et vous n’auriez pas dû conclure que vos infos le confirment. Et le Pharmachien n’aurait pas dû conclure que l’article était excellent, et Isabelle Hachey n’aurait pas dû conclure que le Dr Khadir est farfelu… Et je suis bien d’accord avec sa décision de prescrire ce traitement. Éventuellement, quand le degré de certitude sera suffisamment élevé, la Régie le remboursera; mais je ne crois pas qu’on soit rendu là.

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    1. Je ne crois pas avoir dit que la maladie de Lyme avait été créée en laboratoire. Si oui, pourriez-vous me citer? Je crois que vous avez mal lu. J’ai posé la question à savoir si c’était possible, mais je ne crois pas y avoir répondu. J’ai parlé d’expériences connues et documentées avec des instectes, dont les tiques, mais je ne crois pas avoir confirmé quoi que ce soit en ce qui concerne la Lyme. Je n’ai même pas fini de lire tous les trucs que j’ai à lire donc je ne vois pas comment j’aurais pu écrire ma conclusion avant d’avoir terminé mes recherches. D’ailleurs j’avais commencé à écrire la suite de cette série, mais charge de travail énorme et coronavirus oblige, j’ai mis ça sur la glace.

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